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La Pluie d'été
de Marguerite Duras
Mise en scène de Lucas Bonnifait
Avec Jean-Claude Bonnifait, Ava Hervier, Raoul Rais
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Du 09/04/2013 au 28/04/2013
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h. Relâche exceptionnelle le jeudi 11 avril.
La Cartoucherie - Théâtre de l'Aquarium
La Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75020 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 74 99 61 du mardi au samedi de 14h à 19h
Site Internet
Apprendre, encore et toujours. Pour qui ? Pourquoi ?
Adapter Marguerite Duras au théâtre, une exigence qui impose de prendre le texte au point final pour remonter le fil de l’histoire à l’envers. Une écriture opérée en des tournures simplifiées qui confrontent dans un face-à-face des hommes pris individuellement dans un labyrinthe existentiel dépourvu d’issues de secours.Des thématiques soulevées, des questions sans réponses, des formulations exprimées au futur, abstraction du conditionnel. Duras s’interroge par l’intermédiaire des personnages qu’elle met à cur d’usiner de toute pièce. Elle édifie un mur de banalités du quotidien cimentées de détails sans importance, lesquels pourtant ouvrent la voie à des espaces jusqu’ici peu explorés. La narration n’est pas personnelle, l’emploi du je glisse en un égo appréhendant le tout en partie de soi.Le spectacle, in situ, réalisé par Lucas Bonnifait fait fi d’abondance d’accessoires et d’éléments extérieurs pour une scénographie axée sur les enjeux posés en filigrane, la pièce durant.D’entrée, le public est invité à prendre place aux débats en s’asseyant sur les chaises et bancs disposés autour de la scène. Il s’agit d’une première déviation du metteur en scène au texte de l’auteur éponyme. Lire Duras demande silence et concentration, la fluidité du style n’empêche pas la densité d’interrogations sous-citées entre chaque ligne.L’objectif de cette pièce, une esthétique basculant les oppositions, écouter sans voir, réagir sans comprendre, s’étouffer en respirant. La dramaturgie insuffle des sous-entendus relatifs à la question du savoir."
A l’école, on m’apprend des choses que je ne sais pas.
"Résumé. Une famille modeste de sept enfants, à Vitry-sur-Seine : Ernesto et les "brothers et sisters". Un jour, le petit Ernesto réalise qu’il sait lire alors qu’il n’a jamais appris. Il décide de ne plus aller en classe puisque "à l’école, on m’apprend des choses que je ne sais pas". Cette connaissance paradoxale perturbe. Pas ses parents conquis, mais Monsieur l’instituteur...Ernesto, un môme confronté à une précarité parallèle, son milieu familial et la banlieue. Etrangement, il s’interroge sur des questions d’ordre existentiel, lesquelles laissent de marbre une mère affairée aux contraintes ménagères et qui passe le plus clair de son temps à éplucher des pommes de terre. Un père absent la journée et qui rentre le soir sans sourciller quand il apprend que son fils ne veut plus aller à l’école.Ernesto, c’est l’image de ces enfants qui se cherchent un idéal au-delà des limites imposées par les murs gris de leur cité. Croire en qui, en quoi ? La société éprouve des difficultés à les tenir en place car autour d’eux, le monde bouge, vit, s’agite. L’influence des médias n’y est pas étrangère, sous quelque forme que se soit. Dans la profondeur des banlieues, les garçons voient et pensent stars du ballon rond, tandis que les filles flirtent virtuellement avec les beaux gosses de la télé-réalité.Lucas Bonnifait n’est pas tombé dans ce voyeurisme extravagant fait de rêves et de paillettes. Son travail, une introspection de la pensée de Duras en s’ingéniant à mettre au devant du public les réflexions relatives à la famille, à l’éducation, à l’amour.Pluie d’été, pluie d’interrogations, pluie d’affirmations exprimées sur le vif de la spontanéité. Personne ne parle sans savoir, existe-t-il une vérité sur la connaissance ?L’intérêt associé à l’intelligence de la mise en scène sont les parenthèses ouvertes sur les passages de lecture. Le public est pris à témoin d’un concept dramaturgique qui incite à lever les yeux, façon programmation neuro-linguistique. Le jeu des comédiens sensibilise cette esthétique théâtrale par une approche de la fragilité et du refus de rester en marge d’une population concentrée dans des zones péri urbaines, synonyme de déni d’attrait pour le législateur.Clin d’il à la performance d’Ava Hervier qui interprète la mère et la sur d’Ernesto. Elle vit ses personnages comme si les thématiques abordées la frappaient de plein fouet. Ava démontre des capacités à surpasser la réalité et le public n’y est pas insensible.Pluie d’été de Lucas Bonnifait, interprété par Jean-Claude Bonnifait, Ava Hervier et Raoul Rais, une pièce pédagogique où nous apprenons que le commencement de la connaissance passe d’abord par la connaissance de soi et de ce qui nous entoure.
Philippe Delhumeau
17/04/2013
Spectacle dans le cadre du cycle "Bourreaux d’enfants !" : deux spectacles courts par soirée. [site]
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