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JE REVIENS DE LA VERITE
de Charlotte Delbo
Mise en scène de Agnès Braunschweig
Avec Agnès Braunschweig, Edith Manevy, Caroline Nolot
-
-
Du 07/07/2016 au 30/07/2016
13h.
Salle Roquille
3 rue Roquille
84000 Avignon
Charlotte Delbo, sujet d’études universitaires, commence à être reconnue comme une auteure majeure sur le thème de la déportation et s’impose à l’égale de Primo Lévi, Robert Anselme, Imre Kertesz.
Charlotte a vécu avec et pour le théâtre. Assistante de Louis Jouvet, elle s’engagea dans la résistance avec son mari dès la signature de l’armistice avec l’occupant allemand lors de la seconde guerre mondiale.
Arrêtée, emprisonnée, puis déportée à Auschwitz en compagnie de 200 camarades féminines de combat, elle racontera leurs destinées après guerre au travers d’une œuvre théâtrale conséquente.
Paradoxe d’une forme artistique axée sur la représentation pour un thème dont toute représentation est problématique voire polémique.
Forme d’écriture cependant qui peut rapporter sans trahir les multiples voix des détenues, mais aussi leurs échanges autour de leurs peurs, souffrances, espérances et même parfois humour.
Forme nécessaire de survie aussi pour Charlotte qui monta et ses partenaires qui jouèrent des spectacles tout au long de leur captivité. Le théâtre, pour ces femmes déjà endurcies par leur combat et l’idée de mourir à tout moment pour défendre des idéaux, sera une bouée supplémentaire d’évasion et de solidarité pour ne pas sombrer dans cette folie.
Le texte, restitué avec intensité par trois comédiennes, est une évocation fragmentée des écrits de déportation de Charlotte et ses compagnes. Extraits axés autour de trois détenues, victimes et mémorialistes des pensées, histoires, pulsions de leurs camarades, individuellement et collectivement.
Au travers d’un geste, d’un mot, d’un accent, d’un regard, elles font œuvre de mémorialiste en rendant toute l’humanité et l’identité d’une détenue dans cet univers de camp où ces dernières sont déniées.
Au travers d’une gestuelle commune, elles préservent ces valeurs de courage, de générosité, de solidarité, de bonté. Valeurs qui sont broyées en ces lieux d’extermination.
Une scénographie épurée, un décor vide d’accessoires qui n’offre aucun repos, aucune intimité, et une lumière blanche, aveuglante qui fouille jusqu’à la mlle les corps, poussent et portent les comédiennes à interpréter avec rigueur, sensibilité et émotion ces différents destins, la peur au ventre de trébucher en témoignant d’une expérience sans équivalent, sans filet de sécurité.
Défi relevé, tant elles réussissent par leur jeu tout en justesse à redonner un sens à des mots communs qui ne peuvent à eux seuls évoquer la souffrance et l’absurdité absolues que ces femmes ont enduré durant de longs mois.
Le spectateur, dans ce petit théâtre intimiste, est au plus près des comédiennes. Le bouleversement n’en est que plus fort.
Spectacle incontournable.
Arrêtée, emprisonnée, puis déportée à Auschwitz en compagnie de 200 camarades féminines de combat, elle racontera leurs destinées après guerre au travers d’une œuvre théâtrale conséquente.
Paradoxe d’une forme artistique axée sur la représentation pour un thème dont toute représentation est problématique voire polémique.
Forme d’écriture cependant qui peut rapporter sans trahir les multiples voix des détenues, mais aussi leurs échanges autour de leurs peurs, souffrances, espérances et même parfois humour.
Forme nécessaire de survie aussi pour Charlotte qui monta et ses partenaires qui jouèrent des spectacles tout au long de leur captivité. Le théâtre, pour ces femmes déjà endurcies par leur combat et l’idée de mourir à tout moment pour défendre des idéaux, sera une bouée supplémentaire d’évasion et de solidarité pour ne pas sombrer dans cette folie.
Le texte, restitué avec intensité par trois comédiennes, est une évocation fragmentée des écrits de déportation de Charlotte et ses compagnes. Extraits axés autour de trois détenues, victimes et mémorialistes des pensées, histoires, pulsions de leurs camarades, individuellement et collectivement.
Au travers d’un geste, d’un mot, d’un accent, d’un regard, elles font œuvre de mémorialiste en rendant toute l’humanité et l’identité d’une détenue dans cet univers de camp où ces dernières sont déniées.
Au travers d’une gestuelle commune, elles préservent ces valeurs de courage, de générosité, de solidarité, de bonté. Valeurs qui sont broyées en ces lieux d’extermination.
Une scénographie épurée, un décor vide d’accessoires qui n’offre aucun repos, aucune intimité, et une lumière blanche, aveuglante qui fouille jusqu’à la mlle les corps, poussent et portent les comédiennes à interpréter avec rigueur, sensibilité et émotion ces différents destins, la peur au ventre de trébucher en témoignant d’une expérience sans équivalent, sans filet de sécurité.
Défi relevé, tant elles réussissent par leur jeu tout en justesse à redonner un sens à des mots communs qui ne peuvent à eux seuls évoquer la souffrance et l’absurdité absolues que ces femmes ont enduré durant de longs mois.
Le spectateur, dans ce petit théâtre intimiste, est au plus près des comédiennes. Le bouleversement n’en est que plus fort.
Spectacle incontournable.
Geneviève Brissot
17/07/2016
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