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Un Grain de fantaisie
de Patrice Minet
Mise en scène de Philippe Manesse
Avec Patrick Farru, Philippe Manesse, Patrice Minet, Carole Massana
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Jusqu'au 30/04/2010
Vendredi, samedi à 22h, samedi à 15h, dimanche à 17h. Relâche du 2 au 11 avril.
Café de la Gare
41, rue du Temple
75004 PARIS
Métro Hôtel de Ville
01 42 78 52 51
Si en Amazonie, les crocodiles pullulent, en France, les escargots puent l'ail...
Un Grain de fantaisie, un sacré grain de folie bat le pavé du Café de la Gare. Rue du Temple, au numéro 41, le porche rit de voir les quidams en franchir le seuil. Une cour, immense au demeurant, fait jouer l'il à la boussole, un 360° Nord-Sud, Est-Ouest. Un rien désemparé et surpris, un samedi après-midi de mars au milieu de cette cour intérieure flanquée d'immeubles au cachet historique, l'endroit est complètement rock'n'roll, côte Café de la Gare, samba sur la face opposée, valse et saperlipopette sur son flanc droit et là, une belle terrasse vous invite à vous remettre de vos émotions en buvant un p'tit coup.Amateurs de danse afro-hispano-austro-françaises, une cacophonie de musiques intercontinentales investit l'air libéré des molécules déshabillées de tous préjugés. Ringards, ronchons, grognons, déprimés, puceaux du ciboulot, demi tour-droite. Les rigidifiés neuro-psycho machin-truc restent dans la rue ; ici, on s'amuse, on rigole, on danse, on boit, on fume dehors, le bonheur pète de joie et rote d'un trop plein de rires.Joyeux anniversaire Le Café de la Gare. Le temple des cafés-théâtres parisiens fête en l'an 10, du siècle XXI, son quarantième anniversaire. Que de grands noms de la comédie, du burlesque ont été inscrits là, levez la tête, en haut de l'affiche.
Coluche et Romain Bouteille furent les papas de la maison, Le Café de la Gare. Dans cette maison, c'est une grande famille, celle du café-théâtre, qui y réunit en son temps les apprentis comédiens d'hier, le talent sans égal d'aujourd'hui médiatisé des Miou-Miou, Gérard Depardieu, Renaud, Eric et Ramzy, Benoit Plvoorde ; famille également orpheline de la disparition prématurée de Patrick Dewaere. Un grand comédien, il fut, un talent incomparable, il reste aujourd'hui et demain encore... Souvenirs, souvenirs, album photos et kleenex mouillés des rires, souillés des pleurs. Où est passé le temps des pièces déjantées, celles où les gens riaient sans complexe ?Eh bien, faites la queue, prenez votre ticket à la caisse, là juste à droite et rentrez dans cette salle aux banquettes rouges, à lèvres pulpeuses, et laissez-vous aller... jusqu'au bout de la comédie Un Grain de fantaisie.Le spectre de tonton décédé apparait la queue-de-pie faisant la roue au haut de forme, pour un mort, il a haut la forme. Pfioutt ! Comme par magie, en boîte le tonton, disparu. Deux vieilles surs attablées et occupées à équeuter les haricots verts avec des fils, attendent l'arrivée du facteur. Il en a une tête celui-là, bon à marier avec une vieille fille, un thon. Edith et Léone, interprétées par Philippe Manesse et Patrice Minet, sont attifées de robes, pas des chasubles, mais avec un goût à faire rebrousser chemin aux détraqués sexuels. A défaut de se faire rebrousser les jupons, elles continuent à commenter la mort du tonton, l'héritage, quel en sera la teneur ? Dans les lettres déposées par le facteur, l'une annonce qu'héritage partagera, quand l'une des deux surs se mariera. Sans compter sur le cousin Félix, incarné par Patrick Farru, qui arrive à l'improviste chez ses cousines, accompagnée d'une promise Sylvie jouée par Carole Massana.Le décor, un appartement de petites gens puant la fourberie et le commérage, l'avare hisse au fond du tiroir, le mobilier du plaqué déco peint au petit pinceau et à l'eau, une télé pas plasma, un écran plastodonte.
La musique, R.A.S. ... Résolument A Suffire.Félix et Sylvie, ce couple gentillet copule dans le ridicule et la niaiserie, salives et balivernes dans la bavette. Le plaisir de la chair revient à essayer de décortiquer les pigeons servis accompagnés de mange-tout, les fils en sus. Anecdotes, quiproquos, remarques déplacées et bien à propos font rire. Les jeux de mots, un côté scénario remake des années Collaro show et de l'emblématique émission Le Petit Rapporteur.Edith, Léone, Félix et Sylvie donnent à cette comédie le grain de folie exubérante et assez kitch des pièces qui se jouaient dans les seventies et les eighties. Le texte, on aime ou on déteste. Si on aime, on reste, dans le cas contraire, direction la sortie. Les gens restent, rient, partent à la fin, les derniers applaudissements terminés.Patrice Minet et Philippe Manesse sont des habitués du Café de la Gare. A leur côté, le café-théâtre respire toujours, la bouteille d'air décomprimé remisée dans le placard. Qui dit café-théâtre, dit rire spontanément de répliques et jeux de maux à vous soulager une migraine. Un Grain de fantaisie, une comédie loufoque, drôle, déjantée interprétée par des comédiens qui prêtent maille à tricoter la manche en revers. Comprendra à qui aura vu la pièce. Alors, allez-y sans retenue... enfin pour la petite envie, c'est à l'entrée à gauche. A la sortie, vous serez soulagé, les rires évanouis dans la salle atypique du Café de la Gare.
Coluche et Romain Bouteille furent les papas de la maison, Le Café de la Gare. Dans cette maison, c'est une grande famille, celle du café-théâtre, qui y réunit en son temps les apprentis comédiens d'hier, le talent sans égal d'aujourd'hui médiatisé des Miou-Miou, Gérard Depardieu, Renaud, Eric et Ramzy, Benoit Plvoorde ; famille également orpheline de la disparition prématurée de Patrick Dewaere. Un grand comédien, il fut, un talent incomparable, il reste aujourd'hui et demain encore... Souvenirs, souvenirs, album photos et kleenex mouillés des rires, souillés des pleurs. Où est passé le temps des pièces déjantées, celles où les gens riaient sans complexe ?Eh bien, faites la queue, prenez votre ticket à la caisse, là juste à droite et rentrez dans cette salle aux banquettes rouges, à lèvres pulpeuses, et laissez-vous aller... jusqu'au bout de la comédie Un Grain de fantaisie.Le spectre de tonton décédé apparait la queue-de-pie faisant la roue au haut de forme, pour un mort, il a haut la forme. Pfioutt ! Comme par magie, en boîte le tonton, disparu. Deux vieilles surs attablées et occupées à équeuter les haricots verts avec des fils, attendent l'arrivée du facteur. Il en a une tête celui-là, bon à marier avec une vieille fille, un thon. Edith et Léone, interprétées par Philippe Manesse et Patrice Minet, sont attifées de robes, pas des chasubles, mais avec un goût à faire rebrousser chemin aux détraqués sexuels. A défaut de se faire rebrousser les jupons, elles continuent à commenter la mort du tonton, l'héritage, quel en sera la teneur ? Dans les lettres déposées par le facteur, l'une annonce qu'héritage partagera, quand l'une des deux surs se mariera. Sans compter sur le cousin Félix, incarné par Patrick Farru, qui arrive à l'improviste chez ses cousines, accompagnée d'une promise Sylvie jouée par Carole Massana.Le décor, un appartement de petites gens puant la fourberie et le commérage, l'avare hisse au fond du tiroir, le mobilier du plaqué déco peint au petit pinceau et à l'eau, une télé pas plasma, un écran plastodonte.
La musique, R.A.S. ... Résolument A Suffire.Félix et Sylvie, ce couple gentillet copule dans le ridicule et la niaiserie, salives et balivernes dans la bavette. Le plaisir de la chair revient à essayer de décortiquer les pigeons servis accompagnés de mange-tout, les fils en sus. Anecdotes, quiproquos, remarques déplacées et bien à propos font rire. Les jeux de mots, un côté scénario remake des années Collaro show et de l'emblématique émission Le Petit Rapporteur.Edith, Léone, Félix et Sylvie donnent à cette comédie le grain de folie exubérante et assez kitch des pièces qui se jouaient dans les seventies et les eighties. Le texte, on aime ou on déteste. Si on aime, on reste, dans le cas contraire, direction la sortie. Les gens restent, rient, partent à la fin, les derniers applaudissements terminés.Patrice Minet et Philippe Manesse sont des habitués du Café de la Gare. A leur côté, le café-théâtre respire toujours, la bouteille d'air décomprimé remisée dans le placard. Qui dit café-théâtre, dit rire spontanément de répliques et jeux de maux à vous soulager une migraine. Un Grain de fantaisie, une comédie loufoque, drôle, déjantée interprétée par des comédiens qui prêtent maille à tricoter la manche en revers. Comprendra à qui aura vu la pièce. Alors, allez-y sans retenue... enfin pour la petite envie, c'est à l'entrée à gauche. A la sortie, vous serez soulagé, les rires évanouis dans la salle atypique du Café de la Gare.
Philippe Delhumeau
29/03/2010
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre du Balcon
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
Ernest, Désiré et Stanislas reçoivent un jour une lettre leur annonçant leur mort pour le jour même. Imaginez leur déconvenue, leur surprise, et surtout qui est l'expéditeur ? Peu importe, eux ne veulent pas mourir aujourd'hui, ils ont encore beaucoup de choses à faire. Et les...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Balcon
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AVIGNON
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Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van LohuizenMise en scène de Johanne Benoit
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Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
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