Shunkin
de Junichiro Tanizaki, Masako Takeda
Mise en scène de Yasuko Omachi
Avec Nicolas Bataille, Valérie Jeannet, Thierry Leclerc, Toshiyû Nakagawa, Toshiharu Daigaku
Une histoire d’amour passionnel entre Shunkin, femme aveugle, fière et belle, maître de musique, et son serviteur, Sasuke, qui lui voue un amour absolu.
Junichiro Tanizaki écrivit cette nouvelle en 1933 en lui donnant l’apparence d’un fait réel survenu à la famille d’un riche marchand d’Osaka. Masako Takeda l’a adaptée pour le théâtre comme un conte exprimant l’univers d’un amour purifié par la contrainte. Une histoire d’amour passionnel entre Shunkin, femme aveugle, fière et belle, maître de musique, et son serviteur, Sasuke, qui lui voue un amour absolu. Deux musiciennes japonaises accompagnent sur scène (au Koto et au Shamisen) chacune des étapes de cette quête du "beau" (thème récurrent de l’uvre de Tanizaki). Pour la première fois, la musique traditionnelle japonaise, partie très importante de Shunkin, est mise en harmonie avec une langue étrangère.Shunkin a été réalisé en 2003 à Kioi Hall de Tokyo dans une tradition toute japonaise, alliant les sons du Koto et du Shamisen à la danse Jimai. Les trois femmes, Takeda, Sakurai et Matsumoto, amies de longue date, se retrouvaient autour des thèmes interculturels, du droit de l’homme, de l’égalité, etc. L’idée de monter Shunkin en France avec des comédiens français est venue tout naturellement à Takeda. Omachi, une quatrième femme les a rejointes pour cette tache. Une société Henri Kikaku a été constituée. Amoureuses de Tanizaki, elles ont voulu partager ce conte poignant, monument d’émotion, avec le public français pour leur permettre d’appréhender un peu de l’âme japonaise et de sens de la tradition. Cette confrontation est éminemment susceptible d’ouvrir une voie nouvelle dans l’approche de l’espace transculturel et d’y donner un sens.
08/09/2007
Le koto est une longue cithare, mesurant environ 1, 80 mètre de long et compte 13 cordes. La caisse est traditionnellement fabriquée en bois de paulownia évidé, et le chevalet en ivoire. Originaire de Chine, il fut introduit au Japon entre le VIIe et le VIIIe s., et était joué principalement à la cour impériale ; l’usage s’en est ensuite démocratisé. Le koto produit un son lyrique, comparable à celui d’une harpe. Le shamisen est un instrument, sans doute d’origine indienne, qui fut introduit dans l’île d’Okinawa au milieu du XVIe s. et utilisé dans la musique populaire. C’est au début de la période Edo (1603-1868) qu’il fit son apparition dans les autres îles de l’archipel japonais. Le shamisen est une sorte de luth (de 1, 10 m à 1, 40 m) à caisse de résonance carrée et recouverte de peau de chat ou de chien. Il possède trois cordes de soie ou de nylon. On joue du shamisen l’aide d’un plectre en ivoire ou en bois.
AVIGNON
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Dansong
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