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L'Oiseau de feu / Le Sacre du printemps
de Igor Stravinski
Mise en scène de Nanette Glushak
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Du 07/10/2010 au 10/10/2010
Jeudi, vendredi, samedi à 20h, samedi, dimanche à 15h.
Halle aux grains
(Théâtre du Capitole)
Place Dupuy
31000 TOULOUSE
05 61 63 13 13
Site Internet
Deux partitions phares de l’aube du XXe siècle.
La nouvelle saison du théâtre du Capitole vient tout juste de démarrer et elle s'annonce sous les meilleurs auspices. Les premiers ballets présentés sont réunis dans une même soirée, L'Oiseau de feu et Le Sacre du printemps. Deux uvres écrites par le talentueux compositeur Igor Stravinski dans les années 1900. A l'époque, L'Oiseau de feu et Le Sacre du printemps, uvres s'inspirant du folklore russe et sibérien, ont défrayé la chronique et déchainé les passions. Et pourtant, bien des années plus tard, elles seront maintes fois reprises et adaptées rendant ainsi hommage au génie de Stravinski.Les deux ballets sont très différents l'un de l'autre, le contraste entre les deux est marqué et marquant. Ce qui rend le choix de ce spectacle très intéressant. En première partie, on se laisse totalement aller à rêver avec L'Oiseau de feu. La lumière se fait sur un décor gigantesque, une sorte de caverne ; et la musique retentit lourde et inquiétante. D'étranges créatures rampent sur le sol, le ton est donné : sombre, voire obscur. Mais arrivent rapidement les princes, l'Oiseau de feu ainsi que les princesses captives apportant joie et lumière dans ce décor de ténèbres.On notera tout particulièrement la prestation de la danseuse incarnant l'Oiseau de feu : Evelyne Spagnol. D'une beauté et d'une grâce à couper le souffle, elle irradie complètement la scène et on ne voit plus qu'elle.Ce ballet semble être la matérialisation d'un rêve ! Semblable aux contes de fées de notre enfance, l'univers est poétique et merveilleux. Les danseurs sont beaux, emprunts de poésie et de légèreté. Tels des ailes de papillons, ils semblent voler et virevolter à travers les airs. Les costumes étincellent et le pouvoir de l'amour permet de terrasser le méchant. Une belle histoire de lutte entre le bien et le mal où l'amour triomphe toujours.Un petit bémol cependant quant aux costumes des princesses, très beaux mais trop simples. Avec toute la beauté et le soin du décor et des autres costumes (notamment ceux des vilaines créatures), on pouvait s'attendre à quelque chose de plus féerique pour les princesses. De même, l'orchestre symphonique manque cruellement. La musique est enregistrée. On perd un peu le charme des notes qui ne viennent pas directement des instruments jusqu'à nos oreilles. Cela dit, ce ballet demeure magnifique et le public est conquis !Deuxième partie, Le Sacre du printemps. On ressort doucement du songe de L'Oiseau de feu pour rentrer dans un ballet contemporain brut. Le contraste est vivifiant. Ici, plus de décor ni de paillettes. Une scène épurée et des costumes simples et intemporels. On ne peut déterminer le temps, l'espace ou bien le peuple qui s'exprime sous nos yeux. Peu importe. Ce qui marque et qui nous touche, c'est la puissance de ce ballet. Autant L'Oiseau de feu est aérien et léger, autant Le Sacre du printemps est brut et ancré dans la terre. C'est intense, primaire et primitif. La chorégraphie et la justesse des danseurs nous laissent sans voix.Les hommes forts, puissants et dominateurs prennent le dessus sur les femmes. Douces et fortes à la fois, elles semblent craindre l'homme de tête jusqu'à ce qu'il choisisse "l'élue" qui sera sacrifiée pour le bien de la communauté. Dés lors tous ensemble, hommes et femmes s'allient pour le sacrifice ultime. "L'élue" accepte son sort à contre cur, elle finit par se débattre et tente de se révolter, mais l'homme puissant l'oblige à danser jusqu'à la mort.Un ballet fort et magnifique, une ode à la vie, un cri puissant qui vibre et résonne à travers le temps. Un spectacle à ne pas manquer !
Cyriel Tardivel
09/10/2010
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
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AVIGNON
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Le mardi à Monoprix
de Emmanuel DarleyMise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot