Le Non de Klara
de Soazig Aaron
Mise en scène de Manon Allouch
Avec Françoise Allouch, Sylvie Gilles, Manon Allouch, Juliette Peytavin
Ce spectacle à deux voix est tiré du roman de Soazig Aaron, publié en 2002. Il a obtenu, la même année, le prix Goncourt du premier roman.
Nous sommes le 29 juillet 1945. Angelika (Sylvie Gilles puis Manon Allouch) confie à son journal intime que sa belle-sœur et amie Klara (Françoise Allouch puis Juliette Peytavin), juive allemande, est revenue d'Auschwitz. Elle a déambulé durant plusieurs mois avant de revenir à Paris auprès d'Angelika. C'est une Klara ravagée par la douleur qui revient du monde des morts. Angelika peine à la reconnaitre. D'abord, enfermée dans un mutisme glacial, elle refuse de s'alimenter puis finit par se livrer.
Elle sent, du fond de ses entrailles, qu'aucune réhabilitation n'est possible après avoir connu l'horreur de la déportation. Elle ne reconnait plus les codes d'une vie "normale". Elle sait que sa destruction psychologique est inguérissable. Elle rejette avec brutalité et fermeté ce que les camps lui ont prouvé : ceux qui ont eu pitié des autres sont morts, ceux qui ont eu pitié d'eux-mêmes sont morts, tous sont morts pour rien, gratuitement, atrocement.
Le texte est d'une rare violence et les idées inhabituellement évoquées sur la shoah. Cette lecture, plus jouée que lue, est servie par d'excellentes comédiennes. Les silences, les colères froides, les retenues sont minutieusement placées aux parfaits endroits. Cette œuvre pourrait être un récit réel tant l'interprétation et le texte ont une force et une puissance qui ignorent pathos et lamentation tout en nous bouleversant intensément et longtemps après le spectacle.
Elle sent, du fond de ses entrailles, qu'aucune réhabilitation n'est possible après avoir connu l'horreur de la déportation. Elle ne reconnait plus les codes d'une vie "normale". Elle sait que sa destruction psychologique est inguérissable. Elle rejette avec brutalité et fermeté ce que les camps lui ont prouvé : ceux qui ont eu pitié des autres sont morts, ceux qui ont eu pitié d'eux-mêmes sont morts, tous sont morts pour rien, gratuitement, atrocement.
Le texte est d'une rare violence et les idées inhabituellement évoquées sur la shoah. Cette lecture, plus jouée que lue, est servie par d'excellentes comédiennes. Les silences, les colères froides, les retenues sont minutieusement placées aux parfaits endroits. Cette œuvre pourrait être un récit réel tant l'interprétation et le texte ont une force et une puissance qui ignorent pathos et lamentation tout en nous bouleversant intensément et longtemps après le spectacle.
Jeanne-Marie Guillou
24/07/2017
AVIGNON
l'Episcène
Mise en scène de Jérôme Jacob-Paquay
Un homme qui fuit le monde, vit dans une grotte, et décide de nous raconter l'histoire de ce petit garçon, vous savez, ce petit garçon qui aime se promener dans la forêt. Et qui découvre un jour......................Cet homme nous raconte sa vie, ses pensées, ses désirs. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
l'Episcène
AVIGNON
Des Chèvres en Corrèze
de Dimitri LepageMise en scène de Jérôme Jacob-Paquay
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L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard