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J'adore l'amour... j'aimerais bien le refaire un jour !
de Bruno Chapelle, Marie-Aline Thomassin
Mise en scène de Thierry Atlan
Avec Bruno Chapelle, Pascale Michaud, Marie-Aline Thomassin
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Du 28/01/2011 au 23/04/2011
Du mercredi au samedi à 21h30.
L'Archipel Théâtre
17 bd de Strasbourg
75010 PARIS
Metro Strasbourg St Denis / Bonne Nouvelle
01 73 54 79 79
Site Internet
ah l'amour... toujours l'amour... jamais l'amour...
Carole (Marie-Aline Thomassin), jolie brune quadra, frétille. Elle passe en revue ses préparatifs amoureux. Des classiques bien codés : bougies, champagne, gourmandises et porte-jarretelles. Enfin, un homme va revenir dans sa vie, au moins pour une nuit brûlante, le viril Alberto, à peine entrevu, mais quelle allure, quelle stature.On sonne. C'est une jolie blonde, Julie (Pascale Michaud), sa meilleure amie, en larmes. Elle vient de se faire larguer alors qu'elle venait à peine de se faire larguer alors qu'elle venait à peine de se faire larguer... Autant de larmes que de mecs. Console-moi, Carole, je n'en peux plus.On sonne. C'est le beau Georges (Bruno Chapelle), l'ex de Carole, son meilleur ex, ils sont restés très amis. Il passe simplement récupérer une carte de club qu'il lui avait prêtée.Carole va tout compliquer, pour son malheur ; et pour notre plaisir car c'est bien fait, bien joué, bien enlevé. Elle pourrait simplement leur dire, mes amis, désolée, ce soir j'ai invité un homme qui me plaît beaucoup, et comme vous le savez, depuis le temps, ça me manquait énormément, bye bye. Non. Elle veut le leur cacher, elle commence par un petit mensonge, puis un plus gros pour sauver le premier, et cela va crescendo, elle s'enferre.L'un des ressorts du comique d'un personnage, c'est lorsqu'il s'entête sur une voie désastreuse alors que tout le monde le voit bien, ça ne marchera jamais. Imaginez quelqu'un qui ne cesserait de vouloir sauter, sans aide, par dessus un mur de quatre mètres, persuadé d'y parvenir rapidement.Les auteurs (Thomassin & Chapelle) exploitent à fond tous les ressorts de la situation, rebondissements, malentendus ou quiproquos. Le récit est captivant, mis en scène (par Thierry Atlan) avec la légèreté nécessaire, et parfois, mais pas assez, la gravité de l'attente amoureuse.Car le bémol viendrait de l'hystérisation parfois exagérée de Carole. Un signe clair, mais peu compréhensible, le souligne. Quand au terme d'une soirée où se sont multipliés les désastres, Carole, cassée, s'affale dans un fauteuil, elle enlève sa perruque, que l'on ne soupçonnait pas. Sa magnifique chevelure châtain se déploie. De jolie, Marie-Aline Thomassin devient très belle et bien plus émouvante. Pourquoi l'avoir affublée de cette perruque en même temps que d'une voix parfois suraiguë ? Pour masquer la légitimité de son désir ? Parce qu'une femme qui a envie d'amour et de faire l'amour, presque désespérément, ça ne peut que faire rire ? Il me semble que ne pas fuir l'attente, l'émotion, le besoin de tendresse, et que laisser la comédienne y jouer, donnerait à l'ensemble plus de contraste et de reliefs, de profondeur et d'humanité, sans être moins drôle pour autant, au contraire. Rappelons-nous ces poignants pleurs de clown qui à la fois nous touchent et nous font rire.Pascale Michaud est excellente. Elle réussit à jouer l'évaporée avec beaucoup de présence, paradoxe souvent difficile à tenir sans y faire toutes sortes de mimiques et grimaces, ce dont elle se garde bien. Elle est enjouée avec grâce, malicieuse ou candide, résignée ou joyeuse. C'est elle qui écoute le mieux ses partenaires donc qui joue le mieux parmi eux.Bruno Chapelle a de l'abattage, des milliers d'heures de scène. Il fait juste ce qu'il faut, ni trop, ni trop peu. De temps en temps, certes, il utilise de "grosses ficelles" mais avec élégance, c'est-à-dire en connivence avec le public, comme un passage obligé pour nous faire plaisir, pour nous offrir les conventions du genre. Qui aimerait un western sans revolver ?Bref, une petite comédie de boulevard très réussie, ce qui vaut mille fois mieux qu'une grande tragédie très ratée, ah le théâtre, ah l'amour.
Docteur Duchmoll
21/04/2011
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AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
L'avis de Geneviève Brissot
Au Coin de la Lune (La Luna)
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AVIGNON
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Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine SroussiMise en scène de Amandine Sroussi
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Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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