Alice au pays sans merveilles
de Dario Fo, Franca Rame
Mise en scène de Katia Charalambous
Avec Elsa Guy
De l’autre côté du cube
Courte pièce qui se présente en un diptyque de danse et de théâtre, Alice au pays sans merveilles, mise en scène par Katia Charalambous, traite essentiellement de la condition de la femme. La première partie, solo dansé sur une musique électro-tzigane, nous laisse assister au moment où la petite fille sort de sa chrysalide et devient femme, avec tout ce que cela suppose de sensualité et de séduction. Intitulé "Aurore", ce morceau de danse, extrêmement physique, érotique aussi, et, surtout, symbolique du parcours féminin, nous plonge dans le thème du spectacle.
Après une trentaine de minutes, place au théâtre. C’est encore une femme seule en scène qui nous enchante : Elsa Guy. La comédienne possède une belle énergie et fait véritablement vivre le texte de Dario Fo et Franca Rame. Si les deux auteurs italiens évoquaient la condition féminine dans l’Italie des années 70 (dans leur recueil Récits de femmes et autres histoires), ils nous touchent encore aujourd’hui. Mêlant touches surréalistes, avec les allusions à l’Alice de Lewis Carroll, et remarques sociologiques, ce texte aborde avec justesse l’évolution de la femme dans la société (des années 70, mais aussi de nos jours). Comment devient-on femme ? Comment se libère-t-on, sexuellement parlant, pour mieux s’asservir aux attentes des autres, des hommes notamment ? La femme selon Dario Fo apparaît bien dans toutes ses contradictions : séductrice prise à son propre piège, ménagère comblée par les progrès de l’électroménager, mais ménagère quand même... Un texte passionnant et savoureux, parsemé d’images toutes plus inventives les unes que les autres.Katia Charalambous lui laisse d’ailleurs la vedette, réduisant la mise en scène à son minimum : un cube rouge, d’où sort son Alice, qui sera tour à tour boîte de Pandore, précipice, réfrigérateur, forêt et ultime refuge ou cercueil ? L’idée est astucieuse, d’autant qu’elle respecte le caractère imaginatif du texte. Chaque spectateur est appelé à se reconstituer un univers mentalement. Et ça marche. Sans merveilles, certes, mais avec talent, l’héroïne emporte notre attention et notre adhésion.
Après une trentaine de minutes, place au théâtre. C’est encore une femme seule en scène qui nous enchante : Elsa Guy. La comédienne possède une belle énergie et fait véritablement vivre le texte de Dario Fo et Franca Rame. Si les deux auteurs italiens évoquaient la condition féminine dans l’Italie des années 70 (dans leur recueil Récits de femmes et autres histoires), ils nous touchent encore aujourd’hui. Mêlant touches surréalistes, avec les allusions à l’Alice de Lewis Carroll, et remarques sociologiques, ce texte aborde avec justesse l’évolution de la femme dans la société (des années 70, mais aussi de nos jours). Comment devient-on femme ? Comment se libère-t-on, sexuellement parlant, pour mieux s’asservir aux attentes des autres, des hommes notamment ? La femme selon Dario Fo apparaît bien dans toutes ses contradictions : séductrice prise à son propre piège, ménagère comblée par les progrès de l’électroménager, mais ménagère quand même... Un texte passionnant et savoureux, parsemé d’images toutes plus inventives les unes que les autres.Katia Charalambous lui laisse d’ailleurs la vedette, réduisant la mise en scène à son minimum : un cube rouge, d’où sort son Alice, qui sera tour à tour boîte de Pandore, précipice, réfrigérateur, forêt et ultime refuge ou cercueil ? L’idée est astucieuse, d’autant qu’elle respecte le caractère imaginatif du texte. Chaque spectateur est appelé à se reconstituer un univers mentalement. Et ça marche. Sans merveilles, certes, mais avec talent, l’héroïne emporte notre attention et notre adhésion.
Caroline Vernisse
09/11/2009
AVIGNON
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Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
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