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Meurtres de la princesse juive
de Armando Llamas
Mise en scène de Philippe Adrien
Avec Naidra Ayadi, Jean-Pierre Becker, Dominik Bernard, Elise Bertero, Sarajeanne Drillaud, Nathan Gabily, Benjamin Guillard, Audrey Lamy, Matthieu Marie, Guillaume Marquet, Solveig Maupu, Alix Poisson, Alexandrine Serre
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Du 06/03/2007 au 08/04/2007
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30, jeudi à 19h30 et dimanche à 16h.
La Cartoucherie - Théâtre de la Tempête
Route du Champ de Manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 28 36 36
Site Internet
Une pièce foisonnante de situations microscopiques...
Une trentaine de personnages, largués dans la nature, tentent de faire le deuil des années 80. On y croise Serge dans un aéroport. Il aime toujours Raoul et, miné par le chagrin d’amour, il fuit au Pakistan, où l’on rencontrera des femmes de là-bas qui souffrent de leurs conditions de vie. On visitera un petit troquet de quartier à Paris et ses différents clients habitués ou non, comme l’Africain vendeurs de babioles, la Colette qui connaît le secret des cartes et d’autres. On fera la connaissance d’une riche américaine (avec un horrible accent pseudo anglais, mais nous y reviendrons) qui ne peut vivre que sous les coups et les humiliations.Entrons, sans tarder, dans le vif du sujet. Si, comme La Plume, votre très humble scribouillard, vous étiez sortis ému, emballé par le très esthétique et intelligent Yvonne, princesse de Bourgogne, si vous aviez été pris à la gorge, remué, touché par le non moins esthétique et sensuel Procès de Kafka, vous serez sans doute déçu par le dernier spectacle de Philippe Adrien. Dans le programme, Philippe Adrien donne le ton : "35 personnages, 14 séquences, 10 lieux scéniques, un véritable défi". Nul doute que pour un metteur en scène, ce défi soit excitant. Un texte comme celui d’Armando Llamas y laisse belle place : il y a, en effet, tout à faire, tout à créer. Pourtant, une question nous hante dès la fin du spectacle : pourquoi a-t-il choisi de monter ça ? Cette pièce foisonnante de situations microscopiques, voir même parfois inexistantes à force de frôler l’anecdotique, nous laisse comme une impression de vide, que traversent des souvenirs flous de clichés à répétitions, de poncifs redondants. Il est vrai que cela cause beaucoup, que cela se déplace autour de la planète, qu’il y a une foule de personnages certains plus construits que d’autres mais au final, que restera-t-il de cette soirée ? On dit de l’écriture de Llamas qu’elle est moderne. En réalité, elle ne fait qu’emprunter à l’écriture scénaristique à une différence près : beaucoup des séquences qu’il propose dans cette pièce seraient passées à la trappe sur les conseils d’un script doctor. Mais sans doute, imprégnés que nous sommes par l’air du temps, celui qui nous pousse plutôt à zapper qu’à approfondir un sujet, certains seront ravis de ce que le Théâtre de la Tempête leur propose avec Meurtres de la princesse juive.Malgré tout, on retrouve beaucoup des talents de Philippe Adrien. Le travail précis, envoûtant, de l’univers sonore. La touche sensuelle de la vidéo, fenêtre ouverte sur le monde. Une scénographie efficace, quoi que moins magique et imaginative que sur ses précédents spectacles. Une recherche esthétique certaine. On y croise également certains des comédiens de Yvonne princesse de Bourgogne qui tirent, pour la plupart, leur épingle du jeu, lorsqu’ils ne prennent pas d’accent. Car, horreur absolue, Adrien en dirige certains sur cette voie risquée et glissante. Car, lorsqu'une bonne partie de ces imitations sonores nous font immédiatement penser aux fins de soirées arrosées où tonton Henri raconte sa fameuse blague de l’Anglais, du Belge, du Serbo-croate et du... la magie cesse aussitôt. Il y aurait également certaines choses à dire sur la présence d’images religieuses et culturelles, qui nous ont semblées faciles, pouvant prêter même le flanc à des questionnements que nous n’aurons pas ici sur les réelles intentions de cette utilisation. Vous l’aurez donc compris, Meurtres de la princesse juive n’est pas un spectacle très réussi. En revanche, Philippe Adrien nous ayant déjà fait voyager bien des fois, nous ne doutons pas un instant qu’il récidive avec son prochain spectacle. Nous l’attendrons donc avec impatience et, dans le noir absolu de la salle, à l’heure où le rideau s’ouvre enfin, nous aurons les yeux grands ouverts, gourmands à l’idée des merveilles que nous envisagerons déjà.
La Plume
19/03/2007
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
de Alex Gangl
Mise en scène de Alex Gangl,gwenda Guthwasser
Un couple est accusé de maltraitance sur leur bébé d'un mois, suite à son hospitalisation. La descente aux enfers pour ce couple, lui est de suite accusé puisqu'il est vite énervé, elle par sa passivité est accusé de "non assistance". Les médecins sont sûrs, la...
L'avis de Geneviève Brissot
Au Coin de la Lune (La Luna)
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AVIGNON
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C'est que du bonheur
de Alex GanglMise en scène de Alex Gangl,gwenda Guthwasser
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AVIGNON
Théâtre Transversal
Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
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