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Un ennemi du peuple
de Henrik Ibsen, Jean-Marie Piemme, Sébastien Bournac
Mise en scène de Sébastien Bournac
Avec Élodie Buisson, Alexandra Castellon, Anne Duverneuil, Régis Goudot, Jean-François Lapalus, Régis Lux, Ismaël Ruggiero
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Du 08/03/2018 au 16/03/2018
20h.
Théâtre Sorano
35 allées Jules Guesdes
31000 TOULOUSE
Métro Carmes ou Palais de Justice (ligne B)
05 34 31 67 16
Site Internet
« La pièce montre que la recherche de la vérité n’est pas une activité froide, détachée, elle est passionnelle, elle cache une passion. Et la passion de la vérité est hélas une passion comme les autres : elle attaque la lucidité. » Jean-Marie Piemme, adaptation
Cette pièce de théâtre, où l’on observe passivement la lente déchéance d’un médecin, de son nom Stockmann, expose un conflit politique ; où malgré les liens de sang, les enjeux ne laissent aucune chance d’entrevoir un brin de respect familial. Le médecin, à travers ses recherches, découvre que les eaux d’un établissement thermal de la ville sont pollués. La guerre est déclarée. D’un coté une morale humaine, de l’autre une moral financière, ce spectacle interroge autant qu’il fascine. Le pouvoir étouffe le conflit.
Le médecin, frère d’un décideur politique, perd peu à peu ses soutiens, sous l’influence de son frère. Malgré « la majorité compacte », le docteur Stockmann ne peut lutter. Alors les intérêts économiques sont-ils plus importants que la santé publique ? La réputation est-elle à la place centrale de notre société ?
Pour Sébastien Bournac, le metteur en scène, « un ennemi du peuple » est avant tout une pièce de colère qui naît d’un sentiment d’injustice. Le point de départ est d’abord le parcours d’un homme, le docteur Stockmann, double complexe et ambigu de l’auteur.
Cette œuvre théâtrale, d’une rare beauté, met en œuvre cet ennemi de la bourgeoisie, qui finit par devenir un ennemi du peuple. Un sentiment de déloyauté règne sur le docteur. Sa folie l’amène dans de grandes tirades, à la fois complexes et éblouissantes, sur des routes de pensées solitaires. Son combat, imaginairement réel pour le pouvoir, pour mettre en lumière la simple vérité, est une bataille féroce et acharnée, où la peur des conséquences sur la vie, sur leur portemonnaie fait renverser le discours du docteur comme absurde et inconscient. Notre monde est il si sauvage que cela ?
Cette comédie, cette tragédie subtile et folle par sa beauté, alimente les débats à travers des questionnements, à travers un art qui fait réfléchir sur la société et sur ce que nous sommes. Il s’agit d’évoquer les relations humaines. Elles ne sont pas toujours si belles.
Le jeu des acteurs et des actrices, si naturel et si juste, apporte une émotion particulière. Le tableau se modifie au cours des actes, évoluant sur un fil rompu avec le temps. Le médecin rejeté, ne perd pas espoir. Sa volonté d’exprimer la vérité sur d’autres sujets est bien trop grande. Un rideau blanc pour débuter, un docteur en blouse blanche pour terminer, une phrase poignante pour jubiler, quelle œuvre !
Le médecin, frère d’un décideur politique, perd peu à peu ses soutiens, sous l’influence de son frère. Malgré « la majorité compacte », le docteur Stockmann ne peut lutter. Alors les intérêts économiques sont-ils plus importants que la santé publique ? La réputation est-elle à la place centrale de notre société ?
Pour Sébastien Bournac, le metteur en scène, « un ennemi du peuple » est avant tout une pièce de colère qui naît d’un sentiment d’injustice. Le point de départ est d’abord le parcours d’un homme, le docteur Stockmann, double complexe et ambigu de l’auteur.
Cette œuvre théâtrale, d’une rare beauté, met en œuvre cet ennemi de la bourgeoisie, qui finit par devenir un ennemi du peuple. Un sentiment de déloyauté règne sur le docteur. Sa folie l’amène dans de grandes tirades, à la fois complexes et éblouissantes, sur des routes de pensées solitaires. Son combat, imaginairement réel pour le pouvoir, pour mettre en lumière la simple vérité, est une bataille féroce et acharnée, où la peur des conséquences sur la vie, sur leur portemonnaie fait renverser le discours du docteur comme absurde et inconscient. Notre monde est il si sauvage que cela ?
Cette comédie, cette tragédie subtile et folle par sa beauté, alimente les débats à travers des questionnements, à travers un art qui fait réfléchir sur la société et sur ce que nous sommes. Il s’agit d’évoquer les relations humaines. Elles ne sont pas toujours si belles.
Le jeu des acteurs et des actrices, si naturel et si juste, apporte une émotion particulière. Le tableau se modifie au cours des actes, évoluant sur un fil rompu avec le temps. Le médecin rejeté, ne perd pas espoir. Sa volonté d’exprimer la vérité sur d’autres sujets est bien trop grande. Un rideau blanc pour débuter, un docteur en blouse blanche pour terminer, une phrase poignante pour jubiler, quelle œuvre !
Tournié Bastien
17/03/2018
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre La Luna
de François Wioland
Mise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre La Luna
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AVIGNON
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"J'aimerais arrêtée"
de François WiolandMise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot