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Jacqueline sur la Terre ou le Syndrome de Newton
de Marie-Élisabeth Cornet
Mise en scène de Guillaume Servely
-
-
Du 08/10/2014 au 12/10/2014
21h.
Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors
75020 PARIS
09 54 54 47 24
Site Internet
Et si on parlait de la mort avec légèreté sans gravité ?
L’être humain, une création vivante pleine d’énergie et de possibilités. Toute cette force, d’où vient-elle ? Pourquoi est-elle sur Terre, quel est son but ? Et que se passe-t-il une fois que le corps s’éteint ? Des questions fondamentales qui tiennent en éveil l’Homme depuis que le monde est monde. L’art est un des moyens d’expression que l’Homme affectionne tout particulièrement pour communiquer son ressenti sur ces grandes questions et créer une réflexion commune.
Aujourd’hui, après avoir traité le sujet "d’où venons-nous ?" avec son spectacle Attila, Reine des Belges, Marie-Elisabeth Cornet poursuit le fil de la pensée avec "Et … y retournons-nous ?" dans sa nouvelle création : Jacqueline sur Terre ou le syndrome de Newton.
Jacqueline est une petite fille de 10 ans avec des pensées, des interrogations et des préoccupations de petite fille de 10 ans. Oui mais sa vision du monde et de la vie change brutalement lorsque son oncle lui apprend le décès de son père. Elle, si enjouée sur sa balançoire, reçoit la nouvelle comme un couperet. En premier lieu révoltée, une profonde tristesse l’envahit. Dans la religion où elle a été élevée, ne dit-on pas que les âmes montent au ciel ?! Dans ce cas, elle va grimper elle aussi, au sommet de l’arbre le plus haut, pour retrouver son père ou tout du moins des réponses à ses questions. Et telle la Belle au Bois dormant, elle va plonger le village dans un autre espace-temps, comme si la temporalité et la gravité avaenit cessé et où tout se retrouve dans une sorte de flottement. Car ça n’est pas la mort de son père qui change la vie autour d’elle, mais bel et bien sa réaction face à cette mort, son refus, son isolement, son mutisme. L’enterrement ne peut avoir lieu, on tente de raisonner Jacqueline. Sa mère, tout d’abord, bouleversée par la perte de son mari, de l’homme qu’elle aime, il faut continuer à marcher et faire bonne figure même si l’avenir est incertain, très différent des projets planifiés et surtout vide de l’être aimé. Elle aussi a mal aux pieds et vacille. Et puis, il y a l’oncle, le frère de son père. C’est lui l’annonciateur de la tragédie. Bien sûr, il est en premier lieu doux, compatissant et se veut rassurant, il s’occupera de tout, veillera sur Jacqueline et sa mère, mais le temps passe et le mutisme de sa nièce ne l’amuse plus du tout. Il veut enterrer son frère, mettre une croix dessus, un point c’est tout. Il tentera même de ramener Jacqueline de force en tentant de monter à l’arbre, c’est peine perdue évidemment. Oh, et il y a les pompiers aussi qui tentent un sauvetage avec une échelle, mais disons qu’ils ne sont pas très finaux et que la détresse d’une petite fille face à la mort de son père n’est pas vraiment dans leurs cordes. Mais enfin, il y a son ami, le petit scout, ce jeune garçon de son âge qui aime beaucoup Jacqueline et qui peut la comprendre, lui aussi sait ce que c’est d’être triste, son chien est mort il y a quelque temps. Il voudrait bien rigoler encore avec son amie et lui dire aussi certaines choses que jusqu’ici, il ne lui avait encore jamais dites...
Sur scène, c’est un duo magique et magnifique que forment Marie-Élisabeth Cornet et Sébastien Bruas. Déjà complices depuis plusieurs années sur des créations antérieures (Apnée, Omnia Palace), ils s’écoutent avec douceur et trouvent un équilibre peu banal. En effet, les rôles sont à contre-emploi. C’est Sébastien avec sa carrure musclée, ses tatouages et son corps d’homme qui revêtira la légère robe à fleurs de la petite fille. Jacqueline, le circassien, veut s’isoler et comprendre, elle doit s’élever. Corde volante, corde lisse et tissus, Jacqueline joue avec la mort, l’apanage des circassiens. Quant à la talentueuse auteure, clown et comédienne Marie-Élisabeth Cornet, elle sera tous les autres. Une artiste qui montre l’étendue de sa palette de comédienne drôle, touchante, dotée de l’expression juste et du bon mot. Elle est magique et à mourir de rire avec trois fois rien.
La scénographie elle-même est relativement simple. Une petite dizaine de "mannequins" sont suspendus dans les airs et tournoient au désir des techniciens. Ces formes abstraites vêtues de chemisier, de jupe, de veste... évoquent les âmes élevées, les pantins sur terre... elles racontent ce qu’elles ont à raconter à chacun du public. Elles sont à la fois décor et personnages.
Une belle création lumière est également mise en place. Un spectacle, dit-on, créé pour une scène plus théâtrale de circassienne. Certes, mais notre duo magique s’en accommode parfaitement et sa complicité avec le public et leur grain de folie fait passer tous les "inconvénients" d’une scène ouverte à vue. Mieux que ça, ils en font un événement et jouent avec tout. Quel dommage que ce merveilleux spectacle ne soit joué qu’une petite semaine au Cirque Electrique. C’est une belle création, sincère, touchante et drôle qui traite avec finesse et sans fausse note un thème majeur de la vie, la mort. Une réussite en tout point, à chacun de s’en faire son idée à présent.
Aujourd’hui, après avoir traité le sujet "d’où venons-nous ?" avec son spectacle Attila, Reine des Belges, Marie-Elisabeth Cornet poursuit le fil de la pensée avec "Et … y retournons-nous ?" dans sa nouvelle création : Jacqueline sur Terre ou le syndrome de Newton.
Jacqueline est une petite fille de 10 ans avec des pensées, des interrogations et des préoccupations de petite fille de 10 ans. Oui mais sa vision du monde et de la vie change brutalement lorsque son oncle lui apprend le décès de son père. Elle, si enjouée sur sa balançoire, reçoit la nouvelle comme un couperet. En premier lieu révoltée, une profonde tristesse l’envahit. Dans la religion où elle a été élevée, ne dit-on pas que les âmes montent au ciel ?! Dans ce cas, elle va grimper elle aussi, au sommet de l’arbre le plus haut, pour retrouver son père ou tout du moins des réponses à ses questions. Et telle la Belle au Bois dormant, elle va plonger le village dans un autre espace-temps, comme si la temporalité et la gravité avaenit cessé et où tout se retrouve dans une sorte de flottement. Car ça n’est pas la mort de son père qui change la vie autour d’elle, mais bel et bien sa réaction face à cette mort, son refus, son isolement, son mutisme. L’enterrement ne peut avoir lieu, on tente de raisonner Jacqueline. Sa mère, tout d’abord, bouleversée par la perte de son mari, de l’homme qu’elle aime, il faut continuer à marcher et faire bonne figure même si l’avenir est incertain, très différent des projets planifiés et surtout vide de l’être aimé. Elle aussi a mal aux pieds et vacille. Et puis, il y a l’oncle, le frère de son père. C’est lui l’annonciateur de la tragédie. Bien sûr, il est en premier lieu doux, compatissant et se veut rassurant, il s’occupera de tout, veillera sur Jacqueline et sa mère, mais le temps passe et le mutisme de sa nièce ne l’amuse plus du tout. Il veut enterrer son frère, mettre une croix dessus, un point c’est tout. Il tentera même de ramener Jacqueline de force en tentant de monter à l’arbre, c’est peine perdue évidemment. Oh, et il y a les pompiers aussi qui tentent un sauvetage avec une échelle, mais disons qu’ils ne sont pas très finaux et que la détresse d’une petite fille face à la mort de son père n’est pas vraiment dans leurs cordes. Mais enfin, il y a son ami, le petit scout, ce jeune garçon de son âge qui aime beaucoup Jacqueline et qui peut la comprendre, lui aussi sait ce que c’est d’être triste, son chien est mort il y a quelque temps. Il voudrait bien rigoler encore avec son amie et lui dire aussi certaines choses que jusqu’ici, il ne lui avait encore jamais dites...
Sur scène, c’est un duo magique et magnifique que forment Marie-Élisabeth Cornet et Sébastien Bruas. Déjà complices depuis plusieurs années sur des créations antérieures (Apnée, Omnia Palace), ils s’écoutent avec douceur et trouvent un équilibre peu banal. En effet, les rôles sont à contre-emploi. C’est Sébastien avec sa carrure musclée, ses tatouages et son corps d’homme qui revêtira la légère robe à fleurs de la petite fille. Jacqueline, le circassien, veut s’isoler et comprendre, elle doit s’élever. Corde volante, corde lisse et tissus, Jacqueline joue avec la mort, l’apanage des circassiens. Quant à la talentueuse auteure, clown et comédienne Marie-Élisabeth Cornet, elle sera tous les autres. Une artiste qui montre l’étendue de sa palette de comédienne drôle, touchante, dotée de l’expression juste et du bon mot. Elle est magique et à mourir de rire avec trois fois rien.
La scénographie elle-même est relativement simple. Une petite dizaine de "mannequins" sont suspendus dans les airs et tournoient au désir des techniciens. Ces formes abstraites vêtues de chemisier, de jupe, de veste... évoquent les âmes élevées, les pantins sur terre... elles racontent ce qu’elles ont à raconter à chacun du public. Elles sont à la fois décor et personnages.
Une belle création lumière est également mise en place. Un spectacle, dit-on, créé pour une scène plus théâtrale de circassienne. Certes, mais notre duo magique s’en accommode parfaitement et sa complicité avec le public et leur grain de folie fait passer tous les "inconvénients" d’une scène ouverte à vue. Mieux que ça, ils en font un événement et jouent avec tout. Quel dommage que ce merveilleux spectacle ne soit joué qu’une petite semaine au Cirque Electrique. C’est une belle création, sincère, touchante et drôle qui traite avec finesse et sans fausse note un thème majeur de la vie, la mort. Une réussite en tout point, à chacun de s’en faire son idée à présent.
Cyriel Tardivel
12/10/2014
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Un homme qui fuit le monde, vit dans une grotte, et décide de nous raconter l'histoire de ce petit garçon, vous savez, ce petit garçon qui aime se promener dans la forêt. Et qui découvre un jour......................Cet homme nous raconte sa vie, ses pensées, ses désirs. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
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