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Ce que j'appelle oubli
de Laurent Mauvignier
Mise en scène de Olivier Coyette
Avec Olivier Coyette
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Du 06/07/2016 au 28/07/2016
19h, relâche les 11, 18, 25 juillet.
Théâtre des Halles
4, rue Noël-Biret
84000 AVIGNON
04 90 85 52 57
Tout le reste est silence...
D'abord il y a ce procès verbal d'un incident meurtrier imbécile commis par quatre vigiles dans le fin fonds d'une grande surface commerciale... Le meurtre d'un quasi sdf qui a volé une canette de bière pour étancher sa soif. La transmutation, à leurs yeux, de ce tout petit délinquant en une sorte de bouc émissaire de toute la violence sauvage prête à sourdre de ces personnages en proie à leurs frustations... Puis l'agression de cette victime toute désignée qu'il n'était pas question de tuer... mais seulement de lui donner une bonne leçon... Au bout : la mort, inattendue, comme une erreur. Et le procès, avec ces mots du procureur : "un homme ne doit pas mourir pour si peu"...
Ce qui nous fascine au niveau théâtral, c'est ce parti pris de donner à voir, à raconter, un fait divers dans tous ses détails par un tiers, qui était un ami de la victime, s'adressant au frère de celle-ci. La mise en scène et les regards du comédien placent donc chacun de nous, spectateur, dans la situation de ce frère à qui il est rendu compte de tout dans les moindres détails, avec une précision d'une rigueur implacable, sans oublier aussi de nous mettre à la place de la victime, au sein même de sa subjectivité... et de son suprême et ultime regard devant la mort qui vient.
En filigrane à ce fait divers banal, toutes les questions surgissent qui confinent ce texte en deçà des limites mêmes de la tragédie. Une tragédie de notre époque devant laquelle on ne peut ressortir que notre propre impuissance, alors que les dieux antiques ne sont même plus là pour nous en dérouler le fatum...
Olivier Coyette porte seul sur ses épaules ce formidable texte de Laurent Mauvignier, procès verbal implacable pourtant nimbé de douceur parfois... Spectateurs, nous sommes autant témoins, jurés, mais cloués dans notre incapacité à juger... comme nous le sommes aussi aujourd'hui face à tous les attentats insensés dont les media nous rendent compte chaque jour qui passe... Pour nous aussi, oui, tout le reste est silence...
Ce qui nous fascine au niveau théâtral, c'est ce parti pris de donner à voir, à raconter, un fait divers dans tous ses détails par un tiers, qui était un ami de la victime, s'adressant au frère de celle-ci. La mise en scène et les regards du comédien placent donc chacun de nous, spectateur, dans la situation de ce frère à qui il est rendu compte de tout dans les moindres détails, avec une précision d'une rigueur implacable, sans oublier aussi de nous mettre à la place de la victime, au sein même de sa subjectivité... et de son suprême et ultime regard devant la mort qui vient.
En filigrane à ce fait divers banal, toutes les questions surgissent qui confinent ce texte en deçà des limites mêmes de la tragédie. Une tragédie de notre époque devant laquelle on ne peut ressortir que notre propre impuissance, alors que les dieux antiques ne sont même plus là pour nous en dérouler le fatum...
Olivier Coyette porte seul sur ses épaules ce formidable texte de Laurent Mauvignier, procès verbal implacable pourtant nimbé de douceur parfois... Spectateurs, nous sommes autant témoins, jurés, mais cloués dans notre incapacité à juger... comme nous le sommes aussi aujourd'hui face à tous les attentats insensés dont les media nous rendent compte chaque jour qui passe... Pour nous aussi, oui, tout le reste est silence...
Henri Lepine
27/07/2016
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Nino Noskin
Mise en scène de Nikson Pitaqaj
Inclassable ! Ah si vous ne connaissez pas l'enfer, précipitez-vous pour voir cette pièce, et vous serez plonger dans l'enfer. Le cœur de l'enfer, un cœur qui bat pour détruire. L'enfer infernal, l'enfer pas biblique où l'on cuit dans une marmite, trop simple,...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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Au coeur de l'enfer
de Nino NoskinMise en scène de Nikson Pitaqaj
Inclassable ! Ah si vous ne connaissez pas l'enfer, précipitez-vous pour voir cette pièce, et vous serez plonger dans l'enfer. Le cœur de l'enfer, un cœur qui bat pour détruire. L'enfer infernal, l'enfer pas biblique où l'on cuit dans une marmite, trop simple,...
L'avis de Geneviève Brissot