Ruzante, d'après La Parlerie de Ruzante et Bilora
de Angelo Beolco
Mise en scène de Jean-Claude Berutti
Avec Louis Bonnet, Angélique Clairand, François Font, Arnault Mougenot, Bruno Putzulu
''Ruzante qui de guerre revint''
Venise à l’aube, c’est la première vision, magique, que l’on a de la pièce de Jean-Claude Berutti. Le plateau est envahi de brouillard, une pâle lumière pointe derrière une toile de fond uniforme, faible soleil levant, et Ruzante s’avance lentement, simple silhouette au début, dévoilant progressivement les traits de... Bruno Putzulu. Le comédien impose ainsi, tout doucement, sa présence. Et, disons-le tout net, c’est lui qui porte le spectacle. Sa performance est remarquable. Gestuelle, mimique, accent et intonations, tout nous rappelle le soldat fanfaron et poltron des comédies latines. Mais il s’agit là également d’un soldat pathétique, d’un pauvre diable qui a tout perdu pour aller combattre au sein d’une bataille dont il n’a jamais compris le sens. Notre sympathie est donc immédiatement attisée pour ce paysan revenu de la guerre et trouvant sa femme dans les bras d’un autre, plus riche !Récapitulons : scénographie sobre et très belle à la fois (le passage de la gondole est un bon exemple de sa simplicité et de son efficacité pour restituer l’atmosphère vénitienne), interprète principal convaincant, et même comédiens, dans l’ensemble, tout à fait justes. Pourtant, il nous manque quelque chose afin d’être complètement embarqués dans l’histoire. Est-ce l’univers trop éloigné du nôtre ? Est-ce le caractère stéréotypé du personnage ? Est-ce le manque d’intrigue ?... Le discours désabusé et froidement pessimiste de Ruzante nous laisse indifférents. Il a beau être sympathique, il n’emporte pas pour autant notre adhésion. Nous sommes bien sûr curieux de découvrir le texte de Beolco, auteur de la Renaissance italienne peu connu en France, et nous apprécions le naturel des dialogues de la traduction de Claude Perrus. Mais, voilà, rien à faire, l’histoire du paysan cocu, ivrogne et sans ressource ne nous captive pas. Affaire de goût probablement.
Caroline Vernisse
25/05/2007
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