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Francesco
de Dario Fo
Mise en scène de Stéphane Aucante
Avec Gilbert Ponté
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Jusqu'au 30/04/2011
Dimanche à 15h30, lundi à 20h30 (relâches les 20-21 février et 13 mars).
Théâtre De La Bruyère
5 Rue La Bruyère
75009 Paris
0148747699
Francesco, un Saint-Homme qui fait de sa misère une richesse au service des autres.
Francesco est le fils d'une famille de marchands installée en Ombrie. Son quotidien, un partage aiguillé entre frivolités et désinvoltures, un pied-de-nez à l'exigence paternelle. Hardi, il engage le pas en s'enrôlant dans l'armée. Il participera à la guerre des Cités opposant cruellement Assise contre Pérouse. Capturé par l'ennemi, il séjournera une année en prison où une grave maladie l'affectera.L'internement prolongé et la pathologie l'auront amené à se poser des questions existentielles à propos de sa condition antérieure. Un mal pour un bien, c'est le réveil d'un homme nouveau dont la conscience dépoussiérée des vices passés l'amènent à réfléchir sur son avenir.Cependant, du jour au lendemain, il ne lui est pas facile de trouver une place dans cette société bourgeoise qu'il a profondément réfutée. L'expérience du pouvoir et de l'argent, ces valeurs matérielles transmises par son père, ne trouvent pas refuge chez le jeune homme déboussolé, perdu dans un labyrinthe sans issue.C'est en les murs d'une église que Francesco trouvera l'allée le menant de l'autel aux chemins de la campagne italienne à la rencontre des nécessiteux.Dario Fo s'est évertué, avec le talent d'auteur qui lui est conféré, à décrire l'insouciance d'un jeune épicurien et la soudaine mutation physiologique et intellectuelle du même garçon mûri par les blessures de la guerre. Les plaies intérieures ne se sont jamais refermées. La fortune accumulée par ses parents n'a d'or à ses yeux que la misère engendrée par ailleurs. Les liens du sang coagulent, alea jacta est. La petite voix entendue dans les vielles pierres de l'église ont laissé l'empreinte du Saint-Esprit invisible et tellement présent.Gilbert Ponté offre au public, tel un Saint qui rentre de Compostelle, d'écouter l'histoire d'un homme vêtu d'un drap de corps crasseux et maculé des auréoles d'une extrême pauvreté, sa plus belle richesse. Lequel s'est décidé de suivre des routes incertaines le guidant vers les chemins du cur à la rencontre des miséreux. Il harponne le sourire au bout de sa dague en guise d'épée de Damoclès. Partout où Francesco passe, les messages d'espoir et de réconfort prennent place dans les chaumières.Sur le plateau, un décor presque napolitain. Une corde à linge où battent au vent une chemise de femme, un drap blanc et un chiffon.L'écriture de Dario Fo s'écoute telle une dépêche portant la bonne nouvelle aux âmes simples, mais les plus nobles. C'est ainsi que Gilbert Ponté accorde sa partition, la virtuosité d'un texte répliqué avec fraîcheur, tendresse et sensibilité. Saint-Gilbert porte la bure des hommes d'église car il est criant de vérité dans l'interprétation de Francesco. Il subtilise au temps plusieurs siècles d'histoire, celle d'un homme, celle d'une vocation naissante sur le seuil de la vie.Le chapitre avec le loup, quelques instants de pur bonheur, les mots roulent sous la roche et glissent dans les eaux limpides de la fontaine. Ce passage est si beau que le public se fond dans le récit du conteur.Stéphane Aucante a réalisé une mise en scène très respectueuse de l'écriture de Dario Fo. Il dénonce avec subtilité le désengagement de l'église, dans sa mission première, qui consiste à ouvrir les portes de ses ministères aux plus démunis. Un homme parviendra à se faire remarquer, dérangera les autorités religieuses et sera respecté et aimé des petites gens.Une histoire étendue sur le fil à linge avec trois S, simplicité, sobriété et sincérité. Chaque mot prend toute son importance dans ce discours qui se veut rationnel et imagé de fioretti.Gilbert Ponté, un conteur, comme autrefois, qui sait s'attirer les foules sur les places publiques des théâtres. De sa bouche, les récits sont poésie. Gilbert Ponté a l'aisance et la sagesse des grands orateurs. En sa compagnie, Stéphane Aucante, réalise des mises en scène pour le théâtre en Art majeur.
Philippe Delhumeau
08/03/2011
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