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La Veuve rusée
de Carlo Goldoni
Mise en scène de Vincent Viotti
Avec Stefano Amori, Pierre Bénézit, Anne Cosmao, Bernard Fructus, Axelle Girard, Stéphanie Mathieu, Vincent Viotti, Bertrand Waintrop
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Du 09/01/2007 au 18/02/2007
Mardi, mercredi, vendredi à 20h30, samedi, jeudi à 19h30, dimanche à 15h30.
Théâtre 13
103A, boulevard Auguste-Blanqui
(accès possible par la dalle piétonne face au 100 rue de la Glacière)
75013 PARIS
Métro Glacière
01 45 88 62 22
Site Internet
Une jeune veuve est courtisée par quatre prétendants : un Anglais, un Français, un Espagnol et un Italien !
Le public rit, donc je me dis qu'il est content. Quand le public est content, je suis content. Aussi simple que cela, de faire une critique, quand ça roule ! J'aimerais bien pouvoir m'arrêter là, mais... mon (inestimable) rédac' chef veut au moins 1000 signes... Bon, alors disons, que c'est un spectacle bon enfant, à voir en famille, depuis bébé (il y a de la musique et des claques) jusqu'au pépé (il y a un vieillard alerte et de jolies jeunes filles). Une pièce en trois actes, clairs, simples, linéaires dans le canevas, mais un peu inégaux dans la mise en scène et le jeu. Dans le premier, il y a le plaisir de la nouveauté. En effet, la Compagnie Cathar6 a, pendant plus de dix ans, travaillé le théâtre comique sur des places publiques, c'est-à-dire sur des tréteaux, en plein air, comme du temps des soties, fabliaux et de la Commedia dell'arte. Avant que le théâtre ne revienne aux théâtres, qu'il avait en quelque sorte quitté depuis l'Antiquité. Dès lors,la compagnie a mis en tréteaux la scène du Théâtre 13, en y ajoutant un pont vénitien ressemblant à celui du Rialto. Ainsi, nous voilà dehors tout en restant dedans, surpris aussi par ces personnages truculents, hauts en couleurs, de costume mais aussi de mimes (les accents seraient plutôt à pousser ; ou supprimer...).La belle veuve riche, Rosaura, les reçoit tour à tour : un Anglais, un Français, un Espagnol et un Italien. Ils lui font la cour comme des paons (un peu saouls). Le deuxième acte est plus mou. Les maîtres dépêchent leur valet auprès de la veuve, pour lui offrir des cadeaux. Le Français, systématiquement amourrrrreux de toute femme souriante (il n'a que l'amour à la bouche, de l'autre) et l'Espagnol, à cheval essentiellement sur son honneur d'arbre généalogique, partage les services du même Arlequin, clown maigre et gaffeur ; d'où confusion et quiproquos à profusions, attendus, mais le public rit franchement, donc je m'amuse. Et je reste.Heureusement, car le début du troisième acte est vraiment très drôle. Complètement anachronique, mais tant mieux. Voilà les quatre nobles amoureux qui viennent faire les Frères Jacques, en combinaison moulante polyester plus ou moins fluo, et qui nous chantent et jouent le Stand by me de Ben e King. Irrésistible. La bonne humeur et l'énergie qui s'en dégagent lancent la suite et redonnent du souffle à l'ensemble. Les acteurs se sentent alors bien plus en confiance et jouent leur caricature à fond, piégés par la ruse, fort conventionnelle, de la veuve. Car jusque là, c'est un peu ce qui manquait au jeu, comme si le passage des places publiques au théâtre intimidait encore les acteurs (sauf une), comme s'ils se sentaient obligés de "jouer comme dans une salle". Alors que, dès qu'ils osent se lâcher comme "au dehors", c'est beaucoup plus intéressant. C'est d'autant plus étonnant que la pièce elle-même fut l'une des premières pièces entièrement écrites du théâtre italien. Goldoni passe avec elle, du dehors au dedans, de l'improvisation et des masques de la Commedia (dont il garde d'ailleurs, en plus d'Arlequin, le gros Docteur et le sec Pantalon) au texte imposé et à la création de nouveaux personnages - du moins leur ébauche comique.Seule Axelle Girard, jeune comédienne pimpante, tient bien, de bout en bout, dans l'excès mais aussi la nuance, cette sorte de culot de fond nécessaire à tous les personnages : elle jubile, avec fermeté. Stéphanie Mathieu, la veuve, tire les fils de l'intrigue avec beaucoup de grâce et de présence. Tous les autres, tous, ont certainement la vis comica, mais allez-y à fond les gars, enfoncez-la ;-) En résumé : allez-y avec des enfants, si vous n'en avez pas, engagez-en pour vous babysitter, et vous ne vous en amuserez que davantage. J'en suis déjà content :-)
Philippe Dohy
01/02/2007
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Alex Lorette
Mise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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Mouton Noir
de Alex LoretteMise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer