La nuit du thermomètre
de Diastème
Mise en scène de Diastème
Avec Frédéric Andrau, Emma de Caunes
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Du 22/01/2003 au 30/04/2003
Du mardi au samedi à 20h30.
Théâtre Marigny - Robert Hossein
Carré Marigny
75018 PARIS
01 53 96 70 20
Pour sa première pièce, Diastème nous livre un texte à la fois drôle et tragique, tendre et cruel, mis en scène avec un regard résolument contemporain
C'est l'une de ces nuits -trop chaude pour dormir- au cours de laquelle Lucie (Emma de Caunes) se relève pour aller boire. Cette jeune adolescente passe alors devant le salon et découvre par l'embrasure de la porte sa mère allongée sur le divan. Seulement, cette dernière est-elle tout bonnement plongée dans son sommeil ou bien l'alcool est-il responsable de cet état ? Lucie commence alors à lui ôter ses chaussures et appelle le docteur...
Très jeune, la vie ne l'a guère épargnée jusque là puisque son père, avec qui elle avait une certaine complicité, s'est tué au volant de sa voiture de sport alors qu'il participait à une course au milieu des dunes. Peut-être est-ce pour cela que l'expression "marchand de sable" a pris pour elle une signification parfaitement absurde et dénuée de sens. Lucie en profite alors pour se poser des questions : tout cela est-il bien de son âge ? En proie au doute, elle décide alors d'appeler à sa rescousse son petit ami, Simon (Frédéric Andrau). Celui-ci est prêt à tout pour l'aider...
Bien sûr, on a l'impression d'assister à ce passage entre le monde de l'adolescence et celui de l'adulte grâce au personnage de Lucie qui nous fait part de ses craintes, de ses angoisses. Simon, pour sa part, apparaît comme plus impulsif, vivant sans arrières pensées. C'est peut-être pour cette raison du reste que les répliques les plus cocasses et les plus drôles sont prononcées par ce jeune homme.
Les interprètes semblent se sortir plutôt habilement des situations dans lesquelles se retrouvent leur personnage. Il est vrai que tous deux jouent dans un registre très différent l'un de l'autre pour donner vie à Lucie et Simon. Emma de Caunes s'appuie davantage sur l'émotion et les sentiments tandis que Frédéric Andrau joue à fond la carte de la spontanéité, celle de l'adolescent sans soucis, qui vie pour le moment présent, sans soucis du lendemain.
On regrettera toutefois la longueur de certains monologues, ce qui a tendance à ralentir considérablement le rythme de la pièce. Néanmoins, même si cette dernière sort des sentiers battus, on prend plaisir à suivre ces deux adolescents.
Très jeune, la vie ne l'a guère épargnée jusque là puisque son père, avec qui elle avait une certaine complicité, s'est tué au volant de sa voiture de sport alors qu'il participait à une course au milieu des dunes. Peut-être est-ce pour cela que l'expression "marchand de sable" a pris pour elle une signification parfaitement absurde et dénuée de sens. Lucie en profite alors pour se poser des questions : tout cela est-il bien de son âge ? En proie au doute, elle décide alors d'appeler à sa rescousse son petit ami, Simon (Frédéric Andrau). Celui-ci est prêt à tout pour l'aider...
Bien sûr, on a l'impression d'assister à ce passage entre le monde de l'adolescence et celui de l'adulte grâce au personnage de Lucie qui nous fait part de ses craintes, de ses angoisses. Simon, pour sa part, apparaît comme plus impulsif, vivant sans arrières pensées. C'est peut-être pour cette raison du reste que les répliques les plus cocasses et les plus drôles sont prononcées par ce jeune homme.
Les interprètes semblent se sortir plutôt habilement des situations dans lesquelles se retrouvent leur personnage. Il est vrai que tous deux jouent dans un registre très différent l'un de l'autre pour donner vie à Lucie et Simon. Emma de Caunes s'appuie davantage sur l'émotion et les sentiments tandis que Frédéric Andrau joue à fond la carte de la spontanéité, celle de l'adolescent sans soucis, qui vie pour le moment présent, sans soucis du lendemain.
On regrettera toutefois la longueur de certains monologues, ce qui a tendance à ralentir considérablement le rythme de la pièce. Néanmoins, même si cette dernière sort des sentiers battus, on prend plaisir à suivre ces deux adolescents.
Olivier Billaud
20/03/2003
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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de Clemence Baron
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En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
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