André le Magnifique
de Candelier, Podalydès
Mise en scène de Pascal Bonnelle
Avec Philippe Roland, Manuel Gilbert, Stéphanie Gouin, Pascal Boursier, Jérôme Blu
Voilà une pièce qui aborde tout à la fois, les difficultés d’une vraie politique culturelle régionale, les affres de la création et le thème pirandellien de la mise en abyme du théâtre dans le théâtre.
Trêve de couillonnades, comme le dirait, avec l’accent du Sud-Ouest, Alexis, l’ancien maire de Vigoulet. Lui qui s’efforce de faire vivre le petit théâtre de cette charmante bourgade, en y donnant une pièce de son cru, inspirée du Chevalier de Sainte-Germaine, figure légendaire mais très localisée. Evidemment, le dispositif scénographique imaginé par l’auteur gascon, repose essentiellement sur la distribution composée de Jeanine, son ineffable épouse, de Norbert, un brave gars qui se transformera en «montre couvert de poils», d’André, jardinier lunaire, affublé du rôle de souffleur mais qui se révèlera largement indispensable. Le rôle du Chevalier emblématique, étant dévolu à Jean-Pascal Faix, improbable comédien professionnel, spécialement venu de la capitale pour la circonstance et dont le jeu, très incarné, rappelle les heures les plus terribles de Vieil Odéon.
Autant le dire sans plus attendre, cette pièce est assurée de provoquer une franche hilarité chez tout être humain normalement constitué.«André le Magnifique», créé aux Mathurins, il y a quelques années, avait d’ailleurs rapidement suscité, par sa fraîche drôlerie et sa vivacité, l’engagement du public.
On retrouve donc avec beaucoup de plaisir André, Alexis, Norbert et les autres, interprétés avec beaucoup d’aisance par les membres de la Compagnie angevine des Arthurs, dans une mise en scène au couteau et une joie de jouer communicative.
On regrettera un peu, mais c’est vraiment pour faire la fine bouche, le cabotinage trop outré dans les premières scènes du Chevalier, justement cabot. Mais, très vite, le jeu se fluidifie et, comme par enchantement, les rires fusent de la salle de façon inextinguible pour ne plus s’arrêter jusqu’au dénouement final.
Trêve de couillonnades, comme le dirait, avec l’accent du Sud-Ouest, Alexis, l’ancien maire de Vigoulet. Lui qui s’efforce de faire vivre le petit théâtre de cette charmante bourgade, en y donnant une pièce de son cru, inspirée du Chevalier de Sainte-Germaine, figure légendaire mais très localisée. Evidemment, le dispositif scénographique imaginé par l’auteur gascon, repose essentiellement sur la distribution composée de Jeanine, son ineffable épouse, de Norbert, un brave gars qui se transformera en «montre couvert de poils», d’André, jardinier lunaire, affublé du rôle de souffleur mais qui se révèlera largement indispensable. Le rôle du Chevalier emblématique, étant dévolu à Jean-Pascal Faix, improbable comédien professionnel, spécialement venu de la capitale pour la circonstance et dont le jeu, très incarné, rappelle les heures les plus terribles de Vieil Odéon.
Autant le dire sans plus attendre, cette pièce est assurée de provoquer une franche hilarité chez tout être humain normalement constitué.«André le Magnifique», créé aux Mathurins, il y a quelques années, avait d’ailleurs rapidement suscité, par sa fraîche drôlerie et sa vivacité, l’engagement du public.
On retrouve donc avec beaucoup de plaisir André, Alexis, Norbert et les autres, interprétés avec beaucoup d’aisance par les membres de la Compagnie angevine des Arthurs, dans une mise en scène au couteau et une joie de jouer communicative.
On regrettera un peu, mais c’est vraiment pour faire la fine bouche, le cabotinage trop outré dans les premières scènes du Chevalier, justement cabot. Mais, très vite, le jeu se fluidifie et, comme par enchantement, les rires fusent de la salle de façon inextinguible pour ne plus s’arrêter jusqu’au dénouement final.
Didier Dahan
27/07/2003
AVIGNON
Théâtre La Luna
Mise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
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Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
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