




La bande à Bonnot
de Alain Guyard
Mise en scène de Emmanuel Besnault
Avec Jean-Marc CATELLA, Jacques DAU, Flavie AVARGUES, Guillaume LANSON, Sylvain SEGUIN
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Du 07/07/2016 au 30/07/2016
20h45.
Les Lucioles
10, rue Rempart St-Lazare
84000 AVIGNON
04 90 14 05 51
La Bande à Bonnot ? L’expression claque comme un coup de pistolet tiré d’un tacot de la belle époque.
Un nom entré dans la mémoire collective, la culture populaire, tel un héros, un guignol échappant toujours au gendarme. Et pourtant ! Cette pièce le révèle au contraire comme un homme déchiré par la fuite de sa femme et la perte de son enfant, aux valeurs anarchistes flageolantes, plein de colère. Un homme qui parcourt à tombeaux ouverts sa descente aux enfers. Et qui parsème son chemin de morts violentes, de morts douteuses, de veuves et d'orphelins. Ceux qui l'approchent ou le suivent n'en sortiront pas indemnes.
Autour de Jules, gravitent Octave Garnier et Raymond Callemin (dit la science), le noyau dur de la bande. Mais aussi Victor Serge, directeur du journal L'Anarchie et Rirette Maîtrejean, sa maîtresse qui serviront de caution intellectuelle à Jules dans le milieu anarchiste, qui le cacherontaussi au cours de sa cavale, de sa première attaque automobile de la société générale jusqu'à l'assaut final à Choisy-le-Roi.
Des dialogues secs, serrés entre les différents protagonistes, des monologues divinatoires et historiques creusent, coup de scalpel après coup de scalpel, jusqu'à les mettre à nu les fêlures de Jules. Et c'est une tragédie qui se joue alors sur scène.Les comédiens, tour à tour fragiles lorsque plaies et douleurs humaines affleurent, marmoréens lorsqu'ils endossent les habits de figures tragiques éternelles, sont excellents. La scène vibre de leurs éclats.
La mise en scène, au décor minimal d'une façade vitrée orientable qui ponctue chaque épisode de cette aventure, à la lumière crue qui met à nu les corps, accentue encore ce destin implacable avec une programmation musicale bluesy et gothique, lourde et moite de désespoir. Tout concourt à faire de ce spectacle une tragédie intemporelle à ne pas rater.
Autour de Jules, gravitent Octave Garnier et Raymond Callemin (dit la science), le noyau dur de la bande. Mais aussi Victor Serge, directeur du journal L'Anarchie et Rirette Maîtrejean, sa maîtresse qui serviront de caution intellectuelle à Jules dans le milieu anarchiste, qui le cacherontaussi au cours de sa cavale, de sa première attaque automobile de la société générale jusqu'à l'assaut final à Choisy-le-Roi.
Des dialogues secs, serrés entre les différents protagonistes, des monologues divinatoires et historiques creusent, coup de scalpel après coup de scalpel, jusqu'à les mettre à nu les fêlures de Jules. Et c'est une tragédie qui se joue alors sur scène.Les comédiens, tour à tour fragiles lorsque plaies et douleurs humaines affleurent, marmoréens lorsqu'ils endossent les habits de figures tragiques éternelles, sont excellents. La scène vibre de leurs éclats.
La mise en scène, au décor minimal d'une façade vitrée orientable qui ponctue chaque épisode de cette aventure, à la lumière crue qui met à nu les corps, accentue encore ce destin implacable avec une programmation musicale bluesy et gothique, lourde et moite de désespoir. Tout concourt à faire de ce spectacle une tragédie intemporelle à ne pas rater.
Geneviève Brissot
12/07/2016

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

