




Et le Diable vint dans mon cœur...
de Alexis Moati
Mise en scène de Alexis Moati
Avec Fanny Avram, Carole Costantini, Léna Chambouleyron, Sophie Delage, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Eric Petit
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Du 27/01/2015 au 30/01/2015
Espace des arts
Scène nationale de Chalon-sur-Saône
5 bis avenue Nicéphore Niépce
71100 CHALON-SUR-SAONE
03 85 42 52 12
Site Internet
Et le Diable vint dans mon coeur, la dernière création d'Alexis Moati offre un regard décliné au pluriel des mutations de l'adolescence. Beaucoup plus qu'un spectacle, c'est un travail intense nourri des réflexions de jeunes lycéens.
Deux années durant, Alexis Moati et son équipe sont allés au devant des jeunes de la ville de Chalon-sur-Saône. Il ne s'agit pas de n'importe quels jeunes, ils sont adolescents. Si tous les ados de la terre pouvaient s'asseoir à la collégiale autour d'un immense feu de camp, il en ressortirait une histoire universelle déjà vécue par les générations précédentes. Une géométrie dessinée à l'échelle humaine des dix-vingt ans, des lignes parallèles tracées sur le grand tableau noir de l'inconnu, des abscisses permettant de définir la position horizontale d'un point A dans un plan ou sur une droite désorientée.
A.D.O.L.E.S.C.E.N.T. Dix lettres capitales dans la vie d'un homme, d'une femme. Dix lettres espacées d'un point, lequel sous-entend des points de suspension. Une parenthèse de la vie qui s'ouvre sur une odyssée homérique, une traversée mouvementée.
Etre adolescent, un avantage ou sonbr inverse, une équation à plusieurs inconnues, une construction identitaire de légos mal assemblés, un bizutage entre l'insouciance et la maturité.
Avoir quinze ans, c'est la liberté, l'envie de tout envoyer bouler, faire l'inverse des adultes, marcher sur le 'Don't walking on the grass', crier à tue-tête des choses stupides, se déhancher sur des rythmes endiablés, s'empiffrer de sucrés-salés sans modération, changer simultanément de fringues et de look, plaire pour séduire, plaire pour contrarier.
Les ados vivent en groupe, ils se ressemblent à leur façon de s'exprimer, de marcher, de manger. Phénomène peut-être provoqué par les hormones car leur corps dégagent des phéromones. Un sous-ensemble d'odeurs peu engageantes qui forment un nuage toxique perceptible dans leur tanière, la chambre.
Un ado amoureux, c'est Kool & The Gang avec Feeling love, c'est Eros Ramazzotti avec Una Storia importante, c'est trois notes improvisées grattées sur une guitare. L'adolescent est la tête d'affiche d''un film écrit avec plusieurs scénarios dans lequel il interprète tous les rôles.
Alexis Moati a rassemblé l'ensemble de ces particules de l'existence racontées et vécues par les jeunes lycéens qu'il a rencontrés, chemin faisant, dans les établissements scolaires de Chalon. Le texte, des bouts de vie en pleine métamorphose ajoutés les uns aux autres. La scénographie, un déballage d'univers de l'adolescence. La musique, des partitions écrites sur un cahier de brouillon surlignées en fluo et en noir des émotions de l'instant.
Sur scène, ils sont sept, garçons et filles, à revendiquer leur statut sociologique et ethnique d'adolescent, à crier leur joie et leur colère, à s'isoler seul ou en meute, à se confondre dans un système mécanique incontrôlable, à jouer avec le feu sans mesurer la prise de conscience face à l'imprévu, à s'aimer et se détester, à s'énerver frénétiquement jusqu'à la rupture, à dire oui quand il faut dire non, à ne rien faire à défaut de mal faire, à s'extirper un peu, beaucoup, à la déraison d'eux-mêmes, à se taire quand il faut crier, à hurler quand le silence s'impose, à se montrer fort quand l'autre est faible, s'entreprendre dans une relation amoureuse, se grandir pour oublier leur âge, se dévêtir par pudeur, se rappeler leur enfance, sortir de leur placard ceux qu'ils étaient hier.
Une mise en scène qui colle de A à Z avec l'adolescent montré à différents âges de sa mutation physique, psychologique, matérielle et sociale. Un road-movie mené pieds au plancher, l'aiguille sur le compteur oscille sur des graduations appelées l'âge entre l'enfant et l'adulte.
Cette création se veut franche, rebelle, pudique, intrusive, envahissante et démesurément humaine à un stade de l'existence où le garçon et la fille cherchent et se recherchent, trouvent et se heurtent, avancent et reculent, temporisent et explosent.
Fanny Avram, Carole Costantini, Léna Chambouleyron, Sophie Delage, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Eric Petit s'expriment sans retenue et avec pudeur, dématérialisent l'ado extrait de son puzzle identaire. La mécanique collective des comédiens est une projection des jeunes assis dans la salle, des adolescents qui se voient sous un angle nouveau. Ils le rendent aux comédiens avec la liesse de leur jeunesse.
A.D.O.L.E.S.C.E.N.T. Dix lettres capitales dans la vie d'un homme, d'une femme. Dix lettres espacées d'un point, lequel sous-entend des points de suspension. Une parenthèse de la vie qui s'ouvre sur une odyssée homérique, une traversée mouvementée.
Etre adolescent, un avantage ou sonbr inverse, une équation à plusieurs inconnues, une construction identitaire de légos mal assemblés, un bizutage entre l'insouciance et la maturité.
Avoir quinze ans, c'est la liberté, l'envie de tout envoyer bouler, faire l'inverse des adultes, marcher sur le 'Don't walking on the grass', crier à tue-tête des choses stupides, se déhancher sur des rythmes endiablés, s'empiffrer de sucrés-salés sans modération, changer simultanément de fringues et de look, plaire pour séduire, plaire pour contrarier.
Les ados vivent en groupe, ils se ressemblent à leur façon de s'exprimer, de marcher, de manger. Phénomène peut-être provoqué par les hormones car leur corps dégagent des phéromones. Un sous-ensemble d'odeurs peu engageantes qui forment un nuage toxique perceptible dans leur tanière, la chambre.
Un ado amoureux, c'est Kool & The Gang avec Feeling love, c'est Eros Ramazzotti avec Una Storia importante, c'est trois notes improvisées grattées sur une guitare. L'adolescent est la tête d'affiche d''un film écrit avec plusieurs scénarios dans lequel il interprète tous les rôles.
Alexis Moati a rassemblé l'ensemble de ces particules de l'existence racontées et vécues par les jeunes lycéens qu'il a rencontrés, chemin faisant, dans les établissements scolaires de Chalon. Le texte, des bouts de vie en pleine métamorphose ajoutés les uns aux autres. La scénographie, un déballage d'univers de l'adolescence. La musique, des partitions écrites sur un cahier de brouillon surlignées en fluo et en noir des émotions de l'instant.
Sur scène, ils sont sept, garçons et filles, à revendiquer leur statut sociologique et ethnique d'adolescent, à crier leur joie et leur colère, à s'isoler seul ou en meute, à se confondre dans un système mécanique incontrôlable, à jouer avec le feu sans mesurer la prise de conscience face à l'imprévu, à s'aimer et se détester, à s'énerver frénétiquement jusqu'à la rupture, à dire oui quand il faut dire non, à ne rien faire à défaut de mal faire, à s'extirper un peu, beaucoup, à la déraison d'eux-mêmes, à se taire quand il faut crier, à hurler quand le silence s'impose, à se montrer fort quand l'autre est faible, s'entreprendre dans une relation amoureuse, se grandir pour oublier leur âge, se dévêtir par pudeur, se rappeler leur enfance, sortir de leur placard ceux qu'ils étaient hier.
Une mise en scène qui colle de A à Z avec l'adolescent montré à différents âges de sa mutation physique, psychologique, matérielle et sociale. Un road-movie mené pieds au plancher, l'aiguille sur le compteur oscille sur des graduations appelées l'âge entre l'enfant et l'adulte.
Cette création se veut franche, rebelle, pudique, intrusive, envahissante et démesurément humaine à un stade de l'existence où le garçon et la fille cherchent et se recherchent, trouvent et se heurtent, avancent et reculent, temporisent et explosent.
Fanny Avram, Carole Costantini, Léna Chambouleyron, Sophie Delage, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Eric Petit s'expriment sans retenue et avec pudeur, dématérialisent l'ado extrait de son puzzle identaire. La mécanique collective des comédiens est une projection des jeunes assis dans la salle, des adolescents qui se voient sous un angle nouveau. Ils le rendent aux comédiens avec la liesse de leur jeunesse.
Philippe Delhumeau
30/01/2015

GRENOBLE
MC2
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
Qu’est-ce qui peut bien relier la ZUP (« zone huppée ») de Grenoble au théâtre de l’Odéon de Paris ? Le CAP plombier à l’ENA (« Ecole Nationale d’Acteurs ») ? Le terrain de foot aux planches du théâtre ? Le Maroc à la place Beaumarchais d’Echirolles ? Réponse : Brahim...
L'avis de Caroline Vernisse
MC2

GRENOBLE





24 place Beaumarchais
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AVIGNON
L'ORIFLAMME
Solitude d'un ange gardien
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
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GRENOBLE
MC2
24 place Beaumarchais
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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