![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
The Tiger Lillies en concert
de The Tiger Lillies
Mise en scène de The Tiger Lillies
Avec The Tiger Lillies
-
-
Le 03/02/2016
20h30.
Théâtre des Bergeries
5 rue Jean-Jaurès
93130 NOISY-LE-SEC
01 41 83 15 20
Site Internet
Un concert exceptionnel, la magnifique danse macabre des créatures des bas-fonds. Lorsque la beauté et l’horreur s’épousent en musique, cela donne les Tiger Lillies.
The Tiger Lillies en concert au Théâtre des Bergeries : un évènement à ne pas manquer ! Tournant à travers le monde, ce trio, dont les premières compositions remontent à plus d’une vingtaine d’année, s’arrête en Ile-de-France pour une date. Une date exceptionnelle tout comme ce groupe.
Formé à Londres en 1989, le trio de base a changé au fil du temps. Aujourd’hui, Adrian Stout remplace Phil Butcher à la contrebasse. Il apporte avec lui sa pratique de deux instruments étranges qui collent tout à fait à l’univers freak des Tiger Lillies : la scie musicale et le thémérine. Dans son costume à carreau, borsalino vissé sur la tête, cette allure filiforme s’amuse sur scène. Il possède ce charme et ce flegme britannique si particulier. C’est un régal de l’observer manier ses instruments et de passer de l’un à l’autre avec délectation et malice.
Egalement, Jonas Golland remplace désormais Adrian Huge à la batterie. Tel un enfant macabre paré d’un costume chatoyant, il s’amuse de ses différentes caisses et cymbales, avec profondeur et folie. Ou légèreté et quelques simples pointes de percussion lorsque la nécessité s’en fait ressentir dans un morceau.
Et bien sûr la figure fondatrice et emblématique de ce trio infernal de dandys d’un autre monde : Martyn Jacques. Un artiste aux multiples facettes et pourvu d’un immense talent. De par sa carrure impressionnante, il en impose sur scène. Debout face au public, visage blanchi, yeux et bouche de clown noirs, il dévore la scène, l’audience et la salle toute entière. Il nous accroche et nous fait rentrer dans son univers à la fois doux, inquiétant et violent. Enfin violent pour les personnages de ses histoires seulement. Cet artiste grandiose sait jouer de tout. Du piano, il passe à l’accordéon sur des airs endiablés ou à de douces ballades. Un virtuose des sons, des mots, des histoires et surtout de la manière de les raconter. Martyn Jacques ne se contente pas chanter les destins de ses créatures, il les incarne tour à tour. Sa voix est un instrument qu’il a travaillé afin d’obtenir une amplitude de tonalités extraordinaire ! Il peut vrombir d’une voix profonde et gutturale digne d’un démon de l’enfer, ou partir dans des envolées aiguës avec une voix de contre-haute et de tenir la note plus que de raison. C’est époustouflant et incroyablement sublime ! Martyn Jacques fait vibrer le public par la force des vibrations de ses cordes vocales, les frissons parcourent toute la salle qui frémit de tant de puissance et de beauté mélangées. Créateur également, il nous régale d’un ukulélé "handmade" (fait main) tout petit, étonnant et avec lequel il s’accorde des solos grandioses. Pas étonnant qu’il ait obtenu le prix "Olivier Award for Best Supporting Performance" dans le spectacle Shockheaded Pete il y a quelques années.
Pour leur prestation au Théâtre des Bergeries, Martyn a interprété uniquement des chansons avec sa voix de contre-haute. Une performance remarquable. On aurait aimé toutefois quelques titres plus anciens avec sa voix d’outre-tombe.
Tous les trois grimés, ils semblent sortir d’un freaks show, ou d’une uvre du théâtre de l’absurde de Ionesco. Il n’y a pas de mise en scène extrêmement travaillée, mais la présence, l’interprétation, l’énergie et le talent de ces trois artistes suffisent à nous transporter au-delà des frontières de notre monde. Les histoires sont macabres, sombres et pourtant chantées avec une grande douceur. Des berceuses punks en quelque sorte. De douces mélodies pour les amoureux, parlant de prostituées, de monstres, d’assassins, d’enfer, d’Hamlet... Une référence, une icône, pour tous les passionnés de contre-culture, de punk, de gothique, d’un je-ne-sais-quoi d’anglais déjanté...
Le jeu des lumières souligne leur univers, tout comme leur visage fardé et leur costume des années 30. Une mention toute spéciale pour leur divine version de Funny Valentine de Tom Waits interprétée au piano. Magistrale ! Le public français, il faut le reconnaître très mauvais quant à l’apprentissage d’une autre langue, fut-elle si simple que l’anglais, a manqué une grande partie de cet humour noir et de cet univers si particulier des Tiger Lillies en ne comprenant pas, ou que partiellement, les histoires racontées. Mais toute oreille sait reconnaître le talent et des sons agréables et entraînants. Aussi, le public fut-il comblé de cette si belle soirée en compagnie des Tiger Lillies.
Désormais, vous êtes prévenus : c’est un phénomène trop rare dans l’univers artistique mondial et dans l’Hexagone pour passer à côté lorsqu'ils se produisent à quelques kilomètres de chez vous.
Formé à Londres en 1989, le trio de base a changé au fil du temps. Aujourd’hui, Adrian Stout remplace Phil Butcher à la contrebasse. Il apporte avec lui sa pratique de deux instruments étranges qui collent tout à fait à l’univers freak des Tiger Lillies : la scie musicale et le thémérine. Dans son costume à carreau, borsalino vissé sur la tête, cette allure filiforme s’amuse sur scène. Il possède ce charme et ce flegme britannique si particulier. C’est un régal de l’observer manier ses instruments et de passer de l’un à l’autre avec délectation et malice.
Egalement, Jonas Golland remplace désormais Adrian Huge à la batterie. Tel un enfant macabre paré d’un costume chatoyant, il s’amuse de ses différentes caisses et cymbales, avec profondeur et folie. Ou légèreté et quelques simples pointes de percussion lorsque la nécessité s’en fait ressentir dans un morceau.
Et bien sûr la figure fondatrice et emblématique de ce trio infernal de dandys d’un autre monde : Martyn Jacques. Un artiste aux multiples facettes et pourvu d’un immense talent. De par sa carrure impressionnante, il en impose sur scène. Debout face au public, visage blanchi, yeux et bouche de clown noirs, il dévore la scène, l’audience et la salle toute entière. Il nous accroche et nous fait rentrer dans son univers à la fois doux, inquiétant et violent. Enfin violent pour les personnages de ses histoires seulement. Cet artiste grandiose sait jouer de tout. Du piano, il passe à l’accordéon sur des airs endiablés ou à de douces ballades. Un virtuose des sons, des mots, des histoires et surtout de la manière de les raconter. Martyn Jacques ne se contente pas chanter les destins de ses créatures, il les incarne tour à tour. Sa voix est un instrument qu’il a travaillé afin d’obtenir une amplitude de tonalités extraordinaire ! Il peut vrombir d’une voix profonde et gutturale digne d’un démon de l’enfer, ou partir dans des envolées aiguës avec une voix de contre-haute et de tenir la note plus que de raison. C’est époustouflant et incroyablement sublime ! Martyn Jacques fait vibrer le public par la force des vibrations de ses cordes vocales, les frissons parcourent toute la salle qui frémit de tant de puissance et de beauté mélangées. Créateur également, il nous régale d’un ukulélé "handmade" (fait main) tout petit, étonnant et avec lequel il s’accorde des solos grandioses. Pas étonnant qu’il ait obtenu le prix "Olivier Award for Best Supporting Performance" dans le spectacle Shockheaded Pete il y a quelques années.
Pour leur prestation au Théâtre des Bergeries, Martyn a interprété uniquement des chansons avec sa voix de contre-haute. Une performance remarquable. On aurait aimé toutefois quelques titres plus anciens avec sa voix d’outre-tombe.
Tous les trois grimés, ils semblent sortir d’un freaks show, ou d’une uvre du théâtre de l’absurde de Ionesco. Il n’y a pas de mise en scène extrêmement travaillée, mais la présence, l’interprétation, l’énergie et le talent de ces trois artistes suffisent à nous transporter au-delà des frontières de notre monde. Les histoires sont macabres, sombres et pourtant chantées avec une grande douceur. Des berceuses punks en quelque sorte. De douces mélodies pour les amoureux, parlant de prostituées, de monstres, d’assassins, d’enfer, d’Hamlet... Une référence, une icône, pour tous les passionnés de contre-culture, de punk, de gothique, d’un je-ne-sais-quoi d’anglais déjanté...
Le jeu des lumières souligne leur univers, tout comme leur visage fardé et leur costume des années 30. Une mention toute spéciale pour leur divine version de Funny Valentine de Tom Waits interprétée au piano. Magistrale ! Le public français, il faut le reconnaître très mauvais quant à l’apprentissage d’une autre langue, fut-elle si simple que l’anglais, a manqué une grande partie de cet humour noir et de cet univers si particulier des Tiger Lillies en ne comprenant pas, ou que partiellement, les histoires racontées. Mais toute oreille sait reconnaître le talent et des sons agréables et entraînants. Aussi, le public fut-il comblé de cette si belle soirée en compagnie des Tiger Lillies.
Désormais, vous êtes prévenus : c’est un phénomène trop rare dans l’univers artistique mondial et dans l’Hexagone pour passer à côté lorsqu'ils se produisent à quelques kilomètres de chez vous.
Cyriel Tardivel
04/02/2016
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre Transversal
de Pierre Pfauwadel ,ava Baya
Mise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
![](../img-article/Yeyeve_R8LMN8.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Valkyrie
de Pierre Pfauwadel ,ava BayaMise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot