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Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran
de Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène de Olivier Massart
Avec Michel Kacenelenbogen
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Du 03/06/2009 au 07/06/2009
Mercredi à 19h30, jeudi, vendredi, samedi à 20h45, dimanche à 16h.
Théâtre Tête d'or
60, avenue du Maréchal de Saxe
69003 LYON
04 78 62 96 73
Site Internet
C’est l’histoire de Momo...
Il y a quelques années déjà qu’Eric-Emmanuel Schmitt, auteur à succès en France, a commencé un "Cycle de l’Invisible", composé de courts récits qui abordent, à travers des histoires particulières, les grandes religions pratiquées dans le monde. Oscar et la Dame Rose, qui a été porté à la scène, Milarepa, L’Enfant de Noé, ainsi que son dernier opus, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir, en font partie, tout comme Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran. Cette uvre, deuxième volet du cycle, s’intéresse à l’Islam, et, plus exactement, à la branche soufi, incarnée par Monsieur Ibrahim. Déjà porté à l’écran, avec justesse et sensibilité, par François Dupeyron en 2003 (avec Omar Sharif dans le rôle titre), le récit peut maintenant s’apprécier au théâtre où Olivier Massart en réalise la mise en scène.Le spectacle, qui tourne en France, en Suisse et en Belgique, où il a été créé en 2006, respecte scrupuleusement le texte de Schmitt, à la virgule près. Seul en scène, Michel Kacenelenbogen interprète Momo, alias Moïse, le héros qui, devenu adulte, raconte son histoire. C’est une sorte de conte que nous sommes conviés à écouter : l’histoire d’un jeune garçon, juif, délaissé par son père, que Monsieur Ibrahim, l’arabe du coin (ce qui signifie, dans l’épicerie, "ouvert sept jours sur sept, de jour comme de nuit"), par ailleurs musulman et, plus exactement, soufi, va prendre sous son aile et initier au bonheur, à la tolérance et à la vie. Le soufisme, qu’il représente, n’est finalement pas le sujet central de ce récit d’apprentissage ; le message, au-delà de toute religion, est plutôt philosophique. Monsieur Ibrahim transmet un véritable art de vivre à Momo.Tout en simplicité, avec une émotion discrète mais omniprésente, le texte de Schmitt atteint toujours son but. En quelques phrases, il réussit la gageure de nous plonger au cur de la vie de Momo ; trois mots et nous sommes déjà transportés rue Bleue, dans le Paris populaire des années soixante. Grâce à cette magie verbale, admirablement restituée par Michel Kacenelenbogen, conteur hors pair, on a vraiment l’impression d’écouter une histoire vraie. On savoure les bons mots de Monsieur Ibrahim et la narration piquante du héros, sans se lasser une seule minute. Une simple musique de fond et des variations d’éclairage sur l’unique élément de décor, un ancien poteau recouvert d’affiches publicitaires à moitié effacées, suffisent à agrémenter la mise en scène ; il n’est besoin de rien d’autres que des mots et de leur merveilleux conteur.
Caroline Vernisse
05/06/2009
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AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
Extraordinaire ! Vous a-t-on déjà raconté des choses horribles avec le sourire ? Et bien là oui, la conteuse, naïve raconte l'histoire du Jeune Roi qui ramène sa jeune belle-sœur (12 ans) chez lui, puisqu'il est marié avec la sœur de la petite. Et l'histoire s'enchaîne...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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La petite dans la forêt profonde
de Philippe MinyanaMise en scène de Alexandre Horréard
Extraordinaire ! Vous a-t-on déjà raconté des choses horribles avec le sourire ? Et bien là oui, la conteuse, naïve raconte l'histoire du Jeune Roi qui ramène sa jeune belle-sœur (12 ans) chez lui, puisqu'il est marié avec la sœur de la petite. Et l'histoire s'enchaîne...
L'avis de Geneviève Brissot