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Un Grand Nombre
de Caryl Churchill
Mise en scène de Catherine Hargreaves
Avec Gilles Chavassieux, Gaël Leveugle
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Du 11/03/2008 au 03/04/2008
Mardi, vendredi, samedi à 19h30, mercredi, jeudi à 20h30, dimanche à 17h30.
Théâtre Les Ateliers
5 rue Petit-David
69002 LYON
Métro Cordeliers (ligne A)
04 78 37 46 30
Site Internet
Clones en série
"Un grand nombre" de clones d’un même homme a été fabriqué, à l’insu du père de cet homme, mais aussi à cause de lui. Explication : ledit père ayant raté l’éducation de son fils biologique, et unique, a accepté de le faire cloner afin de se rattraper, en l’abandonnant et en donnant une éducation meilleure à sa nouvelle version. Bizarre ? Certes. Mais ce n’est pas le pire : les savants qui ont procédé à ce clonage en ont profité pour créer une vingtaine de clones de ce même fils. La pièce de Caryl Churchill, dramaturge anglaise, envisage l’après, le jour où le père avoue la vérité à son clone de fils, contraint et forcé, puisque l’affaire des autres clones leur a été révélée. C’est à ce face-à-face impitoyable que nous assistons. A huis-clos, le père et le fils (clone n°1) s’affrontent, débattent, discutent sur les thèmes de l’identité, de l’éducation et de l’éthique de la science. Le ton n’est jamais complètement tragique, comme il aurait lieu de l’être ; au contraire, l’auteur opte plutôt pour un détachement cynique, qui permet à la dispute de se faire philosophique. Le questionnement soulevé par cette intrigue de science fiction (on espère, en tout cas, pouvoir encore parler de science fiction !) est vraiment intéressant. Au-delà de l’histoire du clonage se soulèvent d’autres interrogations : un même individu est-il prédestiné à devenir ce qu’il est ou est-il conditionné par son éducation ? Le bonheur dépend-il de l’éducation qu’on a reçue ?... Toutes ces questions suscitent notre réflexion, mais ne sont malheureusement qu’esquissées dans la pièce.Cependant, une telle matière n’est pas facile à traiter au théâtre où le huis-clos, assorti de réflexion philosophique, peut vite lasser le spectateur. Aussi Catherine Hargreaves a-t-elle eu la bonne idée d’en donner une représentation courte (une heure). Car, si son choix d’une mise en scène dépouillée et relativement statique laisse, à juste titre, la vedette au texte de Caryl Churchill, il n’est pas fait pour le dynamiser et conserver longtemps l’attention des spectateurs. Les seuls artifices que sont les panneaux lumineux, les éclairages, d’une blancheur violente et le tourne-disque, qui fonctionne par intermittence, marquant la coupure entre les actes, ne suffisent effectivement pas à séduire le public ; ce n’est d’ailleurs sans doute pas l’objectif. C’est un spectacle devant lequel il faut être attentif et dont il faut écouter le texte, non un spectacle extrêmement visuel. Excepté le jeu, très bon, de Gaël Leveugle, qui incarne plusieurs clones, nuançant bien le ton de chacun, rien ne vient vraiment tirer le texte de sa page ; une lecture à deux voix aurait presque été aussi intéressante que cette mise en scène sobre, trop sobre ?
Caroline Vernisse
30/03/2008
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'Optimist
de Grégoire Aubert
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
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AVIGNON
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Stabilité temporaire
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