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L'Or
de Blaise Cendrars
Mise en scène de Xavier Simonin
Avec Xavier Simonin, Jean-Jacques Milteau (harmonica)
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Du 12/01/2011 au 20/02/2011
Du mercredi au samedi à 20h45, dimanche à 16h.
Théâtre Daniel-Sorano
16, rue Charles-Pathé
94300 VINCENNES
Métro Château de Vincennes ou Bérault, RER A (Vincennes)
01 43 74 73 74
De la Suisse à la Nouvelle Helvétie, L'Or, de la misère à la ruine
La vie n'a pas épargné Blaise Cendrars jusqu'à cette année de 1925 où son roman L'Or, la merveilleuse histoire du général Johann August Suter a été publié. Frédéric-Louis Sauser, de son nom original, prend le pseudonyme de Blaise Cendrars à la signature de ses premiers poèmes Les Pâques, en 1912. Quand la Grande Guerre éclate en 1914, c'est dans les rangs de la Légion d'honneur qu'il s'engage dans le conflit. Le jeune auteur y laissera son bras droit. Réformé, il oriente son avenir vers la littérature et c'est ainsi qu'il s'attèle à l'écriture de L'Or.L'Or en scène. Xavier Simonin a longtemps cherché un texte de Cendrars à adapter au théâtre. Un long travail de pages tournées et de lectures vaines, ponctuées par des silences... en Or, in fine. L'Or, c'est l'affaire d'un homme seul en scène. Le fil de l'histoire, la traversée des Etats-Unis d'Amérique de l'arrivée à New York, une longue escale dans le Missouri et l'épilogue en Californie.Qui dit Amérique, se rappelle des westerns avec John Wayne ou Steve Mac Queen, des paysages aux horizons infinis, des musiques d'Ennio Morricone. Des musiques, un seul instrument, l'harmonica. Donc, Xavier Simonin n'est pas seul en scène pour raconter la pièce de Cendrars. Jean-Jacques Milteau l'accompagne à l'harmonica. Est-il nécessaire de réécrire la carrière de ce jeune homme dont le talent d'artiste passe les frontières avec le visa estampillé de la renommée.Nous sommes le 6 mai 1834, Johann August Suter abandonne sa femme, ses enfants, la Suisse. Il embrasse le destin en s'enfuyant alors qu'il n'a plus le sou. Après avoir traversé la France, il embarque au Havre à bord de L'Espérance, à destination de New York. Le nom du bateau, un signe à la conquête du Nouveau Monde.Xavier Simonin raconte avec brio la vie tumultueuse de Johann August Suter. Un homme jamais pris au dépourvu, lequel au gré de nombreuses rencontres avec d'infructueux pionniers a capté un mot, toujours le même, qui revient au cur des conversations, l'Ouest.L'Ouest, où est-ce ? Qu'est-ce qu'il y a là-bas ? Pourquoi tant d'hommes ont quitté le Vieux Continent pour s'exiler en cette contrée si lointaine et inconnue du monde ? L'Ouest, des interrogations sans réponses, des pourquoi sans parce que. Johann August Suter, fort des informations recueillies de-ci, de-là, reprend la route. Un long voyage agrémenté d'imprévus, de joies, de peurs, rien ne l'arrête, excepté la Californie. Il s'y installe progressivement, achète une parcelle de terre, demande l'intervention du gouvernement californien qui investit dans des machines, du bétail et fait venir des ouvriers. En une décennie, le nom de Suter court d'Etat en Etat, de bouche en bouche. Jusqu'au jour où son charpentier Marshall trouve de l'or sur ses terres. C'est le début d'une autre histoire, toujours celle de Suter. Mais, cette fois ...Le public est captivé par la narration de Xavier Simonin. Aucune fausse note dans le tempo employé par le conteur car de cet homme, il connait toute la vie. Il ajuste les mots simplement, une succession d'images parlées. Jean-Jacques Milteau accorde ses partitions en changeant d'harmonica, selon l'intonation donnée au récit. La symbiose est parfaite entre le narrateur et le musicien. Johann August Suter, une vie jalonnée d'anecdotes, une vie semée d'aventures, une voix de circonstance, un harmonica en résonance. Xavier Simonin s'adresse à l'auditoire sans retenue. La consécration de Suter au grade de général est vécue en direct. Des honneurs au déshonneur, le public suit et participe au procès en qualité de témoins non assistés, mais confortablement installé dans les fauteuils du théâtre Daniel Sorano.L'issue du procès ? Des mots en huis-clos afin de ne pas révéler le verdict prononcé de la plume de Blaise Cendrars. L'Or s'écoute comme une analyse psychologique, le destin jalousement croisé de deux hommes aventuriers à certaines heures de leur parcours respectif, Blaise Cendrars et Johann August Suter.L'écriture de ce beau texte est fine, ciselée d'émotions. Le style est structuré de phrases courtes. Xavier Simonin a très habilement dompté les mots de ce récit, à les exprimer verbalement comme s'il les avait lui-même écrits. L'accompagnement de Jean-Jacques Milteau à l'harmonica, un bonheur pur et timide. L'Or, ainsi mis en scène, une pépite d'humanité. Au théâtre Daniel Sorano, le silence est d'Or jusqu'au 20 février 2011.
Philippe Delhumeau
16/01/2011
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre des Corps Saints
de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari
Madame Bovary, comme jamais vous ne l'avez lu. Et surtout Flaubert doit se tordre de rire là où il est. Qu'elles sont drôles, comiques, nos deux comédiennes et quel talent puisqu'elles en sont l'auteur !! C'est tout le temps hilarant, presqu'à chaque réplique...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre des Corps Saints
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AVIGNON
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Madame Bovary en plus drôle et moins long
de Camille Broquet,marion PouvreauMise en scène de Edward Decesari
Madame Bovary, comme jamais vous ne l'avez lu. Et surtout Flaubert doit se tordre de rire là où il est. Qu'elles sont drôles, comiques, nos deux comédiennes et quel talent puisqu'elles en sont l'auteur !! C'est tout le temps hilarant, presqu'à chaque réplique...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
C'est que du bonheur
de Alex Gangl
Mise en scène de Alex Gangl,gwenda Guthwasser
Au Coin de la Lune (La Luna)
C'est que du bonheur
de Alex Gangl
Mise en scène de Alex Gangl,gwenda Guthwasser