Feu d'enfer
de Nick Tosches
Mise en scène de Yves Charreton
Avec Stéphane Bernard, Yves Charreton, Anne Ferret, Douce Mirabaud
Une pièce d’enfer aux Ateliers
La vie de Jerry Lee Lewis en musique, en chansons, en textes, en vidéo et en action. Voilà ce que propose Yves Charreton au théâtre des Ateliers pour la reprise de la saison 2007-2008. Après quelques minutes d’un prologue relativement lent et soporifique, sa création, Feu d’enfer, adaptée d’un texte de Nick Tosches, Hellfire, nous conquiert doucement mais sûrement. A la mi-spectacle, nous sommes envoûtés, plongés dans la Louisiane des années 50, bercés par des compositions originales inspirées du rock, du vrai, tel que l’a inventé Jerry Lee Lewis, captivés par des comédiens tous très justes, qu’ils narrent l’histoire du héros ou qu’ils incarnent directement les personnages. Stéphane Bernard, notamment, qui campe un Jerry Lee désinvolte, rustre, grossier et génial à la fois, emporte notre adhésion totale. A ses côtés, soulignons également la prouesse d’Eric Allombert, qui a repris sa guitare à l’occasion de la création de la pièce, spécialement pour Yves Charreton. A la fois comédien, chanteur, musicien sur scène et compositeur en dehors de la scène, sa présence est clé dans le spectacle. Il a su s’imprégner de la musique de Jerry Lee Lewis et en rendre l’esprit, tout en créant une atmosphère sonore originale, dynamique et séduisante pour cette biographie théâtrale.On ressort vraiment enthousiaste de la représentation, malgré une fin, comme le début, plus lente et plus narrative. Le mélange de scènes jouées, de passages narrés, de textes variés, drôles ou poétiques, de chant à une ou plusieurs voix et de cinéma super 8 (certaines scènes sont projetées sur une toile de fortune, qui vient s’intégrer parfaitement dans le décor, tendues par les comédiens au centre de la scène) est vraiment harmonieux. Tout semble tomber à point ; rien n’est superflu. Yves Charreton ne semble pas avoir recherché l’exploit artistique, voire trans-artistique, mais, au contraire, il a utilisé toutes ces formes d’art à bon escient, au profit d’une mise en scène vivante et esthétique. L’ensemble est un ravissement pour les yeux et les oreilles. Ce Feu d’enfer (pardonnez le jeu de mots facile) nous emmène au paradis.
Caroline Vernisse
15/10/2007
AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
Mise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
L'avis de Geneviève Brissot
Au Coin de la Lune (La Luna)
AVIGNON
Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine SroussiMise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer