Le Collier d'Hélène
de Carole Fréchette
Mise en scène de Nabil El Azan
Avec Bénédicte Wenders (Hélène), Randa Asmar (la femme), Fadi Ibrahim (le contremaître), Tayssir Idriss (l’homme des camps), Adham Murched (le rôdeur), Gabriel Yammine (Nabil)
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Du 22/04/2003 au 04/05/2003
A 21 heures. Dimanche à 15 h 30.
Rond-Point
2 bis, avenue Franklin Roosevelt
75008 PARIS
Métro Franklin D. Roosevelt ou Champs-Elisées Clémenceau
01 44 95 98 21 ou 01 44 95 98 10
Pas facile pour une touriste de retrouver son collier dans les ruelles de cette ville dévastée par la guerre. Surtout que les gens ne bougent pas le petit doigt pour l'aider. C'est bizarre, on dirait qu'ils préfèrent compter leurs morts...
Hélène, une occidentale en voyage au Liban, cherche son collier perdu, quelque part dans une ville. Dans une de ces villes où les blessures béantes et les stigmates s'offrent toujours au soleil et au ciel bleu, après toutes ces années de guerre. Nabil, un chauffeur de taxi l'accompagne sur ce troublant chemin. Guide du corps mais aussi de l'âme.
Dans la quête de ce collier "évanescent", les rencontres se succèdent. Des témoignages. Des espoirs. Des meurtrissures. D'autres quêtes. Moins dérisoires, moins futiles. Peut-on vraiment toujours comprendre la quête d’autrui et sa raison profonde ? Mal être, mal vivre. Chacun ses maux, chacun son mal et sa douleur. Dans chaque cas, la quête de la Vie. Dans les villes qui renaissent, la reconstruction est parfois aussi violente et brutale que la destruction qui éradique sans état d'âme les derniers vestiges de notre passé, de notre conscience.
Loin du papier glacé des brochures touristiques ou des images racoleuses des journaux télévisés, Carole Fréchette décrit une autre vision occidentale du Liban. Bouleversé par ce récit, Nabil El Azan d'origine libanaise, qui a crée la pièce au Liban, restitue ici cette vision en introduisant habilement une caméra et un écran dans la mise en scène. Grâce à cet artifice, il change l'axe de vision classique de la scène souhaitant sans nul doute changer également notre vision de son pays.
Tel Picasso, à la fois de face et de profil, il offre pour notre plus grand plaisir le jeu et la sincérité des acteurs. Mais plus encore, il dénonce ainsi cette difficulté de communication et cette incompréhension qui ont désormais envahi et gangrené la société occidentale. Lorsqu'à travers le regard subjectif de la caméra, le spectateur prend la place d'Hélène, il prend conscience que toutes ses quêtes profondes, bien que solitaires, n'aboutissent en fait que grâce aux autres.Sur notre chemin, puissions-nous rencontrer Nabil dont la chaleur, l'humanité et l'espoir sont généreusement et sincèrement données par Gabriel Yammine.
Dans la quête de ce collier "évanescent", les rencontres se succèdent. Des témoignages. Des espoirs. Des meurtrissures. D'autres quêtes. Moins dérisoires, moins futiles. Peut-on vraiment toujours comprendre la quête d’autrui et sa raison profonde ? Mal être, mal vivre. Chacun ses maux, chacun son mal et sa douleur. Dans chaque cas, la quête de la Vie. Dans les villes qui renaissent, la reconstruction est parfois aussi violente et brutale que la destruction qui éradique sans état d'âme les derniers vestiges de notre passé, de notre conscience.
Loin du papier glacé des brochures touristiques ou des images racoleuses des journaux télévisés, Carole Fréchette décrit une autre vision occidentale du Liban. Bouleversé par ce récit, Nabil El Azan d'origine libanaise, qui a crée la pièce au Liban, restitue ici cette vision en introduisant habilement une caméra et un écran dans la mise en scène. Grâce à cet artifice, il change l'axe de vision classique de la scène souhaitant sans nul doute changer également notre vision de son pays.
Tel Picasso, à la fois de face et de profil, il offre pour notre plus grand plaisir le jeu et la sincérité des acteurs. Mais plus encore, il dénonce ainsi cette difficulté de communication et cette incompréhension qui ont désormais envahi et gangrené la société occidentale. Lorsqu'à travers le regard subjectif de la caméra, le spectateur prend la place d'Hélène, il prend conscience que toutes ses quêtes profondes, bien que solitaires, n'aboutissent en fait que grâce aux autres.Sur notre chemin, puissions-nous rencontrer Nabil dont la chaleur, l'humanité et l'espoir sont généreusement et sincèrement données par Gabriel Yammine.
Loick Hello
03/05/2003

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME

AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
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GRENOBLE
MC2
24 place Beaumarchais
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
MC2
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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