Confessions d'un strip-teaser
de Magali Morel
Mise en scène de Magali Morel
Avec Romaric Poirier
Un strip-teaser nous confesse ses passions : l'amour, le sexe et les femmes
Magali Morel présente au Théâtre Clavel sa première production à Paris. C'est le grand saut pour cette jeune metteur en scène de 26 ans qui nous vient tout droit de Belgique. Elle n'en est pourtant pas à sa première mise en scène : six ans déjà qu'elle monte des uvres de Lessing, Montherlant, Dostoïevski, Goldoni, Ionesco, Jarry, Duras, Rullier... Aujourd'hui, elle se lance dans l'arène parisienne c'est dire son enthousiasme avec un spectacle qu'elle a, elle-même, écrit. Ou plutôt deux : les Confessions d'un strip-teaser s'accompagnent d'une version féminine au nom tout aussi aguicheur : Confessions d'une strip-teaseuse. Deux spectacles qui se veulent "complémentaires", sorte de diptyque dans lesquels le spectateur devient un confident privilégié de l'artiste. Au rythme de ses déshabillages successifs, ce "libertin de l'an 2000" nous confesse ses passions : l'amour, le sexe et les femmes.
"L'ébauche du premier spectacle (ndlr : Confessions d'un strip-teaser) dormait dans un tiroir, raconte Magali Morel. Jusqu'au jour où j'ai moi-même assisté à un strip-tease : un déclic qui m'a permis de terminer l'écriture de la pièce, mon bébé".Il en ressort une texte à l'écriture fluide, sans détour : on se croirait presque dans cette loge obscure de cabaret, à écouter les confidences du strip-teaser... Se dégage alors une étonnante complicité entre le comédien et les spectateurs. Un échange fort appréciable, comme on aimerait en voir, il est vrai, plus souvent au théâtre. Romaric Poirier, dans le rôle de ce strip-teaser plus vrai que nature, s'amuse avec le public. Avec un plaisir non dissimulé puisqu'il se considère lui-même un tantinet exhibitionniste ! Le comédien profite de la poésie du texte pour accentuer l'excentricité de son personnage. Pour le plus grand plaisir, sans doute, des spectatrices qui passeront à coup sûr une excellente soirée...Des débuts parisiens prometteurs pour Magali Morel. Comment ne pas assister, dans la foulée, à la version féminine jouée en alternance au théâtre Clavel ?
"L'ébauche du premier spectacle (ndlr : Confessions d'un strip-teaser) dormait dans un tiroir, raconte Magali Morel. Jusqu'au jour où j'ai moi-même assisté à un strip-tease : un déclic qui m'a permis de terminer l'écriture de la pièce, mon bébé".Il en ressort une texte à l'écriture fluide, sans détour : on se croirait presque dans cette loge obscure de cabaret, à écouter les confidences du strip-teaser... Se dégage alors une étonnante complicité entre le comédien et les spectateurs. Un échange fort appréciable, comme on aimerait en voir, il est vrai, plus souvent au théâtre. Romaric Poirier, dans le rôle de ce strip-teaser plus vrai que nature, s'amuse avec le public. Avec un plaisir non dissimulé puisqu'il se considère lui-même un tantinet exhibitionniste ! Le comédien profite de la poésie du texte pour accentuer l'excentricité de son personnage. Pour le plus grand plaisir, sans doute, des spectatrices qui passeront à coup sûr une excellente soirée...Des débuts parisiens prometteurs pour Magali Morel. Comment ne pas assister, dans la foulée, à la version féminine jouée en alternance au théâtre Clavel ?
Mathieu Girandola
09/11/2002
Se joue également la version féminine, Confession d'une strip-teaseuse.
AVIGNON
Théâtre de l'Etincelle
Mise en scène de Geneviève Brett
Génial ! Un dramaturge écrit une pièce de théâtre, mais il est en mal d'inspiration. Sa compagne n'est pas super adhérente à sa nouvelle dramaturgie. Survient un personnage, non invité, qui bouscule la routine de ce couple. Le Diable, de son prénom Méphisto, veut emporter...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre de l'Etincelle
AVIGNON
Mephisto valse
de François BrettMise en scène de Geneviève Brett
Génial ! Un dramaturge écrit une pièce de théâtre, mais il est en mal d'inspiration. Sa compagne n'est pas super adhérente à sa nouvelle dramaturgie. Survient un personnage, non invité, qui bouscule la routine de ce couple. Le Diable, de son prénom Méphisto, veut emporter...
L'avis de Geneviève Brissot