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La Trahison d'Einstein
de Éric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène de Steve Suissa
Avec Francis Huster, Jean-Claude Dreyfus, Dan Herzberg
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Du 30/01/2014 au 22/06/2014
Mardi, mercredi, jeudi à 21h, vendredi, samedi à 19h, dimanche à 17h30.
Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS
Métro Edgar Quinet, Gaîté, Montparnasse-Bienvenüe
01 43 35 32 31
Eric-Emmanuel Schmitt a une fois encore choisi de faire voyager son public dans une réflexion philosophique et historique intense, qui met Einstein et son existence sous le feux de la rampe dans une lumière singulière dans laquelle le savant livre sa part d’humanité.
La Trahison d’Einstein, ainsi s’intitule la pièce d'Eric-Emmanuel Schmitt avec Francis Huster dans le rôle du célèbre savant et Jean-Claude Dreyfus dans le rôle d’un vagabond avec lequel le savant que nous connaissons tous va entretenir des échanges oraux et épistolaires pour le moins interpellants.
Etonnante mise en scène que celle de Steeve Suissa où les comédiens apparaissent méconnaissables, ayant pris corps bel et bien dans les rôles qu’ils incarnent pour l’occasion ! Ainsi découvre-t-on un Huster/Einstein plus vrai que nature allant même jusqu’au mimétisme de la voix, du physique, de la gestuelle et du comportement d’Einstein. Huster confie même en continuant de jouer son rôle à la fin de la pièce à un public ébahi que son jeu est le fruit d’une écoute de la voix et du comportement du savant dont il s’est imprégné en regardant des vidéos. C’est une très belle prouesse de la part de Francis Huster de s’être trempé à revisionner des films dans lesquels Einstein apparaissait pour véritablement rentrer dans sa peau comme comédien.
Que dire du jeu de Jean-Claude Dreyfus ? S’émerveiller de voir avec quel talent il incarne un vagabond dont la simplicité mêlée à la grande capacité à réfléchir rappelle des penseurs comme Socrate ou de manière plus imagée le philosophe de l’Antiquité Diogène de Sinope vivant avec son chien dans un tonneau. Cette vision toute personnelle ne semble pas toutefois en adéquation avec le message historique qu’a voulu faire passer Eric-Emmanuel Schmitt. Il faudrait alors plutôt penser au personnage de Don Quichotte et à celui de Sancho Pansa ; Einstein en Don Quichotte instruisant avec véhémence son compagnon, pour lutter contre l’idéologie Nazie et la guerre.
On regarde cette pièce finalement un peu comme un film, comme une grande fresque comme sait en édifier Robert Hossein avec l’émotion du jeu et des décors qui prennent le public aux tripes. On a envie de dire merci, Monsieur Eric-Emmanuel Schmitt, de nous présenter Einstein comme on ne le connaissait pas.
L’humour yiddish accouplé à la force d’un vainqueur célébré au Etats-Unis comme un prix Nobel mais dans l’ombre duquel la bombe atomique lentement conduira cette tête pensante à la déchéance : c’est ce que vous découvrirez peut-être avec amertume mais nourri d’une mise en scène exemplaire et d’un jeu de comédiens hors pairs.
Etonnante mise en scène que celle de Steeve Suissa où les comédiens apparaissent méconnaissables, ayant pris corps bel et bien dans les rôles qu’ils incarnent pour l’occasion ! Ainsi découvre-t-on un Huster/Einstein plus vrai que nature allant même jusqu’au mimétisme de la voix, du physique, de la gestuelle et du comportement d’Einstein. Huster confie même en continuant de jouer son rôle à la fin de la pièce à un public ébahi que son jeu est le fruit d’une écoute de la voix et du comportement du savant dont il s’est imprégné en regardant des vidéos. C’est une très belle prouesse de la part de Francis Huster de s’être trempé à revisionner des films dans lesquels Einstein apparaissait pour véritablement rentrer dans sa peau comme comédien.
Que dire du jeu de Jean-Claude Dreyfus ? S’émerveiller de voir avec quel talent il incarne un vagabond dont la simplicité mêlée à la grande capacité à réfléchir rappelle des penseurs comme Socrate ou de manière plus imagée le philosophe de l’Antiquité Diogène de Sinope vivant avec son chien dans un tonneau. Cette vision toute personnelle ne semble pas toutefois en adéquation avec le message historique qu’a voulu faire passer Eric-Emmanuel Schmitt. Il faudrait alors plutôt penser au personnage de Don Quichotte et à celui de Sancho Pansa ; Einstein en Don Quichotte instruisant avec véhémence son compagnon, pour lutter contre l’idéologie Nazie et la guerre.
On regarde cette pièce finalement un peu comme un film, comme une grande fresque comme sait en édifier Robert Hossein avec l’émotion du jeu et des décors qui prennent le public aux tripes. On a envie de dire merci, Monsieur Eric-Emmanuel Schmitt, de nous présenter Einstein comme on ne le connaissait pas.
L’humour yiddish accouplé à la force d’un vainqueur célébré au Etats-Unis comme un prix Nobel mais dans l’ombre duquel la bombe atomique lentement conduira cette tête pensante à la déchéance : c’est ce que vous découvrirez peut-être avec amertume mais nourri d’une mise en scène exemplaire et d’un jeu de comédiens hors pairs.
Yves-Alexandre Julien
09/05/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre du Balcon
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
Ernest, Désiré et Stanislas reçoivent un jour une lettre leur annonçant leur mort pour le jour même. Imaginez leur déconvenue, leur surprise, et surtout qui est l'expéditeur ? Peu importe, eux ne veulent pas mourir aujourd'hui, ils ont encore beaucoup de choses à faire. Et les...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Balcon
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AVIGNON
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Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van LohuizenMise en scène de Johanne Benoit
Ernest, Désiré et Stanislas reçoivent un jour une lettre leur annonçant leur mort pour le jour même. Imaginez leur déconvenue, leur surprise, et surtout qui est l'expéditeur ? Peu importe, eux ne veulent pas mourir aujourd'hui, ils ont encore beaucoup de choses à faire. Et les...
L'avis de Geneviève Brissot