Crime et Châtiment
de Fédor Dostoïevsky
Mise en scène de Serge Poncelet
Avec Gérard Gille, Eric Prigent, Philippe Simon, Marc Stussy, Alain de Catuelan, Benjamin Aïchouba, Gaëlle Audard, Claire Andrillat
"…Si les découvertes de Kepler ou de Newton n'avaient pu s'accomplir sans que fût sacrifiée la vie d'un homme, voire de dix ou cent hommes, il aurait été de leur devoir de les écarter. Tous les fondateurs et réformateurs de l'humanité, Solon, Mahomet, Pierre le Grand, en instaurant de nouvelles lois transgressent par là même les anciennes, et ils ne peuvent reculer devant la nécessité de verser le sang si le succès de leur entreprise en dépend." (Raskolnikov)
Dans un monde rongé par la misère et peuplé de personnages fantasques, Raskolnikov s'appuie sur ce précepte érigé en doctrine personnelle, pour justifier ses actes désespérés visant à l'extirper de l'emprise inexorable et implacable de la misère. Car la misère rejette hors du cercle de l'humanité les êtres dont elle s'empare, pour en faire des poux sans vergogne et sans dignité. Dans ce monde, Raskolnikov est tiraillé entre matérielles considérations vénales et dignité. En proie à une violente tourmente interne, il est englouti par la logique implacable de son raisonnement, et commet l'irréparable. Indéniable meurtre, qui s'inscrit de manière indélébile dans la vie de Raskolnikov, le laissant sans répit, sans tranquillité, perpétuellement traqué, non par les remords qu'il suscite mais par l'expulsion de la vie qu'il provoque. Dés lors, châtié de la sorte pour son crime, il va chercher la seule échappatoire, qui ne se trouve pas dans pas dans l'absolution de ses actes mais clairement dans la rédemption, seule capable de le mettre sur le chemin du retour parmi les hommes.Cette thématique dure est servie par une mise en scène fantastique, dans tous les sens du terme. Beaucoup de codes du théâtre sont bouleversés, à la grande surprise et pour le plus grand plaisir du spectateur. Créative et singulière, la mise en scène réussit la prouesse de susciter effroi, compassion, souffrance avec des procédés burlesques parfaitement maîtrisés évitant les écueils des mouvements stéréotypés ou des personnages caricaturaux.Concernant les acteurs, ils campent des personnages tragiques, burlesques, attachants qui semblent tout droit sortis des faubourgs de Petersbourg. La performance réside dans la capacité de chacun d'eux à créer un réel univers autour de leur personnage.De cette pièce, il faut saluer l'incroyable capacité du théâtre à proposer des créations surprenantes, déroutantes et profondément humaines.
Jean-Manuel Caparros
07/10/2003
AVIGNON
Théâtre Transversal
Mise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
AVIGNON
Valkyrie
de Pierre Pfauwadel ,ava BayaMise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre du Balcon
Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
Théâtre du Balcon
Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit