L'Ecole des femmes
de Molière
Mise en scène de Philippe Adrien
Avec Patrick Paroux, Valentine Galey, Pierre Lefebvre, Joanna Jianoux, Gilles Comode, Pierre Diot, Raphael Almosni, Vladimir Ant
Une comédie qui valut à Molière la reconnaissance de ses talents d'auteur et que Philippe Adrien met en scène avec brio sur la scène du Théâtre de La Tempête.
Que d'adaptations de L'Ecole des femmes ont vu le jour depuis le 26 décembre 1662 jusqu'à ce vendredi 13 septembre 2013. Philippe Adrien signe une belle réalisation de la comédie éponyme et tel un souffleur de verre, il la façonne avec l'emprise qui est sienne. Philippe Adrien, après avoir monté près de quatre-vingts spectacles, n'en finit pas d'étonner les gens de théâtre auxquels il sait s'adresser comme nul autre. Derrière ses montures, se présente au public un homme sensible et sincère, attachant et généreux, un artisan qui s'affirme par la rigueur et l'amour du labeur œuvré pour être livré avec passion. La passion du théâtre exprimée avec l'engagement d'être au plus près des auteurs, les interprétes de ses mises en scène se sentent ainsi impliquer par le style et la narration. Les effluves d'essence littéraire laissées en héritage se renouvellent avec le jeu et les répliques des comédiens et le déploiement des collaborateurs artistiques orchestrés autour de la pièce.Molière, une écriture qui s'adapte à son époque par la modernité et la singularité des thématiques sociales abordées. L'Ecole des femmes, un contrat satyrique qui définit le mariage chrétien et la condition de la femme. Derrière les hauts murs de sa propriété, Arnolphe a élevé Agnès, sa pupille, à l'abri des regards indiscrets. La jeune fille promène innocence et solitude en filant le temps sur son métier à broder. Un couple de braves domestiques secondent Arnolphe dans les basses besognes et veillent à la prospérité des lieux. La vie s'agite quelque peu à l'extérieur car il est homme qui veuille conduire Agnès chemin faisant au bonheur.Jean Haas, un fidèle parmi les fidèles de Philippe Adrien, a conçu les décors de la pièce, laquelle invite à découvrir la cour intérieure de la propriété et la bâtisse où vivent à l'étage, Agnès, et au rez-de-chaussée, les larbins.La structure se fond dans l'obscurité quand le brouillard s'élève et dissipe les éléments de la scénographie. Les lumières de Pascal Sautelet, assisté de Maelle Payonne, réhabilitent l'ensemble dans un mouvement de ralenti jusqu'à éclairer de mille feux la scène.Les personnages semblent extraits du texte original tant ils véhiculent avec intensité les sentiments extrêmes que sont l'émotion et la jalousie, l'ignorance et la perfidie, l'isolement et la liberté. La mise en scène est une chrysalide de tyrannie amoureuse magistralement interprétée par l'irrespectueux Patrick Paroux dans le rôle d'Arnolphe, l'impétueux séducteur Pierre lefebvre incarnant Horace et l'éblouissante de beauté et de talent, Valentine Galey en Agnès. Le couple de domestiques, nigauds et dociles, une caricature perverse et librement inventive digne des planches de Wolinski et Reiser.L'Ecole des femmes de Philippe Adrien, une nouvelle page du théâtre classique s'ouvre sur la scène du Théâtre de La Tempête. Le metteur en scène joue avec la trame comme un mari avec sa maîtresse. L'obsession se déplace sur l'échiquier des amours trompés avec liberté et ironie, immoralité et sensualité.
Une comédie qui résonne de l'énergie et de la fougue des comédiens, auxquels il convient de citer Cidalia Da Costa pour les costumes, le son et la musique de Stéphanie Gibert, la collaboration artistique de Clément Poirée, la direction technique de Martine Belloc, Emilie Lechevallier et Françoise Ody à l'habillage, Sophie Niesseron au maquillage. L'Ecole des femmes, l'école de la vie et de la liberté.
Une comédie qui résonne de l'énergie et de la fougue des comédiens, auxquels il convient de citer Cidalia Da Costa pour les costumes, le son et la musique de Stéphanie Gibert, la collaboration artistique de Clément Poirée, la direction technique de Martine Belloc, Emilie Lechevallier et Françoise Ody à l'habillage, Sophie Niesseron au maquillage. L'Ecole des femmes, l'école de la vie et de la liberté.
Philippe Delhumeau
16/09/2013
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