Stéphane Duprat

de Stéphane Duprat, Laurent Ardoint
Mise en scène de Stéphane Duprat
Avec Stéphane Duprat
Une pièce qui décrit l’itinéraire d’un homme ordinaire...
Une femme vous quitte ? Une tragédie ! Parfois une bonne affaire ! Deux femmes vous quittent ? Un manque de chance, une injustice, peut-être aussi une bonne affaire ! Un souffle ? Un soulagement, une respiration, une affaire réglée ! Trois ?!!! Le destin, le châtiment des dieux, le courroux céleste, le fatum de la grande tragédie ! Pour le moins, toute l’histoire d’dipe et de Phèdre ! Mais quatre, cinq, toutes, le répondeur et les poupées gonflables, alors un symptôme !!! Celui manifestement que met en scène avec brio Stéphane Duprat dans son spectacle hautement inscrit dans la tradition du café-théâtre. Tout y va vite. Le personnage de la pièce est le paragon de la sottise. Pas méchant pour un sou, sympathique mais affreusement convaincu de ses petites vérités. Responsable de rien. Toujours l’autre, mais sans acrimonie. Aucune question : ni sur lui, l’autre ou eux, ni sur le monde. La femme, les femmes, les amours ou l’amour n’alchimisent rien faute d’imagination. II glisse sur la vie, slalome sur l’océan de la non-pensée, enchaîne de petits riens. L’autre n’est jamais un révélateur de conscience. Eternel retour : Erika s’en va, Erika revient, repart, et d’autres. Poncifs, stéréotypes, clichés, tout y passe avec un art du clin d’œil et une bonne conviction, un contentement de soi terriblement banal. Etanchéité ! Ainsi font, font, font les petites marionnettes dans un monde sans livres ou dans une conscience endormie.Stéphane Duprat, ludion bondissant, nous entraîne dans un tourbillon où l’insignifiance est reine : illustration drôlatique du Mythe de la caverne avant la violence pédagogique du philosophe qui arrache le prisonnier à ses obscurités et ses préjugés... On y rit beaucoup d’un rire de surface : les expressions du visage sont justes et amusantes, l’amalgame total, le rythme endiablé. Danse du rien. Surtout, Stéphane Duprat démontre son sens du mime, le rendant à la fois corrosif et parfois poétique, et son art du décalage. Les propos côtoient l’absurde sans rien vraiment inventer de nouveau mais l’atmosphère est joyeuse et bon enfant. Un moment agréable et sympathique.
Marie-José Pradez
20/07/2005

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles TordjmanMise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
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PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian

