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George Dandin
de Molière
Mise en scène de Marcel Maréchal
Avec Marcel Maréchal, Flore Grimaud, Sophie Caffarel, Antony Cochin, Mathias Maréchal, Jacques Angéniol, Philippe Escande, Michel Demiautte
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Du 16/01/2007 au 03/03/2007
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30, jeudi à 19h, samedi à 16h.
Théâtre 14
20, avenue Marc Sangnier
75014 PARIS
Métro Porte-de-Vanves
01 45 45 49 77
Quand l’argent et la mariage ne font pas le bonheur...
Alors que le cinéma met à nouveau Molière à l’affiche, le Théâtre 14 propose une adaptation aussi audacieuse qu’astucieuse de George Dandin. Cette comédie en trois actes et en prose fut jouée pour la première fois en juillet 1668 à l’occasion des fêtes données par Louis XIV en l’honneur de sa victoire sur la couronne d’Espagne. Le sujet de cette satire sociale, très applaudie à Versailles, est des plus plaisants. George Dandin est un riche paysan, qui, pour s’élever dans l’échelle sociale, et devenir le ridicule George de la Dandinière, épouse la fille d’un couple d’aristocrates désargentés, Mme et M. de Sotenville. Mais ceux-ci, une fois renfloués, oublient de savoir gré à leur gendre de les avoir aidés, et font peu de cas du sort de leur fille, Angélique, bien malheureuse d’être la première victime de cette mésalliance. Or l’histoire bascule quand Angélique tombe amoureuse du beau Clitandre. Dandin, confronté alors au mépris de ses beaux-parents et à l’infidélité de sa femme, battu et devenu la risée de tous, n’à plus qu’à "se jeter dans l’eau la tête la première"...Le comique de la pièce est fondé en grande partie sur les quiproquos causés par la volonté du protagoniste de prouver coûte que coûte l’adultère. Alors que le spectateur sait Dandin dans son droit, les circonstances se retournent sans cesse contre le paysan parvenu et donnent raison à la belle-famille. Bien sûr, la réussite de l’ensemble doit beaucoup au texte, particulièrement savoureux, de Molière. Mais elle ne serait pas ce qu’elle est sans la prestation des acteurs, d’une part, sans une mise en scène pétillante, d’autre part. Le jeu de Marcel Maréchal (Dandin) oscille avec une épaisseur d’humanité exceptionnelle entre le grotesque attaché traditionnellement à la figure du mari cocu et la douleur touchante d’un homme qui découvre qu’à cause de sa vanité, il a tout perdu. De farce qu’elle était, la pièce tourne alors à une réflexion à la fois grave et ludique sur la futilité humaine. On apprécie aussi le rôle de Jacques Angéniol, délicieusement odieux, et plus encore qu’une femme, dans le rôle de la belle-mère. Quant à la mise en scène, elle se recommande par un anachronisme de bon goût : l’histoire est transposée dans un décor balnéaire des années 30. Les années folles... Elles aboutiront à l’une des plus sombres tragédies de l’Histoire. Mais pour l’instant, il fait beau ; les corps se dénudent et l’amour se libère ; tout le monde s’amuse, le public y compris, au détriment de ce vieux Dandin habillé à l’ancienne mode. Vanitas vanitatum...
Sylvain D.
01/02/2007
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AVIGNON
Théâtre Transversal
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
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AVIGNON
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Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins GilmanMise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot