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Lili Lampion
de Amanda Sthers
Mise en scène de Ned Grujic
Avec Anne Frèches (Lili), Carole Sauret (Jules le petit frère), Léovanie Raud (la maman de Lili), Fabian Ballarin (le papa de Lili), Yoni Amar (André le beau-père de Lili), Chloé Pimont (Couscous), Adelaïde Pratoussy (Timothey Fusée), Thibault Durand (Monsieur Ping), Chloé Horry (Madame Ping), Lina Stoltz (l'infirmière Sylvia), Sandrine Seubille (la nourrice qui pue)
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Du 22/10/2011 au 31/12/2011
Samedi à 14h et dimanche à 11h. Pendant les vacances scolaires du mardi au samedi à 14h et dimanche à 11h. Relâche exceptionnelle le 25 décembre.
Théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 PARIS
Métro Trinité, Blanche
01 48 74 25 37
Site Internet
Bienvenue dans le monde merveilleux de Lili Lampion, une famille formidable, un gentil petit frère malade, une nounou qui pue, un beau père adorable, un hamster et un carnet secret où Lili écrit ses joies, ses peines et ses premiers amours.
En ce bel après-midi ensoleillé du samedi 22 octobre, les familles affluent au n°15 de la rue Blanche, pour assister à la première représentation de Lili Lampion, au Théâtre de Paris. Les yeux des enfants s’écarquillent quand ils découvrent la magnifique salle de théâtre à l’italienne. Le titre du spectacle s’inscrit en lettres d’or sur le grand rideau rouge, laissant l’imagination faire son chemin, en attendant que la scène se dévoile. De rangée en rangée, l’ambiance prend l’effet des paillettes multicolores des flambeaux frénétiquement agités par les mains enfantines.14h02. Le rideau s’ouvre, la Butte Montmartre et les Buttes Chaumont s’affichent en arrière-plan. Un diaporama en noir et blanc articulé d’immeubles parisiens et de la Tour Eiffel défile sous les jeux de lumière du jour ou de la nuit. Lili apparait dans une robe rouge auréolée d’une pomme, des collants bariolés assortis à des bottes en caoutchouc. Pour masquer ses humeurs, elle sort de son sac bandoulière une fleur de couleur, jaune pour le bonheur, violette pour la nostalgie, qu’elle porte dans ses cheveux.L’héroïne s’appelle Lili Lampion. Ses parents ont divorcé, elle a la chance d’avoir deux maisons, l’un à la Butte Montmartre et l’autre aux Buttes Chaumont. Une enfance en hauteur qu’elle confine avec Jules, son petit-frère affecté d’une grave maladie, sa nounou qui pue, sa mère enceinte de trois mois et demi, laquelle a refait sa vie aux côtés d’André, et par ailleurs son papa célibataire, sans oublier le hamster.Lili mène une existence heureuse à Paris entre sa famille, la crevette du caniveau et ses secrets de gamine qu’elle confie à son carnet intime. Arrive le jour où tout le petit monde se réunit pour annoncer le déménagement à New York. La maladie de Jules nécessite une hospitalisation dans un établissement de la grande ville américaine. Papa restera à Paris et le hamster aussi car il vomit en voyage.Le décor en arrière-plan déroule les gratte-ciel, la foule intense sur les grandes avenues et les taxis jaunes. Ce gif animé grandeur nature, rehaussé des couleurs locales, donne au spectacle l’intensité émotionnelle véhiculée dans le cur de Lili. Sa nouvelle vie se situe au vingt-sixième étage d’un building, les visites régulières à l’hôpital pour voir son petit-frère et faire connaissance d’autres enfants atteints comme le génial Couscous. Dans sa nouvelle école, tous les élèves se moquent d’elle quand elle parle à un couple de chinois miniatures qui vivent dans la poche gauche de sa robe rouge. D’amis, elle n’a point, excepté Timothy Fusaw, qu’elle surnomme Timothy Fusée. Les sentiments rougissent !Lili s’accroche à sa nouvelle vie comme Jules à la sienne. Grandira-t-elle à New York ? Est-ce que Jules va guérir de sa maladie ? Reverront-ils leur papa resté à Paris ? Et maman, accouchera-t-elle d’un bébé fille ou garçon ? Et Timothy ?Lili Lampion est née de l’imagination d’Amanda Sthers, laquelle après avoir divorcé, feint de découvrir le journal intime d’une fillette. A travers des écrits fictifs, elle réinvente l’enfance de cette gamine en créant autour d’elle un monde où la poésie de la vie rime avec réalité, humour et rêve.Anne Frèches interprète Lili Lampion avec la justesse de l’enfance. La spontanéité se mêle adroitement à la réflexion, la maladresse avec la tendresse. Les sentiments se confondent entre amitié et amour, une façon intermédiaire de réunir les lignes de métro de Paris à New York. Lili se raconte dans son carnet à spirales, écrit en caroline appliquée, ce que les filles de son âge ressentent et n’ont pas envie de partager, même avec leur maman.Lili, tout le monde en connait une dans son entourage. Mais, celle-là a quelque chose en plus, c’est une artiste qui a su conserver une âme d’enfant énorme comme ça. Elle invite les grands à plonger dans l’univers de l’enfance, une manière de nous rappeler ce que nous avons oublié. Clin d’il attendri aux enfants émerveillés. Les yeux de Lili brillent comme s’ils étaient le reflet des étoiles, l’expression de son visage rayonne et s’assombrit, selon. La famille, une valeur refuge dans laquelle elle perdu un foyer, mais a gagné deux maisons. Son petit-frère est l’être le plus précieux, elle le chérit et le couvre d’attention. Sa nounou, c’est une atrocité cosmique parce qu’elle pue le pipi. Au fond d’elle même, elle l’adore car avec son accent méridional, elle est plutôt cool.Anne Frèches, quelle éblouissante comédienne, merci de cette si belle interprétation. Vous nous renvoyez l’image de ce que nous avons été, il y a... longtemps. Pourtant, c’était hier.Carole Sauret dans le rôle de Jules est généreuse et sincère. Glisser dans le corps d’un enfant très malade en le jouant aussi bien et en oubliant les sempiternels clichés de la peur, des larmes et de la mort, la chose n’est pas facile. Carole Sauret s’est parfaitement adaptée à ce rôle et en rend une belle interprétation. Félicitations.Un coup de cur pour Couscous joué par Chloé Pimont. Un môme à la bonne bouille, toujours le rire en porte-bonheur au coin de la bouche et pourtant la maladie ne l’a pas épargné. Un très joli rôle également difficile à jouer dans lequel Chloé est belle de réalisme et d’aisance. Chloé Pimont, un autre talent montant de la scène.Ned Grujic offre avec Lili Lampion, un conte musical abordant tous les florilèges de l’enfance mis en valeur par la qualité du décor de Danièle Rozier, la création des lumières de d’Antonio de Carvalho, les chorégraphies de Yohanna Neige, la musique de Sinclair s’agrippant à l’insouciance et la création des costumes caractérisant avec justesse chaque personnage.Une mise en scène très actuelle qui s’inscrit dans une esthétique où la couleur des émotions s’apparentent à la fusion des relations familiales. Un spectacle harmonisé à partir d’un rêve d’adulte métamorphosé en parcours initiatique dans lequel une gamine prend vie sous l’effet de l’imagination.Lili Lampion, un spectacle extraordinaire où les petits prolongent durant une heure et demi leur enfance et une évasion pour leurs parents tout aussi émerveillés. Des comédiens généreux et vraiment attachants, une musique tip-top, des décors qui réinventent la ville en couleur et en ambition, des jeux de lumière magnifiquement articulés autour des joies, des peines et de la solitude de Lili.
Philippe Delhumeau
25/10/2011
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre La Luna
de François Wioland
Mise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre La Luna
![](../img-article/Yeyeve_T11512.jpg)
AVIGNON
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"J'aimerais arrêtée"
de François WiolandMise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot