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J'ai failli attendre
de Martyne Visciano, Bruno Chapelle
Mise en scène de Eric Civanyan
Avec Michèle Garcia
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Du 27/01/2011 au 13/03/2011
Du mardi au samedi à 19h30, dimanche à 17h.
Comédie Bastille
5 rue Nicolas-Appert
75011 PARIS
Métro Richard-Lenoir
01 48 07 52 07
Site Internet
Gare de Lyon, un rendez-vous amoureux au bout du quai désespoir.
Martine Visciano et Bruno Chapelle sont les auteurs de la comédie J'ai failli attendre. Générateurs de pièces à succès comme Daddy Blues, ils écrivent des scénarii de séries télévisées populaires comme Joséphine ange gardien. Le duo foule les planches quand l'occasion leur est donnée de jouer ensemble, comme dans la pièce Court sucré ou long sans sucre.Ils n'ont pas hésité l'ombre d'un instant quand Michèle Garcia leur a glissé à l'oreille, son désir ardant d'interpréter seule en scène le personnage de la pièce J'ai failli attendre. La mise en scène réalisée par Eric Civanyan a élu pour lieu de tournage la gare de Lyon à Paris. L'histoire de cette comédie croise les anecdotes de quai en quai, dans un brouhaha permanent, alterné par la voix ferroviaire annonçant des informations à l'attention des passagers. Contrairement à d'autres gares, la gare de Lyon ressemble à un poumon, lequel aspire la vie au gré de rencontres fortuites. Lieu de passages considérables à la croisée des sentiments, des indifférences et des évènements qui se succèdent comme dans un déferlement d'avalanches.Pour interpréter la petite bonne femme provinciale, godiche et rigolote qui débarque à Paris, seule une comédienne attachante et tellement sincère comme Michèle Garcia pouvait convenir.Le décor a pris pour toile de fond la très belle horloge, fièrement accrochée depuis des lustres, à la tour surplombant la gare de Lyon. L'horloge a été reconstituée en grand format pour la pièce de façon à ce que le public suive les aiguilles marquant les heures... Un matin, Laurence Seyniac pose le pied à la descente du TGV sur le quai de la gare de Lyon. Elle arrive de Pignan... comprenez bien Pignan, une bourgade à côté de Montpellier. Elle traine sa valise rouge à roulettes les roulettes, c'est plus pratique, dit-elle à un type qui la colle un peu. Pensez, durant toute la durée du trajet, elle a eu pour voisin de vis-à-vis, un pâtissier qui lui a révélé dans les moindres secrets la recette du chausson aux pommes. Il faut dire que Laurence doit être grassement gourmande car elle porte avec charme les rondeurs des filles du sud de la France. Les couleurs n'ont plus de secret pour elle, il faut voir avec quelle élégance elle s'est attifée : un chemisier rouge camion de pompier avec une sérigraphie de fleurs et d'oiseaux à huppe et une jupe orange striée d'ondulations horizontales. Laurence ressemble à une toile de Jouy surmontée de chaussures à talon qui lui blessent les arpions.Ceci étant dit, avec son accent méridional bien porté en bouche et un pot de miel solidement tenu en main, il y a un quelque chose de gentil en elle, voire un charme discret. En fait, elle est montée à la capitale pour faire connaissance de son fiancé.Ils se sont rencontrés sur la toile et leur amitié s'est tissée lors de longs tchatches échangés, anonymes au début et langoureux à la fin. Pour se reconnaître sur le bout du quai, lui arborera une rosette une grosse saucisse charnue à souhait et Laurence un pot de miel toutes fleurs et du bio, s'il vous plait.Laurence arpente le quai de long en large, regarde les aiguilles défilées sur la grande horloge, consulte la messagerie de son portable. Une heure passe, deux passent, son estomac trépasse si elle ne va pas déjeuner. Le téléphone sonne, Gilou le fiancé lui donne rendez-vous au restaurant Le Train bleu. Laurence s'installe, patiente, commande un repas de deux personnes pour elle. L'addition salée lui reste en travers, elle éructe comme un routier repu.Pendant ce temps, les aiguilles de l'horloge continuent leur progression dans le temps. Chambéry lui tient à nouveau la parole et le chien sans nom se frotte à ses jambes. Chambéry, c'est l'incarnation du pauvre type qui embobine les bonnes têtes qui arrivent gare de Lyon pour leur faire cracher au bassinet quelques menus euros. Finalement, Laurence prend pitié et vide sa bourse afin qu'il aille rejoindre sa petite fille à... Chambéry.Pendant ce temps, Gilou répond absent... jusqu'à cette annonce intermittente qui perce les oreilles de la jeune femme. Un nouveau rendez-vous lui a été fixé, à la cafétéria cette fois. Pour le côté romantisme, il repassera le Gilou. Peu importe, le pot de miel en évidence pointé en avant comme le drapeau des anciens combattants à une commémoration officielle, elle essaie d'avancer jusqu'au point de rencontre. Mais le chien toujours dans ses pattes va lui occasionner quelques soucis.Gilou, est-il le fiancé idéal rêvé de Laurence ?Les rencontres faites sur internet soulèvent parfois des torrents d'émotions, des océans d'espoirs et des tsunamis de désespoir. Quelle sera l'issue de cette histoire pour le couple plus tout à fait virtuel ?L'interprétation de Michèle Garcia est criante de vérité. Elle raconte une histoire tellement ordinaire que l'émotion luit au coin de l'œil et le rire coule en bouche. Une histoire somme toute banale d'une amitié née d'interminables échanges sur internet. La confiance apprivoisée au fil du temps, les sentiments fleurent sur le terrain du cur. L'opportunité de faire physiquement connaissance, c'est l'aubaine.Derrière les mots de Michèle Garcia, se cachent une femme avec ses attentes, ses espoirs, des émotions nourries de sentiments à coup de clavier. Michèle est généreuse durant l'heure et quart de J'ai failli attendre car l'énergie chaussée sans talonnette et le mot bien argumenté la mettent en exergue. Une magnifique interprétation servie par une jolie mise en scène parisienne.
Philippe Delhumeau
18/02/2011
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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