Samson et Dalila
de Camille Saint-Saëns
Mise en scène de Emmanuel Villaume
Version concertante
Opéra ? Oratorio ? Il aura fallu neuf années à Camille Saint-Saëns pour construire cet opéra biblique, véritable drame lyrique. Longtemps encouragé par Liszt, ce dernier lui offrit son théâtre Grand Ducal pour la création de Samson et Dalila le 2 décembre 1877. L’uvre est accueillie triomphalement. Plus tardivement en France, peut-être, du fait de l’analogie entre la situation politique en 1870 et la situation du peuple d’Israël.Cet ouvrage complexe, entré dans le répertoire lyrique français, reste encore aujourd’hui représenté avec attente et succès. A Marseille, Dalila (Olga Borodina) grand mezzo, très habituée au rôle elle le chante depuis quinze ans en connaît tous les sentiments. Elle passe de la haine à la sensualité jusqu’à même la passion avec une technique très personnelle, ajoutant, il est vrai, d’autres couleurs à la partition du Maître.Le duo de l’acte II, supplique ô combien attendue, est sublime d’harmonie et de légato. Elle aborde également des aigus intelligemment ajustés qui ne laissent pas indifférents.Samson (Torsten Kerl), ténor à la diction irréprochable, ne répond malheureusement pas à l’exigence vocale du rôle... Ici, il ne semble pas être dans son arbre généalogique... On le sent même fatigué dans la scène de la meule et décevant dans son ultime intervention "Souviens-toi de ton serviteur..." où nous attendions une véritable envolée lyrique !Dans cette version concertante, toute autre est la prestation du Grand-Prêtre de Dagon, véhément, parfait de diction, fort bien en place. De même pour les trop courtes interventions de Nicolas Testé, impeccable, superlatif Abimelech. Malgré un léger accent, le Vieillard Hebreux de Wojtek Smilek, cette basse, assure sans fléchir. Le chur, véritable voix à lui seul, accompagné par l’Orchestre et son chef Emmanuel Villaume, est une proclamation universelle dans le cheminement du biblique ouvrage.
Gérard G. Leopold di Offite
22/11/2010
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
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Stabilité temporaire
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Le Petit Louvre - Chapelle des Templiers
Le Révizor
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