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La Mémoire des serpillières
de Matéi Visniec
Mise en scène de Victor Quezada-Perez
Avec Lucas Henaff, Laurent Pons, Charles André Lachenal, Aurélie Bozzelie, Doriane Emerit, Mylène Cala, Mélanie Charvy, Aurore Bourgois Demachy, Clémentine Lamothe, Marie Sanson, Sixtine Leroy
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Du 04/07/2015 au 26/07/2015
12h15.
Présence Pasteur
13, rue du Pont Trouca
84000 AVIGNON
04 32 74 18 54
Le radeau de la Méduse des utopies.
Sur le plateau du théâtre, deux groupes de soldats se font face, l'un côté Cour, l'autre côté Jardin. Caractéristique commune : ils ont tous un nez rouge... et le combat qu'ils se livrent ressemble davantage à un jeu qu'à une vraie guerre. Il y a des blessés et des morts, que l'on retrouve au "Cîmetière des Cons". Mais tous se connaissent pourtant et se rencontrent régulièrement... Il y a même, entre eux, jusqu'à un mariage...
En arrière plan, au fond du plateau, une jeune et belle rate (rat femelle) est allongée sur un lit et intervient comme le cerveau unique qui serait seul capable d'unir les pensées des uns et des autres pour éviter une telle situation. Ses conseils sont autant de prédictions d'une situation à venir qui ne saurait être rien moins que périlleuse, voire funeste.... s'ils ne sont pas écoutés...
Nous sommes dans un pays très improbable, celui imaginé et transposé ici, au théâtre par Matei Visniec, dans une belle mise en scène de Victor Quesada-Perez. Il s'agit bien de l'un de ces pays de l'Est jadis promis au paradis socialiste et devenu depuis le champ de bataille d'idéologies aussi contradictoires que totalitaires. Dans la situation présente, il ne s'agit même plus de guerre idéologique mais simplement d'une habitude issue de cerveaux reptiliens.
Arrive un jour un journaliste aux mains propres, imbibé de sa déontologie professionnelle. Il est ici pour faire un reportage et expose les conditions qui lui sont imposées : du sensationnel, beaucoup de morts et de blessés, des événements sanglants et spectaculaires à profusion... C'est la condition indispensable à un bon reportage pour le journal du soir. Accueilli à bras ouverts des deux côtés par la troupe, il finit par devenir lui-même la proie et la victime consentante d'un système : celui imposé par les rongeurs, maîtres du cerveau unique...
Si les rats pesaient vingt kilos, ils seraient les maîtres du monde, aurait dit Albert Einstein. A sa manière, ce spectacle d'une sinistre drôlerie, burlesque aux limites du fantastique à force d'hyperréalisme, tout à fait dans le style de Visniec en est une puissante illustration. Le jeu clownesque des acteurs et actrices accentue encore, s'il en était besoin, la puissance du message. Ce dont il est question ici, c'est bien la décadence totale d'un univers que l'on ne peut même plus qualifier de "culturel", celui de la société du spectacle à travers le monde des médias.
En arrière plan, au fond du plateau, une jeune et belle rate (rat femelle) est allongée sur un lit et intervient comme le cerveau unique qui serait seul capable d'unir les pensées des uns et des autres pour éviter une telle situation. Ses conseils sont autant de prédictions d'une situation à venir qui ne saurait être rien moins que périlleuse, voire funeste.... s'ils ne sont pas écoutés...
Nous sommes dans un pays très improbable, celui imaginé et transposé ici, au théâtre par Matei Visniec, dans une belle mise en scène de Victor Quesada-Perez. Il s'agit bien de l'un de ces pays de l'Est jadis promis au paradis socialiste et devenu depuis le champ de bataille d'idéologies aussi contradictoires que totalitaires. Dans la situation présente, il ne s'agit même plus de guerre idéologique mais simplement d'une habitude issue de cerveaux reptiliens.
Arrive un jour un journaliste aux mains propres, imbibé de sa déontologie professionnelle. Il est ici pour faire un reportage et expose les conditions qui lui sont imposées : du sensationnel, beaucoup de morts et de blessés, des événements sanglants et spectaculaires à profusion... C'est la condition indispensable à un bon reportage pour le journal du soir. Accueilli à bras ouverts des deux côtés par la troupe, il finit par devenir lui-même la proie et la victime consentante d'un système : celui imposé par les rongeurs, maîtres du cerveau unique...
Si les rats pesaient vingt kilos, ils seraient les maîtres du monde, aurait dit Albert Einstein. A sa manière, ce spectacle d'une sinistre drôlerie, burlesque aux limites du fantastique à force d'hyperréalisme, tout à fait dans le style de Visniec en est une puissante illustration. Le jeu clownesque des acteurs et actrices accentue encore, s'il en était besoin, la puissance du message. Ce dont il est question ici, c'est bien la décadence totale d'un univers que l'on ne peut même plus qualifier de "culturel", celui de la société du spectacle à travers le monde des médias.
Henri Lepine
24/07/2015
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Atelier 44
de Lionel Damei
Mise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot
Atelier 44
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AVIGNON
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Dansong
de Lionel DameiMise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot