




Oliver Twist, le musical
de Christopher Delarue, Shay Alon
Mise en scène de Ladislas Chollat
Avec La troupe d'Oliver Twist
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Jusqu'au 31/12/2016
Salle Gaveau
45 Rue La Boétie
75008 PARIS
01 49 53 05 07
Site Internet
Enfin une grande comédie musicale, dans la tradition de Broadway, a vu le jour en France.
La magnifique Salle Gaveau accueille avec brio pour la toute première fois une comédie musicale de grand standing, avec une mise en scène très ingénieuse par Ladislas Chollat, produit par Alexandre Piot.
La scénographie et le décor sont très ingénieux, avec une réelle optimisation de tout l'espace, du plateau aux balcons, sans oublier la salle des spectateurs. Le décor est minimaliste et l’utilisation de projection d’images et de vidéos donnent de la profondeur et ajoute du réalisme et un côté magique. On navigue d'un tableau à l'autre avec beaucoup d'esthétisme. Rien n'est en trop, tout est minutieusement métré et justifié, avec deux niveaux de jeu : à l'étage, la bourgeoisie, et en bas, le bas-peuple dans la crasse. Les costumes peignent magnifiquement le Londres du XIXème siècle ; entre misère et bourgeoisie.
Shay Alon dirige depuis son balcon, l'orchestre de 6 musiciens (bois, cordes, cuivres, claviers et percussions). La musique accompagne le spectacle dans la tradition de Broadway. De l'ouverture au final, on est transporté par la musique, par les mélodies entêtantes, les harmonies et contre-chants envoutants. Les arrangements sont formidables et on oublie rapidement qu'ils sont seulement 6 dans l'orchestre. On apprécie le thème récurrent d'Oliver, à la recherche de sa famille. Quant au livret et aux paroles, ils sont écrits avec intelligence et beaucoup de rythme par Christopher Delarue. On apprécie également la surtitrage en anglais.
L’ensemble et personnages secondaires brillent d'excellence. Ils élèvent et portent le spectacle d'un bout à l'autre. Ils sont tous très touchants, attachants, très vrais. Le jeu d'acteur est intense, rythmé et ils nous font croire à la famine, à la misère, aux poux, aux maladies... Ils nous font rire, et nous donnent envie de pleurer. Les artistes sont complets et très impressionnants. Ils passent d'un personnage à un autre en un clin d'œil, et on y voit que du feu. On notera tout de même quelques maladresses de jeu de Nicolas Motet, qui nous font parfois décrocher de l'histoire principale. Il réalise malgré cela une belle prouesse pour sa première expérience dans le théâtre musical.
Enfin une grande comédie musicale, dans la tradition de Broadway, a vu le jour en France. Ça donne de l'espoir pour les futures créations musicales françaises, et sonne, je l'espère, l'heure d'un renouveau pour la comédie musicale en France.
La scénographie et le décor sont très ingénieux, avec une réelle optimisation de tout l'espace, du plateau aux balcons, sans oublier la salle des spectateurs. Le décor est minimaliste et l’utilisation de projection d’images et de vidéos donnent de la profondeur et ajoute du réalisme et un côté magique. On navigue d'un tableau à l'autre avec beaucoup d'esthétisme. Rien n'est en trop, tout est minutieusement métré et justifié, avec deux niveaux de jeu : à l'étage, la bourgeoisie, et en bas, le bas-peuple dans la crasse. Les costumes peignent magnifiquement le Londres du XIXème siècle ; entre misère et bourgeoisie.
Shay Alon dirige depuis son balcon, l'orchestre de 6 musiciens (bois, cordes, cuivres, claviers et percussions). La musique accompagne le spectacle dans la tradition de Broadway. De l'ouverture au final, on est transporté par la musique, par les mélodies entêtantes, les harmonies et contre-chants envoutants. Les arrangements sont formidables et on oublie rapidement qu'ils sont seulement 6 dans l'orchestre. On apprécie le thème récurrent d'Oliver, à la recherche de sa famille. Quant au livret et aux paroles, ils sont écrits avec intelligence et beaucoup de rythme par Christopher Delarue. On apprécie également la surtitrage en anglais.
L’ensemble et personnages secondaires brillent d'excellence. Ils élèvent et portent le spectacle d'un bout à l'autre. Ils sont tous très touchants, attachants, très vrais. Le jeu d'acteur est intense, rythmé et ils nous font croire à la famine, à la misère, aux poux, aux maladies... Ils nous font rire, et nous donnent envie de pleurer. Les artistes sont complets et très impressionnants. Ils passent d'un personnage à un autre en un clin d'œil, et on y voit que du feu. On notera tout de même quelques maladresses de jeu de Nicolas Motet, qui nous font parfois décrocher de l'histoire principale. Il réalise malgré cela une belle prouesse pour sa première expérience dans le théâtre musical.
Enfin une grande comédie musicale, dans la tradition de Broadway, a vu le jour en France. Ça donne de l'espoir pour les futures créations musicales françaises, et sonne, je l'espère, l'heure d'un renouveau pour la comédie musicale en France.
Claire
27/10/2016

GRENOBLE
MC2
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
Qu’est-ce qui peut bien relier la ZUP (« zone huppée ») de Grenoble au théâtre de l’Odéon de Paris ? Le CAP plombier à l’ENA (« Ecole Nationale d’Acteurs ») ? Le terrain de foot aux planches du théâtre ? Le Maroc à la place Beaumarchais d’Echirolles ? Réponse : Brahim...
L'avis de Caroline Vernisse
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24 place Beaumarchais
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AVIGNON
L'ORIFLAMME
Solitude d'un ange gardien
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
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24 place Beaumarchais
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
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