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Une Mariée à Dijon (souper-spectacle de la Revue Eclair)
de Mary Frances Kennedy Fischer
Mise en scène de Stéphane Olry
Avec Corinne Miret, Didier Petit (violoncelle)
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Du 02/02/2016 au 21/02/2016
Du mardi au samedi à 21h, dimanche à 19h (dans le cadre de Paroles de femmes #1).
La Cartoucherie - Théâtre de l'Aquarium
La Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75020 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 74 99 61 du mardi au samedi de 14h à 19h
Site Internet
Gastronomie et littérature sont servis à la table de convives invités à un souper-spectacle organisé par la Revue Eclair.
La Revue Eclair vit le jour en 1987 sous l'impulsion de Stéphane Olry. L'idée lui vint d'organiser des soirées animées de spectacles de courte durée. La formule a séduit et preuve en est avec Une Mariée à Dijon présentée au théâtre de l'Aquarium sous la forme d'un souper-spectacle. L'originalité du concept ne laisse personne insensible, un accueil irréprochable, le personnel de table affichant une sympathie peu commune, les tables décorées avec des nappes en vichy rouge et blanc, la vaisselle joliment disposée. Le menu se compose d'une soupe confectionnée avec les légumes du jardin expérimental du Château de La Roche-Guyon, une salade, une compote, une bouteille de jus de fruits du verger.
Les convives sont installés par affinité, le service se met rapidement en place. L'interrogation perceptible dans les yeux des invités avant l'accès à la salle a laissé place à un sentiment de surprise partagée. Le musicien, Didier Petit rentre en scène avec son violoncelle. La comédienne, Corinne Miret, prend place sur la table basse disposée au centre du décor.
Une relation intime se noue entre la narratrice et les tables proches. Les mets servis suscitent appétit, les bouches se délient, les yeux rient de bonheur de l'instant présent. Le plaisir se consomme dans l'assiette et à l'écoute de l'histoire du couple de jeunes mariés américains, Mary et Al, fraichement arrivés en la ville de Dijon. Leur première soirée dans la Cité des Ducs de Bourgogne les conduit dans un restaurant réputé pour sa cuisine traditionnelle. Mary a l'il affiné pour Charles, le vieux serveur. Le meilleur dans son domaine, pense-t-elle. Mary et Al ont eu d'aise de découvrir la gastronomie locale dans un défilé de plats d'où s'échappent des effluves invitant à deviner leur secret de préparation.
Mary Frances Kennedy Fischer se découvre dans la mise en bouche de Corine Miret. Le fil narratif, un mélange savoureux et finement dosé d'à-propos et d'ironie dont prend partie la comédienne invitant à rencontrer Mary et Al et six plus tard, Mary et Chexbres. M.F.K Fisher, peu connue dans l'hexagone, a le mérite d'écrire le plus simplement du monde les émotions ressenties par Mary dans le restaurant de Dijon où elle emmena les deux hommes de sa vie à quelques années de distance. L'auteure américaine éponyme vit ce qu'elle écrit avec délicatesse et passion comme un chef-cuisinier mitonne une viande en y apportant respect et soin. Corine Miret invite le public à la suivre dans la narration, à écouter Mary et Al mangeant en silence les plats du menu fixe, à partager les émotions saisies à vif de Mary, à lire le texte de M.F.K. Fisher entre les lignes, à découvrir une littérature outre-Atlantique passionnée pour la cuisine locale.
Didier Petit promène son violoncelle ci et là, l'archet libère des fragments de notes détachées de l'instrument, la musique se joue sur une partition éphémère. La mise en scène de Stéphane Olry, un fil de vie partagée entre terroir et gastronomie, découverte et plaisir, rire et humeur, partage et intimité.
Une Mariée à Dijon, un souper-spectacle attaché aux valeurs les plus élémentaires, la littérature et les plaisirs de la table.
Les convives sont installés par affinité, le service se met rapidement en place. L'interrogation perceptible dans les yeux des invités avant l'accès à la salle a laissé place à un sentiment de surprise partagée. Le musicien, Didier Petit rentre en scène avec son violoncelle. La comédienne, Corinne Miret, prend place sur la table basse disposée au centre du décor.
Une relation intime se noue entre la narratrice et les tables proches. Les mets servis suscitent appétit, les bouches se délient, les yeux rient de bonheur de l'instant présent. Le plaisir se consomme dans l'assiette et à l'écoute de l'histoire du couple de jeunes mariés américains, Mary et Al, fraichement arrivés en la ville de Dijon. Leur première soirée dans la Cité des Ducs de Bourgogne les conduit dans un restaurant réputé pour sa cuisine traditionnelle. Mary a l'il affiné pour Charles, le vieux serveur. Le meilleur dans son domaine, pense-t-elle. Mary et Al ont eu d'aise de découvrir la gastronomie locale dans un défilé de plats d'où s'échappent des effluves invitant à deviner leur secret de préparation.
Mary Frances Kennedy Fischer se découvre dans la mise en bouche de Corine Miret. Le fil narratif, un mélange savoureux et finement dosé d'à-propos et d'ironie dont prend partie la comédienne invitant à rencontrer Mary et Al et six plus tard, Mary et Chexbres. M.F.K Fisher, peu connue dans l'hexagone, a le mérite d'écrire le plus simplement du monde les émotions ressenties par Mary dans le restaurant de Dijon où elle emmena les deux hommes de sa vie à quelques années de distance. L'auteure américaine éponyme vit ce qu'elle écrit avec délicatesse et passion comme un chef-cuisinier mitonne une viande en y apportant respect et soin. Corine Miret invite le public à la suivre dans la narration, à écouter Mary et Al mangeant en silence les plats du menu fixe, à partager les émotions saisies à vif de Mary, à lire le texte de M.F.K. Fisher entre les lignes, à découvrir une littérature outre-Atlantique passionnée pour la cuisine locale.
Didier Petit promène son violoncelle ci et là, l'archet libère des fragments de notes détachées de l'instrument, la musique se joue sur une partition éphémère. La mise en scène de Stéphane Olry, un fil de vie partagée entre terroir et gastronomie, découverte et plaisir, rire et humeur, partage et intimité.
Une Mariée à Dijon, un souper-spectacle attaché aux valeurs les plus élémentaires, la littérature et les plaisirs de la table.
Philippe Delhumeau
11/02/2016
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
Extraordinaire ! Vous a-t-on déjà raconté des choses horribles avec le sourire ? Et bien là oui, la conteuse, naïve raconte l'histoire du Jeune Roi qui ramène sa jeune belle-sœur (12 ans) chez lui, puisqu'il est marié avec la sœur de la petite. Et l'histoire s'enchaîne...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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La petite dans la forêt profonde
de Philippe MinyanaMise en scène de Alexandre Horréard
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AVIGNON
Théâtre des Corps Saints
Madame Bovary en plus drôle et moins long
de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari
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Mise en scène de Edward Decesari