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Bistro !
de Sylvie Audcoeur, Marie Piton
Mise en scène de Anne Bourgeois
Avec Sylvie Audcoeur, Marie Piton, Alexis Desseaux, Michèle Simonnet, Patrice Peyriéras (en alternance), Sébastien Debard (en alternance), Benoît Urbain (en alternance)
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Du 18/11/2011 au 31/12/2011
Du mardi au samedi à 21h, samedi également à 18h30, dimanche à 15h30.
Théâtre de l'OEuvre
55 rue de Clichy
75009 PARIS
Métro Place de Clichy (2/13)
01 44 53 88 88
Site Internet
Un bistrot, c’est le rendez-vous des habitués du p’tit noir fumant tôt le matin, des papis qui jouent à la belote l’après-midi, des copains à l’heure de l’apéro en fin de journée. Un bistrot, c’est aussi un comptoir sans paravent où les confidences moussent et trémoussent les conversations. Alors, quand il est question que le bistrot ferme définitivement, c’est l’âme d’un quartier qui s’éteint à jamais.
C’est une bien belle histoire que celle de Bistro ! mise en scène par Anne Bourgeois sur la scène du Théâtre de l’uvre. La pièce à l’origine, la plume à quatre mains de Sylvie Audcur et Marie Piton. Une écriture construite sur les petites choses du quotidien mêlées de sentiments et de regrets, de regards qui bousculent le passé, le présent et le futur.Ce soir, Jo la patronne de l’estaminet est débordée. Entre le dernier client, Fred, qui traine un peu et les cartons à préparer pour le déménagement, Jo manifeste entrain et passivité. La confusion des genres pour la circonstance. Ce bistrot, ce n’est pas qu’un bistrot. C’est l’histoire d’une famille qui a fui les heures noires de la Russie pour venir s’installer en France. Les racines de la famille s’apparentent désormais à la pousse de cerisier ramenée pour seul bagage et aussitôt replanté dans le fond de commerce pris pour vivre. Le café a longtemps été tenu par Ivan et sa femme avant de le céder à leur fille Jo. Un héritage familial comme le phénoménal comptoir en bois sur lequel est incrusté l’aigle en bronze sculpté par le grand-père.Le décor s’articule autour du zinc, des deux tables, des chaises et de la fresque qui composent l’intérieur de la petite salle. La musique de Patrice Peyriéras libère des mélodies reprises à des chants populaires slaves. Jo et Camille, l’amie d’enfance, prêtent leur voix aux notes libérées par le pianiste.La mise en scène polarise les tentatives de séduction de Fred vers Jo. Comme d’un fait exprès, elle feint de ne pas écouter et détourne les parades en échec. La situation se pimente à l’arrivée d’Anne-Rose, l’ancienne serveuse.Les cartons se remplissent, l’allégresse et la tristesse s’accrochent et se décrochent au fil des conversations. La vodka joue un double-jeu équivoque : les amis trinquent et l’alcool échauffe les esprits. Toute vérité n’est pas bonne à dire au risque de briser de vieilles et solides amitiés. Les notes de musique lancent des bulles d’oxygène dans cette soirée si particulière qui alterne entre tension et intimité.Sylvie Audcur, Jo, joue la femme désabusée par le temps qui passe. Elle n’a pas pris conscience que cet homme, Fred, essaie de lui dire des choses simples et sincères. Un cri du cur qu’elle s’obstine de ne pas vouloir écouter. Derrière son sourire, se perçoit un mal-être exprimé par la solitude. Sylvie Audcur est convaincante dans son rôle et le joue naturellement sans l’exagérer. Jo, nous apprécierions d’en rencontrer plus souvent dans les petits bistrots parisiens. Marie Piton interprète une Camille généreuse comme peut l’être sa vie, un partage d’homme. L’expression de la femme libérée et heureuse dissimule peut-être un sentiment
contradictoire. Une agréable prestation de cette comédienne de talent.Michèle Simonnet, dans le rôle de Anne-Rose, apparait en femme d’expérience ayant vécu des moments forts et bouleversants dans son existence. Son interprétation est
touchante car la sensibilité et la gentillesse prononcent le charisme du personnage.Alexis Desseaux, Fred dans la pièce, joue un personnage en quête d’identité et d’amour. Il se prétend photographe et épris de Jo. Cependant, de petits mensonges entre amis et désillusion, la ténacité échappe au personnage. Les conseils d’une femme avisée lui seront nécessaires pour le sortir de ses gongs. Alexis Desseaux se fond intégralement dans
l’expression du personnage. D’un homme, il en joue deux simultanément, le repenti et l’extraverti. Une belle interprétation sur mesure pour ce comédien brillant tant sur scène, que dans les séries télé.Anne Bourgeois a de nouveau concocter une mise en scène aux p’tits oignons. Les ingrédients de cette recette sont minutie et fantaisie, rigueur et tendresse, réalisme et fraicheur. Un bon plat à déguster entre amis au Bistro ! Rendez-vous au 55 rue de Clichy. Le personnel accueillant est à l’uvre pour vous dans ce très beau théâtre.
contradictoire. Une agréable prestation de cette comédienne de talent.Michèle Simonnet, dans le rôle de Anne-Rose, apparait en femme d’expérience ayant vécu des moments forts et bouleversants dans son existence. Son interprétation est
touchante car la sensibilité et la gentillesse prononcent le charisme du personnage.Alexis Desseaux, Fred dans la pièce, joue un personnage en quête d’identité et d’amour. Il se prétend photographe et épris de Jo. Cependant, de petits mensonges entre amis et désillusion, la ténacité échappe au personnage. Les conseils d’une femme avisée lui seront nécessaires pour le sortir de ses gongs. Alexis Desseaux se fond intégralement dans
l’expression du personnage. D’un homme, il en joue deux simultanément, le repenti et l’extraverti. Une belle interprétation sur mesure pour ce comédien brillant tant sur scène, que dans les séries télé.Anne Bourgeois a de nouveau concocter une mise en scène aux p’tits oignons. Les ingrédients de cette recette sont minutie et fantaisie, rigueur et tendresse, réalisme et fraicheur. Un bon plat à déguster entre amis au Bistro ! Rendez-vous au 55 rue de Clichy. Le personnel accueillant est à l’uvre pour vous dans ce très beau théâtre.
Philippe Delhumeau
10/12/2011
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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de Martin Kidermans
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
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