Wilde – Chopin : De profundis
de Oscar Wilde
Mise en scène de Michel Voletti
Avec Michel Voletti (récitant), Mickaël Lipari-Mayer (piano)
La musique de Chopin et les mots de Wilde !
Ne ratez pas les 7 représentations exceptionnelles jusqu’au 9 décembre 2019 ! La lecture d’une
magnifique lettre d’amour d’Oscar Wilde à son amant, interprétée par Michel Voletti, sur fond
musical de Chopin et d’autres compositeurs.
Michel Voletti est un comédien chevronné. Depuis quelques décennies, au niveau international, il a
touché à tout : théâtre, cinéma, doublage… Il découvre avec émotion, adapte et met en scène, il y a
quelques années, la dernière œuvre en prose d’Oscar Wilde « De Profundis », une émouvante lettre
d’amour écrite par le romancier, en 1897 lors de son incarcération dans la geôle de Reading, à son
jeune ami Lord Alfred Douglas,
Cette fois-ci, Michel Voletti reprend ce texte magnifique en étant accompagné d’un pianiste
classique. Le pianiste virtuose Pascal Amoyel a accompagné son brillant élève Mickaël Lipari-
Mayer dans la direction musicale de ce spectacle.
Dans sa solitaire geôle de la prison de Reading, Oscar Wilde est loin des cocktails, des premières
fastueuses et de ses rencontres mondaines d’antan. Après 14 mois de travaux forcés, il a enfin la
possibilité exceptionnelle d’avoir un petit matériel d’écriture. L’auteur du « Portrait de Dorian
Gray » obtient la permission d’écrire à condition de remettre tous les soirs ses écrits, son papier et
son stylo aux autorités pénitentiaires.
Malgré tout, il rédige une longue lettre, « De Profundis » à son jeune amant, Lord Alfred Douglas
dans laquelle il éprouve le besoin de faire le bilan de leur relation.
« De Profundis », c’est la lettre d’un homme se livrant à nu à son jeune amant, parlant à la fois de
son amour désespéré, de sa colère de se retrouver dans cette situation, sa colère contre le père de
Lord Alfred qui a fait en sorte de l’emprisonner loin de son fils, et sa colère contre Alfred qui ne
donne pas signe de vie et ne se bat pas pour lui. Il lui parle de sa descente aux enfers, de ses pensées
sur l’Art, l’humanité, l’amour, le pardon, mais aussi de sa découverte du Christ, de l’humilité et de
la beauté de l’âme. Il vocifère aussi contre Alfred, le décrit comme colérique, haineux,
manipulateur, irresponsable, égocentrique, peu ouvert à l’art et surtout très immature. Wilde se
remet en question, se reprochant d’avoir gaspillé son temps avec son jeune amant ingrat selon lui.
Les reproches pleuvent, évoquant les blessures qu’il lui a infligées en toute désinvolture, mais il
parle aussi d’amour profond, de sa détresse de ne plus le voir et de la dépendance réciproque qu’ils
vivent « Je devais garder à tout prix l’Amour dans mon cœur. Si j’allais en prison sans Amour, que
serait devenue mon Ame ? ».
La lecture de cette lettre par la belle voix chaude de Michel Voletti nous fait vivre tous ces moments
intenses, nous faisant savourer l’écriture soignée et l’enchainement fluide des phrases du romancier.
La magnifique musique de Chopin, mais aussi de Schubert, Schumann, Ravel, Bach et d’autres,
entrecoupe au bon moment des passages de la lettre, renforçant l’intensité des mots et des
sentiments ressentis par les spectateurs. Oscar Wilde avait d’ailleurs beaucoup d’affection pour
Chopin, son compositeur favori. La maîtrise des partitions par Mickaël Lipari-Mayer est indéniable
et il nous donne à entendre une parenthèse enchanteresse entre chaque moment, parfois désespéré
de la lettre.
Jusqu’au 9 décembre prochain, vous avez presque chaque lundi la possibilité d’écouter prose et
musique se conjuguer magnifiquement dans le bel théâtre renaissance du Ranelagh. Un moment
privilégié à ne pas manquer !
magnifique lettre d’amour d’Oscar Wilde à son amant, interprétée par Michel Voletti, sur fond
musical de Chopin et d’autres compositeurs.
Michel Voletti est un comédien chevronné. Depuis quelques décennies, au niveau international, il a
touché à tout : théâtre, cinéma, doublage… Il découvre avec émotion, adapte et met en scène, il y a
quelques années, la dernière œuvre en prose d’Oscar Wilde « De Profundis », une émouvante lettre
d’amour écrite par le romancier, en 1897 lors de son incarcération dans la geôle de Reading, à son
jeune ami Lord Alfred Douglas,
Cette fois-ci, Michel Voletti reprend ce texte magnifique en étant accompagné d’un pianiste
classique. Le pianiste virtuose Pascal Amoyel a accompagné son brillant élève Mickaël Lipari-
Mayer dans la direction musicale de ce spectacle.
Dans sa solitaire geôle de la prison de Reading, Oscar Wilde est loin des cocktails, des premières
fastueuses et de ses rencontres mondaines d’antan. Après 14 mois de travaux forcés, il a enfin la
possibilité exceptionnelle d’avoir un petit matériel d’écriture. L’auteur du « Portrait de Dorian
Gray » obtient la permission d’écrire à condition de remettre tous les soirs ses écrits, son papier et
son stylo aux autorités pénitentiaires.
Malgré tout, il rédige une longue lettre, « De Profundis » à son jeune amant, Lord Alfred Douglas
dans laquelle il éprouve le besoin de faire le bilan de leur relation.
« De Profundis », c’est la lettre d’un homme se livrant à nu à son jeune amant, parlant à la fois de
son amour désespéré, de sa colère de se retrouver dans cette situation, sa colère contre le père de
Lord Alfred qui a fait en sorte de l’emprisonner loin de son fils, et sa colère contre Alfred qui ne
donne pas signe de vie et ne se bat pas pour lui. Il lui parle de sa descente aux enfers, de ses pensées
sur l’Art, l’humanité, l’amour, le pardon, mais aussi de sa découverte du Christ, de l’humilité et de
la beauté de l’âme. Il vocifère aussi contre Alfred, le décrit comme colérique, haineux,
manipulateur, irresponsable, égocentrique, peu ouvert à l’art et surtout très immature. Wilde se
remet en question, se reprochant d’avoir gaspillé son temps avec son jeune amant ingrat selon lui.
Les reproches pleuvent, évoquant les blessures qu’il lui a infligées en toute désinvolture, mais il
parle aussi d’amour profond, de sa détresse de ne plus le voir et de la dépendance réciproque qu’ils
vivent « Je devais garder à tout prix l’Amour dans mon cœur. Si j’allais en prison sans Amour, que
serait devenue mon Ame ? ».
La lecture de cette lettre par la belle voix chaude de Michel Voletti nous fait vivre tous ces moments
intenses, nous faisant savourer l’écriture soignée et l’enchainement fluide des phrases du romancier.
La magnifique musique de Chopin, mais aussi de Schubert, Schumann, Ravel, Bach et d’autres,
entrecoupe au bon moment des passages de la lettre, renforçant l’intensité des mots et des
sentiments ressentis par les spectateurs. Oscar Wilde avait d’ailleurs beaucoup d’affection pour
Chopin, son compositeur favori. La maîtrise des partitions par Mickaël Lipari-Mayer est indéniable
et il nous donne à entendre une parenthèse enchanteresse entre chaque moment, parfois désespéré
de la lettre.
Jusqu’au 9 décembre prochain, vous avez presque chaque lundi la possibilité d’écouter prose et
musique se conjuguer magnifiquement dans le bel théâtre renaissance du Ranelagh. Un moment
privilégié à ne pas manquer !
Mary Matys
20/10/2019
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Mise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
AVIGNON
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel DarleyMise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera