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Rosa Luxemburg Kabarett
de Viviane Théophilidès
Mise en scène de Viviane Théophilidès
Avec Géraldine Agostini, Sophie de La Rochefoucauld, Anna Kupfer, Viviane Théophilidès, Bernard Vergne
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Du 06/07/2018 au 25/07/2018
16h25, relâches les 12 et 19 juillet.
Théâtre des Carmes - André Benedetto
6, place des Carmes
84000 AVIGNON
04 90 82 20 47
Site Internet
Un jour je reviendrai et nous serons des millions !
C’est la dernière phrase prononcée par le gladiateur Spartacus avant sa mort crucifiée. Et c’est aussi la dernière dite par Rosa Luxemburg dans le magnifique spectacle écrit et mise en scène par Viviane Théophilidès au Théâtre des Carmes André Benedetto. Rosa Luxemburg venait de fonder le mouvement révolutionnaire Spartakus. Elle fut exécutée en 1919 par les Corps Francs qui deviendront plus tard les nazis.
Spectacle brechtien s’il en fut… Chacun des cinq participants interprète plusieurs personnages. Dans celui de Rosa, très bien évoquée par Ernest Pignon-Ernest sur son affiche, Sophie de la Rochefoucauld est excellente et pleine d’énergie. Elle sait donner à son héroïne sa dimension révolutionnaire actuelle en même temps que celle, plus quotidienne, de la femme cultivée et sensible. Nous sommes au cabaret… Aussi, on approuve Anna Kupfer – qui chante Rosa – dans ses accents qui évoquent parfois Germaine Montero, quelle que soit la langue dans laquelle elle s’exprime… Géraldine Agostini, la pianiste, auteur des arrangements musicaux, accompagne avantageusement la chanteuse. Bernard Vergne, le seul homme de la troupe, tient bien son rôle de meneur de jeu, secondant Viviane Théophilidès, auteur, metteuse en scène et actrice de cette revue qu’elle mène avec brio.
Car il s’agit aussi et surtout d’une revue, d’un cabaret, à l’allemande, peuplé de chansons, mais qui ne perd jamais pied avec le réel… Ici, c’est l’histoire qui est convoquée – et la mémoire collective à qui il est fait appel -. Mais ce spectacle nous ramène sans cesse au contemporain. Il ne nous parle d’hier que pour mieux nous faire sentir aujourd’hui… Les anachronismes – voulus – ne sont là que pour nous éclairer… surtout à la fin du spectacle.
Tous les protagonistes font preuve d’une belle énergie, servie par la modestie du décor et de la mise en scène qui n’enlève rien au spectacle… A l’inverse, celui-ci y gagne en signification… et sans doute en force, en puissance…
André Benedetto, s’il eut été présent, aurait sans doute aimé que ce spectacle se déroulât sur le plateau de son beau Théâtre des Carmes qui retrouve ici un moment toute sa fonction et redevient ce "lieu où souffle l’esprit" et où se réécrit l’Histoire, si loin et à la fois si proche de nous…
Spectacle brechtien s’il en fut… Chacun des cinq participants interprète plusieurs personnages. Dans celui de Rosa, très bien évoquée par Ernest Pignon-Ernest sur son affiche, Sophie de la Rochefoucauld est excellente et pleine d’énergie. Elle sait donner à son héroïne sa dimension révolutionnaire actuelle en même temps que celle, plus quotidienne, de la femme cultivée et sensible. Nous sommes au cabaret… Aussi, on approuve Anna Kupfer – qui chante Rosa – dans ses accents qui évoquent parfois Germaine Montero, quelle que soit la langue dans laquelle elle s’exprime… Géraldine Agostini, la pianiste, auteur des arrangements musicaux, accompagne avantageusement la chanteuse. Bernard Vergne, le seul homme de la troupe, tient bien son rôle de meneur de jeu, secondant Viviane Théophilidès, auteur, metteuse en scène et actrice de cette revue qu’elle mène avec brio.
Car il s’agit aussi et surtout d’une revue, d’un cabaret, à l’allemande, peuplé de chansons, mais qui ne perd jamais pied avec le réel… Ici, c’est l’histoire qui est convoquée – et la mémoire collective à qui il est fait appel -. Mais ce spectacle nous ramène sans cesse au contemporain. Il ne nous parle d’hier que pour mieux nous faire sentir aujourd’hui… Les anachronismes – voulus – ne sont là que pour nous éclairer… surtout à la fin du spectacle.
Tous les protagonistes font preuve d’une belle énergie, servie par la modestie du décor et de la mise en scène qui n’enlève rien au spectacle… A l’inverse, celui-ci y gagne en signification… et sans doute en force, en puissance…
André Benedetto, s’il eut été présent, aurait sans doute aimé que ce spectacle se déroulât sur le plateau de son beau Théâtre des Carmes qui retrouve ici un moment toute sa fonction et redevient ce "lieu où souffle l’esprit" et où se réécrit l’Histoire, si loin et à la fois si proche de nous…
Henri Lepine
18/07/2018
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Pierre De Lune
de Dorothée Leveau
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
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