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Dernier coup de ciseaux
de Marylin Abrams, Bruce Jordan, Paul Portner
Mise en scène de Sébastien Azzopardi
Avec Domitille Bioret, Marie-France Santon, Romain Canard, Rodolphe Sand, Yan Mercoeur, Franck Desmedt, Olivier Solivérès, Sébastien Azzopardi, William Lebghil, Thierry Lanckriet, Hélène Degy, Alyzée Costes
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Jusqu'au 26/04/2014
Du mardi au samedi à 21h. samedi supplémentaire à 16h.
Mathurins
36, rue des Mathurins
75008 PARIS
Métro Havre-Caumartin
01 42 65 90 00
Dernier Coup de ciseaux, la célèbre comédie policière américaine de Marylin Abrams et Bruce Jordan traduite dans une version french touch de Sébastien Azzopardi, l’enfant prodige des mises en scène époustouflantes.
Une mise en scène invraisemblable, une distribution hors-du-commun. Dans les spectacles de Sébastien Azzopardi, rien n’est laissé au hasard, les comédiens jouent au théâtre pour de vrai au milieu d’un décor qui frôle la perfection tant la matière est noble et s’accorde à la virgule au près aux répliques.Dernier Coup de ciseaux est à l’origine une comédie policière qui a vue le jour dans les années soixante-dix aux Etats-Unis. Grâce à l’impulsion de Marylin Abrams et de Bruce Jordan, cette pièce est devenue culte par sa longévité et par ses adaptations jouées aux quatre coins du monde.Côté Seine, pari réussi pour Sébastien Azzopardi. Un show made by himself servi par des comédiens qui s’investissent dans des personnages sans feindre un soupçon de ridicule. Le texte de Paul Portner revisité par Azzo & Danino recèle d’effets inattendus. Chaque réplique donne lieu à une diversion, faits et gestes sont calqués pour être photographiés et enregistrés dans la mémoire collective.Sur scène, les personnages mettent en place une dynamique de groupe à laquelle le public est conviée. Comédie policière avec intrigue, les suspects sont témoins de l’analyse des réactions de la salle. Qui a assassiné la célèbre pianiste qui vit juste au-dessus du salon de coiffure tenu par Rodolphe ? Rodolphe, un amour de postérieur du patron qui s’agite comme Maya l’Abeille et joue à Blanche-Fesse pour détourner l’attention des clients. Que dire d’Alyzée son assistante ! Une blonde magnifique qui joue de sa plastique et celle-là n’est pas siliconée. Les clients affichent des tempéraments différents et pris individuellement, ils révèlent leur véritable personnalité.L’enquête est conduite par deux policiers dignes des séries B, mais ces deux-là excellent dans la caricature signée Reiser ou Wolinski. L’ivresse de Dernier Coup de ciseaux gagne la salle, se répand de fauteuil en fauteuil. Mise en scène subtile qui associe le public comme le septième homme indissociable à la recherche du coupable et des présumés innocents... La vérité si je mens, autant de clients que de suspects cherchent à se disculper et à filer le train au temps pour en gagner un peu.Le théâtre des Mathurins ressemble tout d’un coup à la salle d’attente démesurée d’un commissariat. L’interactivité scène-public sème un joyeux désordre selon les questions posées aux policiers et aux protagonistes. Les réponses menottent l’intrigue de surprises plus ou moins perverses, le ton est bon, le rire délie les bouches et plus il y a de fous, moins il y a délit d’innocence.L’assassin de la pianiste, vous voulez savoir qui s’est dénoncé. La clé de l’énigme, venir prendre place aux Mathurins. Dépêchez-vous !
Philippe Delhumeau
03/03/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
L'avis de Geneviève Brissot
Au Coin de la Lune (La Luna)
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AVIGNON
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Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
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