![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Encore une histoire d’amour
de Tom Kempinski
Mise en scène de Antonia Malinova
Avec Charlotte Rondelez, Philippe Ivancic
-
-
Du 28/02/2007 au 07/04/2007
Du mercredi au samedi à 21h30.
Théâtre Essaïon
6, rue Pierre-au-Lard
75004 PARIS
Métro Hôtel-de-ville ou Rambuteau
01 42 78 46 42
Site Internet
Encore une histoire d’amour, certes, mais qui mérite d’être singulièrement applaudie !
J, lui, est un auteur dramatique talentueux, mais profondément dérangé. Agoraphobe, boulimique, obèse, sale, il vit reclus dans son appartement londonien, incapable d’écrire une seule ligne. Sarah, elle, est atteinte d’une maladie neurologique qui a déjà failli lui coûter la vie et qui l’empêche de se déplacer sans ses béquilles. A New York, où elle évolue clopin-clopant, elle tente courageusement de dépasser son infirmité par la pratique du théâtre. Un jour, parce qu’elle va jouer le rôle d’une handicapée dans l’une des dernières pièces à succès que J a écrites, elle se permet de l’appeler pour en parler avec lui. Ce premier contact inaugure une relation longue et complexe, qui ne tiendra précisément qu’à un fil, celui du téléphone, tendu tel un long cordon ombilical au-dessus de l’océan Atlantique.Que peuvent bien se dire deux personnes qui souffrent intensément, l’une dans sa tête, l’autre dans son corps ? A cette question presque dérangeante, la pièce de Tom Kempinski apporte une réponse dense qui sort des sentiers battus. Une réponse épaisse comme la chair d’un homme et d’une femme esseulés, dont le corps désire petit à petit se perdre amoureusement dans la voix salvatrice qui jaillit à l’autre bout du fil. Une réponse cousue çà et là d’une maladresse exquise, car qui a mal fait mal à autrui, et J et Sarah ne se privent pas de s’envoyer à la figure des phrases que nul n’oserait adresser à un handicapé sans craindre les foudres de la justice. Une réponse de fond, en tout cas, qui dit, au-delà du besoin radical de communiquer, le besoin viscéral d’aimer et d’être aimé, malgré les tares les plus rebutantes. Après l’immense succès de Duo pour violon seul, pièce pour laquelle il a reçu de nombreux prix, Tom Kempinski a sombré dans l’agoraphobie et la boulimie. Suite à une thérapie, il a repris goût à la vie et s’est remis à écrire. Encore une histoire d’amour est un fruit de ce processus de guérison. Dans cette pièce, l’auteur a visiblement mis beaucoup de lui-même, et c’est sûrement cela qui confère à son texte une charge émotionnelle si frappante. Mais le spectateur n’assisterait pas à un moment de théâtre aussi intense, où le rire à gorge déployée croise sans fausse pudeur les douleurs aiguës comme les douleurs sourdes de l’existence, sans le talent de deux comédiens remarquables, Charlotte Rondelez et Philippe Ivancic. Encore une histoire d’amour, donc, mais celle-ci mérite d’être singulièrement applaudie.
Sylvain D.
14/02/2007
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre du Balcon
de Jean-Baptiste Barbuscia
Mise en scène de Serge Barbuscia
Pierre creuse, oui il creuse un fossé, pour qui ? pourquoi ? il ne le sait pas lui-même mais il creuse, aidé d'un moussaillon, Mousse, un ancien sans-papier. Puis vient Amel qui elle, veut reboucher le fossé. Trois personnages que tout oppose, qui veulent avoir raison, qui n'arrivent...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Balcon
![](../img-article/Yeyeve_4QCVQK.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Le Fossé
de Jean-Baptiste BarbusciaMise en scène de Serge Barbuscia
Pierre creuse, oui il creuse un fossé, pour qui ? pourquoi ? il ne le sait pas lui-même mais il creuse, aidé d'un moussaillon, Mousse, un ancien sans-papier. Puis vient Amel qui elle, veut reboucher le fossé. Trois personnages que tout oppose, qui veulent avoir raison, qui n'arrivent...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Les 3S (anciennement Les Trois Soleils)
Arletty : un coeur très occupé
de Jean-Luc Voulfow
Mise en scène de Jean-Luc Moreau
Les 3S (anciennement Les Trois Soleils)
Arletty : un coeur très occupé
de Jean-Luc Voulfow
Mise en scène de Jean-Luc Moreau