La Flûte enchantée
Une version simplifiée et enchanteresse de La Flûte enchantée de Mozart, parfaite pour initier les plus jeune aux joies de l’opéra.
Dans le cadre du festival célébrant le centenaire de la compagnie des Marionnettes de Salzburg, c’est un classique du genre qui est présenté avec la pièce La Flûte enchantée. Salzburg, lieu magique où naquit la compagnie, est une ville liée au grand compositeur et musicien Wolfgang Amadeus Mozart. Dès lors, on comprend aisément pourquoi La Flûte enchantée par les Marionnettes de Salzburg est leur production la plus connue de par le monde. Il faut avouer qu’ils réussissent une belle performance dans la reprise d’un des plus célèbre opéras entièrement interprétée par des marionnettes à fils.Le beau et jeune Prince Tamino est poursuivi par un gigantesque serpent. Les servantes de la reine de la Nuit sauvent notre héros et l’amènent à leur maîtresse. La Reine, sublime, imposante et crainte, a une fille aussi belle qu’elle, Pamina, retenue par l’horrible Monostatos. Pamina sera à Tamino s’il réussit à la délivrer. Pour l’épauler dans sa quête, Tamino rencontre le facétieux Papageno attrapeur d’oiseaux. Un être sympathique et bon vivant. Leur quête sera semée d’embuches, de rencontres, de désirs et de retournements de situations.Ce spectacle vit le jour en 1952 lors de la première tournée aux Etats-Unis des Marionnettes de Salzburg. Etant un opéra chanté et parlé en allemand, les dialogues sont adaptés aux pays où ont lieu les représentations. Les chants et les voix sont des enregistrements, mais cela n'entrave pas la qualité du spectacle. Les chanteurs possèdent des voix remarquables qu’ils manient avec précision et justesse. Les parties de la Reine de la nuit, très attendues, sont magnifiques tant par la technique et l’interprétation de la chanteuse, que par la marionnette elle-même.Dans l’esprit de poésie et d’onirisme propre aux Marionnettes de Salzburg, les personnages de bois sont un enchantement. Les détails sont légion et, infimes soient-ils, apportent une richesse et une dimension de vie aux marionnettes. Des couleurs chatoyantes pour Papageno, des plumes, une constellation de petits miroirs et de brillants sur les costumes, les coiffes... La lumière étincelle, rejaillit, se fait écho ou se renvoie. C’est un ravissement pour les yeux !De même que la scénographie. De nombreux tissus légers et peints sont utilisés pour les différents décors. Plusieurs sculptures comme des colonnes, les murs d’une grotte... apparaissent sur scène et transforment complétement le lieu de l’action. ,Le travail des lumières est remarquable. Les ambiances sont très différentes selon l’univers de la Reine de la nuit qui surgit dans un délire de nuit étoilée, ou de Sarastro qui, lui, est le soleil dans tous ses états (crépuscule, zénith...). Les marionnettes ont même droit à une poursuite. Et toujours de la fumée et cette fois-ci du feu. Des effets visuels qui ont fait leur preuve et qui sont utilisés à bon escient dans cette mise en scène.Quant au travail de manipulation des marionnettistes, il est très impressionnant et laisse sans voix, contemplatif. Ils ont acquis au fil du temps une maîtrise parfaite de leurs marionnettes. Même les gestes minutieux et difficiles, comme faire jouer de la flûte à Tamino ou cadenasser la bouche de Papageno, paraissent aisés pour ces magiciens des fils. La scène des animaux entourant Tamino est une merveille. Le lion secoue sa crinière pendant que la girafe joue avec l’éléphant, les pingouins se chamaillent et les oiseaux volent autour. Une technique parfaite et remarquable.Un spectacle magnifique, aussi bien sur le plan visuel que sonore, même s'il est dommage que les parties chantées trainent légèrement en longueur. Les marionnettes sont dans une action très restreinte lors de ces moments, voire dans une quasi-immobilité d’interprétation. Dans un opéra classique, cela n’est pas dérangeant car les chanteurs transmettent directement leurs vibrations au public par leur voix. Mais ici, la bande enregistrée ne permet pas cette connexion directe avec le public. Aussi, les parties chantée, quoique très jolies, deviennent-elles un peu lassantes à la longue.La Flûte enchantée par les Marionnettes de Salzburg n'en demeure pas moins une version fidèle et réussie de l’opéra de Mozart. Un spectacle pour tous et même une très bonne découverte ou une approche en douceur de l’univers de l’opéra pour les enfants.
Cyriel Tardivel
04/12/2012
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
L'avis de Geneviève Brissot
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