Et discrètement elle se tut
de J.-C. Mardrus, extrait des contes érotiques des Mille, Une Nuits
Mise en scène de Frédéric Ruiz
Avec Maria Beloso Hall
Shéhérazade surgit de la nuit des temps pour nous raconter ses mille et une nuits
Installez-vous confortablement : l'Aktéon Théâtre nous convie aujourd'hui à un grand voyage. Quoi de plus naturel quand on sait que ces extraits choisis des contes des Mille et Une Nuits sont proposés par une troupe au nom bien à propos : la compagnie Nomade. Le voyage commence dès l'entrée dans la salle de spectacle où les effluves d'encens et la musique orientale nous transportent délicatement vers un tout autre monde. Sur scène, des voilages transparents et légers créent une atmosphère intime : pas de doute, nous sommes bien dans la chambre de Shéhérazade, cette femme énigmatique qui connaît toutes les histoires des rois anciens et des peuples passés. Mais bien des années ont passé et la mystérieuse Shéhérazade dont la légende raconte qu'elle a vaincu la mort en racontant des histoires, nous apparaît ici sous les traits d'une vieille dame. D'abord étonnée de nous voir si nombreux rassemblés dans sa chambre, elle accepte finalement de raconter ses mille et une nuits. Ce soir, elle se souvient de son conte préféré, celui du prince Kamaralzaman et la princesse Boudour qui vont goûter, pour la première fois, à l'amour. Et comme par magie, la vieille femme retrouve sa jeunesse. L'enchantement semble également opérer chez le spectateur ébahi qui redevient presque, le temps du spectacle, un enfant à qui on raconte une histoire. Peu importe que l'on y croit ou pas, l'essentiel est bien d'oublier un instant son quotidien et de se laisser emporter dans le monde féerique des Mille et Une Nuits. Un monde merveilleux où les rois, les reines, les princes et les princesses côtoient les génies, les éfrits et autres magiciens.
Seule sur scène, la comédienne, Maria Beloso Hall, incarne chacun des personnages grâce à des métamorphoses "promptes et suggestives". Avec un réel talent d'acteur puisque ces transformations successives ne gênent en rien la compréhension du spectacle. Le secret réside sans doute dans le plaisir de la comédienne à jouer le texte : en lisant la traduction des Mille et Une Nuits de J.-C. Mardrus, Maria Beloso Hall a "tout de suite été captivée par le personnage de Shéhérazade". Cela se voit.
Seule sur scène, la comédienne, Maria Beloso Hall, incarne chacun des personnages grâce à des métamorphoses "promptes et suggestives". Avec un réel talent d'acteur puisque ces transformations successives ne gênent en rien la compréhension du spectacle. Le secret réside sans doute dans le plaisir de la comédienne à jouer le texte : en lisant la traduction des Mille et Une Nuits de J.-C. Mardrus, Maria Beloso Hall a "tout de suite été captivée par le personnage de Shéhérazade". Cela se voit.
Mathieu Girandola
02/11/2002
AVIGNON
Théâtre du Balcon
Mise en scène de Serge Barbuscia
Pierre creuse, oui il creuse un fossé, pour qui ? pourquoi ? il ne le sait pas lui-même mais il creuse, aidé d'un moussaillon, Mousse, un ancien sans-papier. Puis vient Amel qui elle, veut reboucher le fossé. Trois personnages que tout oppose, qui veulent avoir raison, qui n'arrivent...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Balcon
AVIGNON
Le Fossé
de Jean-Baptiste BarbusciaMise en scène de Serge Barbuscia
Pierre creuse, oui il creuse un fossé, pour qui ? pourquoi ? il ne le sait pas lui-même mais il creuse, aidé d'un moussaillon, Mousse, un ancien sans-papier. Puis vient Amel qui elle, veut reboucher le fossé. Trois personnages que tout oppose, qui veulent avoir raison, qui n'arrivent...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre des Corps Saints
Madame Bovary en plus drôle et moins long
de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari
Théâtre des Corps Saints
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de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari