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DictionnairJessica Bonamye chorégraphique du s²ouffle
de Compagnie Safra
Mise en scène de Jessica Bonamy
Avec Jessica Bonamy, Amalia Alba, Alanne Fernandez
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Du 14/01/2015 au 17/01/2015
Mercredi 14 et samedi 17 janvier à 20h.
La Ferronnerie
Centre d’animation Montgallet
4 passage Stinville
75012 PARIS
01 43 41 47 87
Site Internet
Le souffle du corps et des mots emporte les danseuses dans un tourbillon de vie.
Le théâtre, la danse, le jeu... Depuis des siècles, l’humain tend à s’exprimer sur scène, à y faire naître la vie. Avec la compagnie Safra, la parole se conjugue à tous les niveaux. Elles sont trois danseuses cherchant à repousser les limites du dialogue. Elles partent du vide, de l’attente, du silence pour se construire leurs phrases, leurs textes et leurs histoires. C’est sous la forme d’un dictionnaire que naît cette idée de recherche. Depuis le début de cette aventure, deux mots s’en sont dégagés, "Flow" et "Reprise".
Comment du souffle et de la respiration, les mots et les sentiments prennent forme ? Pour "Flow", en ouverture, deux danseuses sont attablées, immobiles. Sorte de femmes bourgeoises sans chichi se faisant face tout en s’ignorant. L’expression "se regarder en chien de faïence" prend ici tout son sens. Il faut l’arrivé de la troisième, sorte de servante, pour mettre en lumière leurs pensées et ce dialogue qui se faisait muet. Les mots chuchotés se font entendre, chacune son tour puis de plus en plus vite, sans contrôle, avec envie. Elles jouent avec leur respiration, se répondent et vibrent en chœur. Puis elles se détachent de la table pour laisser le souffle guider le corps. Une danse, des duo, des solos... Elles se répondent, jouent, découvrent, s’amusent. Elles tourbillonnent et emmènent la scénographie avec elles. Comme s'il avait fallu l’intrusion de cette femme extérieure et différente pour enfin les réunir, les faire vivre et casser les codes. Elles se retrouvent radieuses, assises à même le sol, complices et cette fois partageant réellement une bonne tasse de thé.
Le deuxième mot, "Reprise", est une toute nouvelle création. Ce qui frappe d’emblée est la cohésion, l’écoute et le timing parfait des danseuses. Les danseurs ne sont pas habitués au texte. Ils s’expriment majoritairement par le corps et non par les mots. Aussi, reste-t-on bluffé ! Ces trois demoiselles, en plus d’une chorégraphie envolée et gracieuse, occupant tout l’espace, jouent avec un texte difficile. Elles parlent de langue et de langage, de sa complexité, de son amusement. Les mots bondissent, jaillissent, se chevauchent... C’est une cavalcade parfaitement rythmée, à la virgule près Et quelle écoute ! Elles se répondent mais pas seulement. Travaillant sur le souffle et la respiration, elles sont synchronisées en une harmonie parfaite. C’est magnifique à observer et à entendre.
La compagnie Safra débute son projet du Dictionnaire chorégraphique du souffle avec deux mots. Au vu du travail déjà réalisé, il est à souhaiter que beaucoup d’autres viendront s’y ajouter. C’est un spectacle touchant, vibrant et impressionnant dans sa technique et dans la maîtrise de son interprétation.
Comment du souffle et de la respiration, les mots et les sentiments prennent forme ? Pour "Flow", en ouverture, deux danseuses sont attablées, immobiles. Sorte de femmes bourgeoises sans chichi se faisant face tout en s’ignorant. L’expression "se regarder en chien de faïence" prend ici tout son sens. Il faut l’arrivé de la troisième, sorte de servante, pour mettre en lumière leurs pensées et ce dialogue qui se faisait muet. Les mots chuchotés se font entendre, chacune son tour puis de plus en plus vite, sans contrôle, avec envie. Elles jouent avec leur respiration, se répondent et vibrent en chœur. Puis elles se détachent de la table pour laisser le souffle guider le corps. Une danse, des duo, des solos... Elles se répondent, jouent, découvrent, s’amusent. Elles tourbillonnent et emmènent la scénographie avec elles. Comme s'il avait fallu l’intrusion de cette femme extérieure et différente pour enfin les réunir, les faire vivre et casser les codes. Elles se retrouvent radieuses, assises à même le sol, complices et cette fois partageant réellement une bonne tasse de thé.
Le deuxième mot, "Reprise", est une toute nouvelle création. Ce qui frappe d’emblée est la cohésion, l’écoute et le timing parfait des danseuses. Les danseurs ne sont pas habitués au texte. Ils s’expriment majoritairement par le corps et non par les mots. Aussi, reste-t-on bluffé ! Ces trois demoiselles, en plus d’une chorégraphie envolée et gracieuse, occupant tout l’espace, jouent avec un texte difficile. Elles parlent de langue et de langage, de sa complexité, de son amusement. Les mots bondissent, jaillissent, se chevauchent... C’est une cavalcade parfaitement rythmée, à la virgule près Et quelle écoute ! Elles se répondent mais pas seulement. Travaillant sur le souffle et la respiration, elles sont synchronisées en une harmonie parfaite. C’est magnifique à observer et à entendre.
La compagnie Safra débute son projet du Dictionnaire chorégraphique du souffle avec deux mots. Au vu du travail déjà réalisé, il est à souhaiter que beaucoup d’autres viendront s’y ajouter. C’est un spectacle touchant, vibrant et impressionnant dans sa technique et dans la maîtrise de son interprétation.
Cyriel Tardivel
28/01/2015
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre Transversal
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
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AVIGNON
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Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins GilmanMise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot