Le chant des roseaux- Chronique Terriennes de l'Au-delà
de Aziz Helal
Mise en scène de Aziz Helal
Avec Baptiste Marin, Johanna Berrebi, Agnes Delneufcourt, Wafa Djabour, Farid Galaxie, David Pinto, Debora Kahn, Boujema Kertobi, Lisa Saidoun
Y aurait il une vie avant la mort?
Voici une question à laquelle la pièce « Le chant des roseaux- Chroniques Terriennes de l’Au-delà » tente de répondre à travers des scènes interpellant les spectateurs sur le mystère de la vie .
On ne ressent pas réellement la joie si on n’a pas connu la tristesse, on ne sait pas ce qu’est est vraiment le bonheur si on n’a pas traversé des épreuves et la souffrance, la vraie valeur de l’argent si on n’a pas connu la pauvreté, on n’apprécie jamais autant le soleil que lorsqu’il brille par …son absence.
Voici une représentation théâtrale pour faire un hymne à la vie, l’aborder par …la fin de la vie et la question de la présence ou non de ce qu’on appelle l’âme chez l’être humain et son éventuelle immortalité dans une approche qu’on peut appeler avant tout poétique et théâtrale.
La pièce apporte un horizon, une « supposition » que l’âme existe, qu’elle continue son évolution même après la mort de l’enveloppe corporelle, et à partir de là, reconstruit des morceaux de vie après l’arrivée dans l’au-delà.
La fin de vie est le commencement d’un Mystère, mais jamais on ne franchit la porte pour le dévoiler .
Pour symboliser ce voile, et donner l’ « illusion théâtrale », une « première porte » apparait,qu' aucune âme ne peut franchir avant un certain temps pour une raison essentielle : le mystère peut être beau ou effrayant, et donc ouvert à toute supposition, et à toute œuvre créative, comme le théâtre ; le dévoiler serait enlever sa substance créative. A l’image de ces vers du grand Victor Hugo :
« Je dis que le tombeau sur qui les morts se ferme, Ouvre le firmament !
Et que, ce qu’ici bas nous prenons pour le terme,
N’est que le commencement ! »
Garder cette porte fermée est une manière de dire que cette porte ne s’ouvre pas, en réalité, sur le mystère de la mort, mais bel et bien sur le mystère de la vie !
Le metteur en scène nous confie :"j’ai voulu éviter le « pathos » des âmes, c'est-à-dire insister sur le chagrin et la douleur; ce qui rend les personnages touchants c’est avant tout d’avoir perdu la vie.
Ce chagrin est présent tout de même dans la première scène avec la femme d’ « Immortelle » et son message pour son enfant. Mais une fois cette « convention » admise, ensuite les âmes ont dépassé le traumatisme de la perte, et arrivent avec une interrogation : « et maintenant, qu’est ce qui se passe ? »
Plutôt que d’apporter une réponse à cette interrogation, il m’a semblé plus intéressant de laisser cette porte fermée pour mieux ouvrir des fenêtres de vie. Si la scène est nue, épurée, « décorée » juste par un jeu de lumière, c’est aussi pour laisser le mystère entier et amener le regard des spectateurs à se poser sur la vie des personnages, et pas sur le « décor » de l’au-delà."
Ensemble avec les comédiens , en plus de divertir , enfin une pièce de théâtre qui arrive à donner à quelques personnes des « clés » pour ouvrir des portes de conditionnements possibles de leurs vies , comme le stress , l’ego, l’argent , le sexe , la consommation aveugle , les préjugés !
C’est la modeste ambition de cette pièce et la raison pour laquelle elle est construite sous forme de scènes indépendantes aux titres évocateurs comme "Immortelle", "supplément d'âme" "le sexe des anges" "seconde chance"... forme plus dynamique pour aborder ces thèmes d’une manière frontale.
Voici une représentation théâtrale pour faire un hymne à la vie, l’aborder par …la fin de la vie et la question de la présence ou non de ce qu’on appelle l’âme chez l’être humain et son éventuelle immortalité dans une approche qu’on peut appeler avant tout poétique et théâtrale.
La pièce apporte un horizon, une « supposition » que l’âme existe, qu’elle continue son évolution même après la mort de l’enveloppe corporelle, et à partir de là, reconstruit des morceaux de vie après l’arrivée dans l’au-delà.
La fin de vie est le commencement d’un Mystère, mais jamais on ne franchit la porte pour le dévoiler .
Pour symboliser ce voile, et donner l’ « illusion théâtrale », une « première porte » apparait,qu' aucune âme ne peut franchir avant un certain temps pour une raison essentielle : le mystère peut être beau ou effrayant, et donc ouvert à toute supposition, et à toute œuvre créative, comme le théâtre ; le dévoiler serait enlever sa substance créative. A l’image de ces vers du grand Victor Hugo :
« Je dis que le tombeau sur qui les morts se ferme, Ouvre le firmament !
Et que, ce qu’ici bas nous prenons pour le terme,
N’est que le commencement ! »
Garder cette porte fermée est une manière de dire que cette porte ne s’ouvre pas, en réalité, sur le mystère de la mort, mais bel et bien sur le mystère de la vie !
Le metteur en scène nous confie :"j’ai voulu éviter le « pathos » des âmes, c'est-à-dire insister sur le chagrin et la douleur; ce qui rend les personnages touchants c’est avant tout d’avoir perdu la vie.
Ce chagrin est présent tout de même dans la première scène avec la femme d’ « Immortelle » et son message pour son enfant. Mais une fois cette « convention » admise, ensuite les âmes ont dépassé le traumatisme de la perte, et arrivent avec une interrogation : « et maintenant, qu’est ce qui se passe ? »
Plutôt que d’apporter une réponse à cette interrogation, il m’a semblé plus intéressant de laisser cette porte fermée pour mieux ouvrir des fenêtres de vie. Si la scène est nue, épurée, « décorée » juste par un jeu de lumière, c’est aussi pour laisser le mystère entier et amener le regard des spectateurs à se poser sur la vie des personnages, et pas sur le « décor » de l’au-delà."
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Yves-Alexandre Julien
14/04/2015
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