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L'importance d'être Wilde
de Philippe Honoré, Oscar Wilde
Mise en scène de Philippe Person
Avec Emmanuel Barrouyer, Anne Priol, Pascal Thoreau
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Du 19/07/2013 au 28/07/2013
12h15.
Théâtre du Balcon
38 rue Guillaume Puy
84000 AVIGNON
04 90 85 00 80
L'image d'Oscar Wilde est accrochée à notre inconscient : un homme brillant et insolent dont la déchéance fut à la mesure de la célébrité.
L'importance d'être Wilde retrace de manière morcelée la vie de cet inoubliable dandy, de ces jours glorieux à son agonie totale, en passant par l'entrelacement de sa vie d'écrivain à sa vie privée.
Côté cour, trois fauteuils noirs en cuir, et une toile tendue, côté jardin un majestueux sofa rouge devant un immense tableau où figurent les visages des plus célèbres Hommes de lettres. Sur scène, Anne Priol déambule, elle marche avec classe, élégance et un certain snobisme. Dans le public, Emmanuel Barrouyer et Pascal Thoreau partagent avec des spectateurs pris au hasard, des pensées de Wilde. C'est donc dans une atmosphère très chaleureuse que commence le spectacle.L'Irlande est là, elle prend forme grâce à la musique typique du pays et la chorégraphie traditionnelle mais déjantée des comédiens, et leurs habits d'époque. Wilde vit à travers ses trois personnages qui excellent tant par leur présence que par leur jeu fantaisiste, décalé, provocateur et émouvant.Des aphorismes sont déclamés, certains trop entendus, d'autres inconnus, mais tous font réagir le public, des soulèvements de "oh" dû au choc, et des rires déployés surgissent. Les paroles de Wilde ont toujours un immense retentissement, elles sont intemporelles. Le spectacle est multiforme, ces aphorismes alternent avec des extraits de ses pièces (Le portrait de Dorian Gray, L'importance d'être constant...), des minutes du procès qui ruina sa vie, ainsi que des témoignages d'artistes qui l'ont rencontré, comme celui de Gide. Ce choix de forme est intéressant et pertinent mais les informations données pour situer l'extrait sont parfois trop pédagogiques et théoriques, elles nous font parfois décrocher de ce qui se passe sous nos yeux.Les comédiens sont talentueux, tour à tour ils nous émeuvent, provoquent le rire mais aussi font naître le frisson pendant le voyage lyrique avec Salomé et la compassion à la sortie de prison de Wilde.. La mise en scène est simple et efficace, l'idée de la toile côté cour est pertinente et permet par métaphore avec ce qui se joue derrière, de mettre à distance, parfois de jeter un voile sur ce qui se dit.L'importance d'être Wilde est un formidable hommage poétique au dandy XIXè siècle, auteur des aphorismes suivants : "Chaque homme tue ce(ux) qu'il aime" ou bien encore "Aucune carte n'existe si le pays de l'utopie n'y figure pas". Tentons de ne pas oublier ses pensées, ce spectacle nous rappelle toute la grandeur et l'influence qu'a eu l'écrivain irlandais. Un Wilde intemporel et éternel.
Côté cour, trois fauteuils noirs en cuir, et une toile tendue, côté jardin un majestueux sofa rouge devant un immense tableau où figurent les visages des plus célèbres Hommes de lettres. Sur scène, Anne Priol déambule, elle marche avec classe, élégance et un certain snobisme. Dans le public, Emmanuel Barrouyer et Pascal Thoreau partagent avec des spectateurs pris au hasard, des pensées de Wilde. C'est donc dans une atmosphère très chaleureuse que commence le spectacle.L'Irlande est là, elle prend forme grâce à la musique typique du pays et la chorégraphie traditionnelle mais déjantée des comédiens, et leurs habits d'époque. Wilde vit à travers ses trois personnages qui excellent tant par leur présence que par leur jeu fantaisiste, décalé, provocateur et émouvant.Des aphorismes sont déclamés, certains trop entendus, d'autres inconnus, mais tous font réagir le public, des soulèvements de "oh" dû au choc, et des rires déployés surgissent. Les paroles de Wilde ont toujours un immense retentissement, elles sont intemporelles. Le spectacle est multiforme, ces aphorismes alternent avec des extraits de ses pièces (Le portrait de Dorian Gray, L'importance d'être constant...), des minutes du procès qui ruina sa vie, ainsi que des témoignages d'artistes qui l'ont rencontré, comme celui de Gide. Ce choix de forme est intéressant et pertinent mais les informations données pour situer l'extrait sont parfois trop pédagogiques et théoriques, elles nous font parfois décrocher de ce qui se passe sous nos yeux.Les comédiens sont talentueux, tour à tour ils nous émeuvent, provoquent le rire mais aussi font naître le frisson pendant le voyage lyrique avec Salomé et la compassion à la sortie de prison de Wilde.. La mise en scène est simple et efficace, l'idée de la toile côté cour est pertinente et permet par métaphore avec ce qui se joue derrière, de mettre à distance, parfois de jeter un voile sur ce qui se dit.L'importance d'être Wilde est un formidable hommage poétique au dandy XIXè siècle, auteur des aphorismes suivants : "Chaque homme tue ce(ux) qu'il aime" ou bien encore "Aucune carte n'existe si le pays de l'utopie n'y figure pas". Tentons de ne pas oublier ses pensées, ce spectacle nous rappelle toute la grandeur et l'influence qu'a eu l'écrivain irlandais. Un Wilde intemporel et éternel.
Aurore Lavidalie
19/07/2013
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AVIGNON
Théâtre Transversal
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
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AVIGNON
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Le papier Peint Jaune
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