




Une cArMen en Turakie
de Michel Laubu, Émili Hufnagel
Mise en scène de Michel Laubu, Émili Hufnagel
Avec Michel Laubu, Marie-Pierre Pirson, Emili Hufnagel, Patrick Murys, Laurent Vichard
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Du 02/02/2016 au 06/02/2016
MC2
4 rue Paul Claudel
38000 GRENOBLE
04 76 00 79 19
Site Internet
Une Carmen en folie
Carmen, l’opéra de Bizet : vous connaissez ? Oubliez-le ! Si Carmen chante son "Amour est enfant de bohème", si elle aime le toréador, si Don José, Mickaela et les autres les entourent, chantent et dansent au son d’un orchestre présent sur scène, ce Carmen proposé par Michel Laubu n’a pas grand-chose à voir avec l’œuvre du XIXe siècle. Et c’est tant mieux. Non pas que ce célèbre opéra nous déplaise, mais il est toujours agréable de redécouvrir des classiques sous un nouveau jour.
Donc, on oublie l’Espagne, nous sommes en Turakie, pays imaginaire aux accents russes, peuplé de marionnettes et d’animaux marins. Lorsqu’un disque en vinyle de l’opéra de Bizet est péché dans les fonds océaniques, crevettes, homards et langoustes turakiens prennent saxophones, contrebasses et violons et nous en rejouent les airs les plus connus. On se surprend alors à fredonner plus d’une mélodie face à de belles séquences orchestrales filmées. Ces animaux sont des petites marionnettes fabriquées par la compagnie du Turak théâtre, mises en scène puis filmées comme un orchestre. Entre ces intermèdes vidéo, nous assistons à des scènes interprétées par les comédiens et les marionnettes qu’ils manipulent à vue ; l’histoire de Carmen est ainsi restituée dans ses grandes lignes, même si ces poupées aux facies étranges nous entraînent bien plus loin que l’Andalousie et se permettent de réinventer la fin de l’intrigue. Devant un décor modulable, de bric et de broc, notre imagination s’envole au fil des scènes. Le lit, retourné, défait, renversé devient prison. Les meubles empilés et la petite lanterne placée au sommet représentent finalement un phare. Une table à repasser avec une housse tachetée et deux cornes rumine comme un taureau ; et bien d’autres objets chinés par Michel Laubu et ses acolytes sont détournés de la sorte. On est donc sans cesse surpris, au gré des changements de décor ; on est même émerveillé par l’inventivité déployée sous nos yeux.
Si l’on ne craint pas l’hétéroclite, le foisonnement, le burlesque, le bizarre, alors on est forcément enthousiaste face à ce spectacle drôle (ou drôle de spectacle ?) à la superbe scénographie. Car cette Carmen en Turakie est à la fois grotesque et sublime pour paraphraser Victor Hugo.
Donc, on oublie l’Espagne, nous sommes en Turakie, pays imaginaire aux accents russes, peuplé de marionnettes et d’animaux marins. Lorsqu’un disque en vinyle de l’opéra de Bizet est péché dans les fonds océaniques, crevettes, homards et langoustes turakiens prennent saxophones, contrebasses et violons et nous en rejouent les airs les plus connus. On se surprend alors à fredonner plus d’une mélodie face à de belles séquences orchestrales filmées. Ces animaux sont des petites marionnettes fabriquées par la compagnie du Turak théâtre, mises en scène puis filmées comme un orchestre. Entre ces intermèdes vidéo, nous assistons à des scènes interprétées par les comédiens et les marionnettes qu’ils manipulent à vue ; l’histoire de Carmen est ainsi restituée dans ses grandes lignes, même si ces poupées aux facies étranges nous entraînent bien plus loin que l’Andalousie et se permettent de réinventer la fin de l’intrigue. Devant un décor modulable, de bric et de broc, notre imagination s’envole au fil des scènes. Le lit, retourné, défait, renversé devient prison. Les meubles empilés et la petite lanterne placée au sommet représentent finalement un phare. Une table à repasser avec une housse tachetée et deux cornes rumine comme un taureau ; et bien d’autres objets chinés par Michel Laubu et ses acolytes sont détournés de la sorte. On est donc sans cesse surpris, au gré des changements de décor ; on est même émerveillé par l’inventivité déployée sous nos yeux.
Si l’on ne craint pas l’hétéroclite, le foisonnement, le burlesque, le bizarre, alors on est forcément enthousiaste face à ce spectacle drôle (ou drôle de spectacle ?) à la superbe scénographie. Car cette Carmen en Turakie est à la fois grotesque et sublime pour paraphraser Victor Hugo.
Caroline Vernisse
09/02/2016

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