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Push up
de Roland Schimmelpfennig
Mise en scène de Gabriel Dufay
Avec Nicolas Berno, Camille Cobbi, Lionel Dray, Gabriel Dufay, Jean-Claude Durand, Blanche Leleu, Maria Nozières, Anne Raphaël
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Du 02/02/2010 au 12/02/2010
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h30.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
Jeu d’échecs (humains) en haut d’une tour
Une trentaine d’années après Vinaver et son Par dessus bord, Roland Schimmelpfennig s’intéresse aux rapports existant entre les employés et, essentiellement, les cadres d’une entreprise. Push up met ainsi en scène les conflits (ouverts ou implicites), les luttes de pouvoir et les manipulations se jouant entre huit protagonistes, qui se rencontrent en tête-à-tête dans leurs bureaux ou en groupe dans les soirées organisées par l’entreprise.La pièce, créée en 2001 en Allemagne et donnée également à Lyon, au théâtre des Ateliers, dans une mise en scène de Gilles Chavassieux, en 2002, est vraiment d’actualité. Elle montre avec un humour féroce l’arrivisme et l’ambition dévorante des cadres supérieurs dans le monde du travail. Mais sa qualité ne réside pas que dans le propos ; Schimmelpfennig, à qui l’on doit également La Femme d’avant (mise en scène par Claudia Stavisky en 2006), recourt à une écriture particulière, dont Gabriel Dufay a su utiliser le potentiel sur scène.Ses textes, et c’est le cas de Push up, sont souvent construits sur des va-et-vient dans le temps et sur des changements de point de vue. La mise en scène de Gabriel Dufay respecte cette manière de casser la linéarité de l’intrigue, qui crée du suspense et maintient l’intérêt du spectateur jusqu’au bout. Ainsi, au cours de chaque face-à-face assiste-t-on à la fois au dialogue qui se donne dans le "présent", aux flash-back montrant, par exemple, la première rencontre des protagonistes, mais aussi au déballage de leurs pensées, avec arrêt sur image, comme au cinéma. Le temps peut, en effet, se figer pour que l’un des acteurs explique ce qu’il ressent et ce à quoi il pense au cours de son entretien avec l’autre.Cet autre, à son tour, exprime son point de vue, souvent sur les mêmes faits, ce qui crée une optique tournante. Cette structure élaborée, doublée de jeux de miroirs entre les héros (le même texte peut être dit par deux personnages différents, pour montrer leur ressemblance et, surtout, le formatage des cadres en entreprise) n’entrave en rien la compréhension de l’intrigue et dynamise la représentation.Celle-ci est également servie par des comédiens très convaincants et par une scénographie superbe : lumières bleutées pour la froideur de l’ambiance de travail, tons rouges pour les soirées un peu plus débridées, écrans vidéo sur les côtés de la scène imitant les caméras de surveillance, jeux d’ombres derrière des paravents et fond d’écran avec un défilé de photos urbaines (on reconnaît la Défense au passage).L’ensemble nous plonge bien dans l’univers citadin de la grande entreprise, d’autant qu’un réel travail a été fait sur les costumes, très représentatifs des codes vestimentaires actuels dans ce milieu. Push up aborde ainsi des thèmes d’actualité, sérieux, intéressants, d’une manière très stylisée, qui nous rappelle que nous sommes bien au théâtre et non au bureau.
Caroline Vernisse
03/02/2010
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AVIGNON
L'Optimist
de Grégoire Aubert
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
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AVIGNON
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Stabilité temporaire
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