Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?
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de Joseph Agostini, Caroline Sourrisseau
Mise en scène de Joseph Agostini
Avec Elsa Zadkine
Une jeune femme blonde déboule sur scène avec son sac de courses. Elle se met à nous parler de Dalida. Passionnément, follement, tragiquement.
Une jeune femme blonde nous raconte la vie de cette chanteuse populaire comme s'il s'agissait de la sienne. De sa naissance en Egypte à son arrivée à Paris, de Bambino à Je suis malade, elle nous relate le destin de Dalida, tantôt avec tristesse tantôt avec jubilation. Mais qui est cette jeune femme ? Une fan de l'artiste ? Une amoureuse de la femme ? Une sociologue qui nous ferait une farce et mènerait en fait une enquête sur la vie des stars ? Mystère ! Du miroir du salon à la table de la cuisine, elle met du cur à l'ouvrage et emmène le public dans une histoire tragi-comique, où l'amour et la mort s'entremêlent.Les vies des stars font partie de notre culture au même titre que n'importe quelles mythologies. Romy Schneider, James Dean, Marilyn Monr... Leurs existences ont laissé des traces dorées, sur lesquelles nous marcherons longtemps encore. Et que dire de Dalida, cette chanteuse populaire qui a régné trente ans sur la chanson française et internationale ? Imitée, montrée du doigt, tournée en dérision, elle n'en est pas moins l'une des dernières stars du music hall. Le jeu de miroirs avec son public a fonctionné à merveille ! La voilà aujourd'hui aimée et adulée autant que de son vivant. Le personnage de la pièce porte à lui seul tous les "stigmates" de cette idolâtrie moderne. Son évocation de Dalida, pleine d'émotion et de ferveur, est jalonnée de textes d'André Gide, Cesare Pavese, Milan Kundera, Edgar Morin ou bien encore Eugène Ionesco, dits par une voix au lointain... "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide", écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Et soudain, le destin de Dalida semble contenir le sens de la vie et de la mort pour le personnage de la pièce. Par là-même, la chanteuse devient une "légende", dans le vrai sens du terme. Cette légende est véhiculée par la parole, celle-là même qui nous raconte la vie de la star, de sa naissance au Caire à sa mort, dans sa maison de Montmartre.Le personnage évolue dans un monde familier, épluche ses pommes de terre, se recoiffe... La photo de Dalida est pourtant là, présente en permanence. Elle fait partie de son quotidien, lui permet d'affronter le monde. Elle est devenue une "icône" dans un univers profane, où les gestes s'opèrent de manière mécanique et frénétique.Personnage incontournable de la chanson française, Dalida a chanté en huit langues. Elle a dansé l'Egypte et l'Italie. Elle a séduit la France avec un bouzouki ! Toutes les rengaines espagnoles et italiennes, tous les refrains de Paris, tous les twists, tous les rythmes saccadés qui se sont incrustés en elle ! Tantôt brune volcanique, tantôt blonde hiératique, tantôt vamp à la chevelure de feu, tantôt tragédienne de cinéma, Dalida a de multiples visages. De Gigi l'Amoroso à Avec le temps, de La Danse de Zorba à Mourir sur scène, elle reste encore aujourd'hui insaisissable... Tout au long de sa vie, au-delà de son personnage de music hall, Dalida a toujours aspiré à la réflexion et à la croyance. Voilà pourquoi l'idée de mélanger des textes littéraires et ses chansons n'est pas incongrue. Evoquer la vie de Dalida, c'est aussi méditer sur le sens de la vie, de la mort et du destin.
Joseph Agostini
08/04/2005
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
Quelle performance....Faut oser, un spectacle en noir et blanc et muet, accompagné par un piano en direct ( Clément Darlu ou Gabriel Ortega ) Chapeau ! je suis admirative. Charlot erre dans les rues quand il rencontre une jeune aveugle qui vend des fleurs, Il s'éprend d'elle.....va...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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Lights on Chaplin
de Alwina Najem-MeyerMise en scène de Alwina Najem-Meyer
Quelle performance....Faut oser, un spectacle en noir et blanc et muet, accompagné par un piano en direct ( Clément Darlu ou Gabriel Ortega ) Chapeau ! je suis admirative. Charlot erre dans les rues quand il rencontre une jeune aveugle qui vend des fleurs, Il s'éprend d'elle.....va...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina